Les populations de Tindouf doivent être recensées pour lever définitivement le voile sur mensonge qui n'en finit pas de gonfler le nombre de prétendus réfugiés sahraouis. Et last but not least, l'Union africaine, coupable par le passé de partialité, ne sera jamais plus impliquée dans le règlement du dossier du Sahara, dossier qui restera du seul ressort de l'ONU. Voici en gros les trois puissants coups que le dernier rapport de Ban Ki-moon sur le Sahara a assenés au polisario et à leur protecteur. Et en attendant d'être définitivement mis KO, ces derniers jettent leurs dernières forces dans le combat. Ils viennent à nouveau de sortir la même rengaine, celle qui consiste à profiter de la présence de délégations onusiennes au Sahara marocain pour provoquer les forces de l'ordre marocaine, se faire éventuellement tabasser et crier alors à la violation des droits de l'Homme, en prenant comme témoins les visiteurs. Mardi soir, une délégation du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme était arrivée à Laâyoune, et une poignée de «polisariens» dits de l'intérieur a vainement tenté de soutirer avec ses provocations la moindre réaction aux forces de l'ordre, qui restaient de marbre tant que l'ordre public n'a pas été troublé. Pour rappel cette mission onusienne clôturera sa tournée au Sahara, le 19 avril prochain par une visite à Dakhla, capitale de la province de Oued Eddahab. Sur un autre registre, il semble que le secrétaire général est inquiet de la zone de no man's land que le Maroc a délaissée derrière le mur de sécurité. Pour Ban Ki-mmon cette zone doit être replacée sous contrôle de la MINURSO ou de l'armée marocaine, pour mettre fin définitivement aux activités des terroristes et des narcotrafiquants qui y ont élu domicile. Si cette décision, en plus du recensement des populations de Tindouf venait à être concrétisée, le polisario n'aura plus qu'à entonner sa chanson du cygne.