Après la fête d'Al Aid Al Adha, avec ses retrouvailles, ses traditions et ses coutumes ancestrales, les projecteurs seront braqués sur l'Hémicycle et les dossiers de la rentrée. En effet le vendredi prochain (10 octobre), SM le Roi présidera l'ouverture de la première session de la quatrième année législative de la 9e législature. Le discours que le Souverain prononcera à cette occasion tracera certainement la feuille de route aux députés des deux chambres et à l'Exécutif. Plusieurs dossiers sont en vue. En plus de la loi des finances qui devrait être débattue et validée dans les délais, la question de la réforme du système des retraites sera fortement soulevée, surtout que le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, vient d'annoncer que chaque jour de retard dans la mise en œuvre de cette réforme coûte au Maroc 60 millions de dirhams (MDH). Et le déficit s'aggrave d'une année à l'autre pour atteindre 125 MMDH en 2021. Les choses sont vraiment très sérieuses. Un houleux débat est en vue pour ce registre que seul le dialogue et la concertation pourraient clore dans le bon sens. Ce lourd dossier a ainsi relégué au second plan celui de la Caisse de compensation qui occasionne également de lourdes charges aux finances de l'Etat. Et en parallèle, les députés comme le gouvernement et les partis politiques devront trouver un terrain d'entente pour l'organisation des prochaines élections communales et régionales, les lois qui devant les régir et le découpage qui devra les cadrer pour aboutir en fin de compte à la mise en place de la deuxième Chambre dans sa nouvelle configuration. C'est dire que la conjoncture exige des sacrifices.