La récente nomination du prétendu envoyé spécial de l'Union africaine (UA) pour la Sahara, Joaquim Chissano, est venue montrer de nouveau que le régime algérien n'hésite pas à multiplier les manœuvres l'une après l'autre contre le Maroc et son droit légitime à asseoir et défendre son unité territoriale. La riposte marocaine à cette décision farfelue a été on ne peut plus ferme et énergique. Selon les termes d'un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la coopération, cette décision, prise sans tenir compte de ses tenants et aboutissants juridiques, ne vise qu'à répondre à la volonté des pays qui dictent leur agenda à l'organisation panafricaine, en l'occurrence l'Algérie, le Nigeria et l'Afrique du Sud. Mais il ne s'agit là que d'un coup d'épée dans l'eau puisque le soi-disant envoyé spécial ne pourra en aucun cas imposer au Royaume ni de le recevoir ni de traiter avec lui, étant donné que le Maroc n'est pas membre de l'UA.
