Repenser le cadre de vie des citoyens, tel serait, à coup sûr, la préoccupation des communes territoriales, mises en place, au lendemain des élections de septembre de 2015. Dans ce sens, il est loisible de consolider les Schémas directeurs d'aménagement urbain (SDAU). En collaboration étroite avec les représentants des populations, différents intervenants : Pouvoirs et administrations publics, services extérieurs concernés, société civile, tous conviés à mette la main à la pâte, en vue de maîtriser et fluidifier une agglomération de plus en plus galopante. On est donc convié, dans la synergie et la communion, à mettre en place un support de planification des espaces, de nature à assurer l'harmonie et l'équilibre de l'évolution territoriale, en parfaite cohésion avec la croissance démographique. La mise en application de l'étude inhérente au SDAU constitue un outil et une plate-forme an pour assurer de développement socio-économique de la communauté, en termes de choix qu'exigent la réalisation de l'expansion cohérente et la détermination des zones agraires, forestières, résidentielles, les zones industrielles, touristiques et commerciales, les zones des principaux espaces verts, les grands travaux infrastructurels au niveau des routes, des structures éducatives, sanitaires, sportives..., en plus des réseaux d'assainissement et les lieux de déversement des eaux usées. Ce tableau de bord permettrait alors d'orienter l'aménagement urbanistique, d'asseoir la cohérence des actions d'aménagement de toutes les parties concernées et de programmer à bon escient les investissements publics à court et moyen termes. L'étude afférente répondrait, en fait, à des mutations économiques et sociales que subissent la cité et la périphérie avoisinante, et contrôlerait la cadence accélérée du mouvement urbanistique afin de le diriger vers le bon parcours et de rééquilibrer les espaces urbain et rural, au profit du cadre de vie des habitants. Il va sans dire que l'élaboration collective et concertée d'une étude du schéma directeur d'aménagement urbain s'avère une nécessité d'une acuité capitale, si l'on sait que nombre d'unités, à travers le royaume, vivent une anarchie urbanistique déconcertante. On relèvera également que nombreuses sont les communes qui ne parviennent pas à s'octroyer un plan d'aménagement harmonieux, par manque de moyens, de compétences et surtout par insouciance et laxisme. On évoquera également les limites et les échecs qu'ont connus certains Plans de développement communal (PDC) qui, semble-t-il, accusent des piétinements notoires, vraisemblablement, pour les mêmes raisons contraignantes. Il est donc approprié de mettre en fonction des plans en fonction, en premier lieu, des plans d'aménagement locaux dans lesquels s'impliqueraient toutes les constituantes de la localité respective pour pouvoir prétendre à une planification globalisante maîtrisée. Cela supposerait aussi l'intervention ferme et responsable de tous les services compétents dans le but de faire respecter à la lettre les normes et lois en vigueur en termes d'urbanisme. Car l'on constate malheureusement que les autorités, les élus, les spéculateurs fonciers, en connivence avec l'administration, s'adonnent à des complaisances mutuelles pour tirer profit des proliférations bâtardes au niveau de l'habitat insalubre et sans conformité. On ne peut parler de SDAU si les mentalités rétrogrades continuent à hypothéquer l'avenir de l'évolution démographique et urbanistique de la région, pour des manœuvres personnelles évoluant dans l'impunité totale.