Contrairement à ce qui a été véhiculé par certains médias faisant état du retrait du projet de loi sur le service médical national, une source du département de la Santé a affirmé à Al Bayane qu'il n'en est absolument rien. La même source ajoute que la voie du dialogue entre les différentes parties concernées demeure le seul moyen de trouver un consensus sur ce texte. D'ailleurs, le ministre de la Santé, le professeur El Houssein Louardi l'a incessamment rappelé, en laissant entendre que le dit projet de loi n'est pas un texte sacré et qu'il est ouvert au dialogue et à toute proposition pouvant enrichir l'actuelle mouture. En fait, la réunion tenue, lundi 26 octobre au siège du ministère de la Santé à Rabat, vient confirmer une nouvelle fois la volonté du ministre de faire aboutir le chantier des réformes tout en faisant preuve d'ouverture et d'écoute. Cette rencontre a été présidée conjointement par El Houssein Louardi et Lahcen Daoudi, et s'est déroulée en présence des représentants des étudiants en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire, les médecins internes et résidents. Ainsi, les départements de la Santé et de l'Enseignement supérieur ont réaffirmé leur entière disposition à poursuivre le dialogue avec toutes les intervenants et les parties prenantes autour du service national médical, toutes catégories confondues, afin d'arriver à un accord consensuel, lit-on en substance dans un communiqué rendu public. Tout en mettant l'accent sur la nécessité d'instaurer un dialogue responsable et productif, les deux ministres se sont également dits prêts à mettre en valeur tout projet alternatif garantissant les droits et devoirs des citoyens et du corps médical. Qui plus est, Il a été décidé de l'augmentation des indemnités de mission pour les étudiants en médecine, en pharmacie et en médecine dentaire. A cela s'ajoute également l'accélération de la procédure de remboursement des indemnités pour la garde et les services obligatoires, ainsi que l'opérationnalisation de tout ce qui a été convenu auparavant lors des réunions ayant eu lieu avec les représentants des étudiants en médecine et des médecins internes et résidents. Et ce n'est pas tout. Selon le communiqué, il a été décidé aussi, la création d'une commission mixte de suivi, composée du département de la Santé, de l'enseignement supérieur, les représentants des professeurs, et ceux des étudiants et des médecins internes et résidents. Notons au final que l'objectif escompté par l'instauration d'un service national médical est celui de l'équité entre les régions, notamment dans les zones lointaines, et l'amélioration des conditions de travail du corps médical, sans oublier d'offrir un service de qualité aux patients qui résident dans les zones lointaines et montagneuses.