13e Session du Comité Central du PPS -Création de 5 commissions sectorielles en charge des préparatifs du congrès -Le PPS rend un vibrant hommage à Nelson Mandela et Ahmed Fouad Nejm -Le PPS pour la réussite de l'expérience gouvernementale actuelle -Le parti dévoué à ses fondateurs et reconnaissant pour leurs sacrifices - Le PPS réaffirme son engagement pour la réalisation de son projet sociétal progressiste dans le respect des institutions du pays dont en premier lieu l'institution royale. Le Comité central du parti du progrès et du socialisme (PPS), réuni samedi en sa 13e session, a adopté à l'unanimité des participants le rapport présenté par le secrétaire général du parti, Mohamed Nabil Benabdellah, qui a annoncé que le congrès national du parti se tiendra les 30, 31 mai et 1er juin 2014. Dans ce rapport, présenté au nom du Bureau politique, le secrétaire général a soumis à la réunion la proposition de tenir pendant trois jours ce congrès et d'en fixer le lieu ultérieurement. Au cours de cette session, tenue sous la présidence de Mohamed Khoukhchani, entouré de Nouzha Skalli, Rachida Tahiri, Kacem Lghazoui, Abdeslam Seddiki et Karim Tej, tous membres du Bureau politique, le SG du PPS a également proposé de fixer les listes des adhérents pouvant être délégués au congrès au plus tard le 31 mars 2014. Il a ensuite annoncé que cette session marque en fait le début des préparatifs du congrès avec la création de cinq commissions proposées dans son rapport, à savoir la Commission de la thèse politique et de la stratégie d'action du parti, de la Commission économique et des affaires sociales, de la Commission de la logistique et des finances pour l'organisation du congrès, de la Commission des statuts, des mandats et du statut du congrès et de la Commission de la Communication et de l'information. Ces commissions, dont tous les membres du CC peuvent faire partie, seront présidées par des membres du Bureau politique comme cela est d'usage dans le cadre des préparatifs des congrès du parti, a-t-il dit. Ces commissions, qui doivent immédiatement commencer leurs travaux, sont appelées à achever l'élaboration de leurs rapports respectifs dix (10) jours au moins avant la tenue de la prochaine session du CC, le 1er mars 2014, et ce dans le but de permettre à tous les membres du Comité central d'avoir le temps de prendre connaissance des rapports. Minute de silence à la mémoire de Nelson Mandela et du poète des pauvres Ahmed Fouad Nejm -Création de 5 commissions sectorielles en charge des préparatifs du congrès -Le PPS rend un vibrant hommage à Nelson Mandela et Ahmed Fouad Nejm -Le PPS pour la réussite de l'expérience gouvernementale actuelle -Le parti dévoué à ses fondateurs et reconnaissant pour leurs sacrifices - Le PPS réaffirme son engagement pour la réalisation de son projet sociétal progressiste dans le respect des institutions du pays dont en premier lieu l'institution royale. Le Comité central du parti du progrès et du socialisme (PPS), réuni samedi en sa 13e session, a adopté à l'unanimité des participants le rapport présenté par le secrétaire général du parti, Mohamed Nabil Benabdellah, qui a annoncé que le congrès national du parti se tiendra les 30, 31 mai et 1er juin 2014. Dans ce rapport, présenté au nom du Bureau politique, le secrétaire général a soumis à la réunion la proposition de tenir pendant trois jours ce congrès et d'en fixer le lieu ultérieurement. Au cours de cette session, tenue sous la présidence de Mohamed Khoukhchani, entouré de Nouzha Skalli, Rachida Tahiri, Kacem Lghazoui, Abdeslam Seddiki et Karim Tej, tous membres du Bureau politique, le SG du PPS a également proposé de fixer les listes des adhérents pouvant être délégués au congrès au plus tard le 31 mars 2014. Il a ensuite annoncé que cette session marque en fait le début des préparatifs du congrès avec la création de cinq commissions proposées dans son rapport, à savoir la Commission de la thèse politique et de la stratégie d'action du parti, de la Commission économique et des affaires sociales, de la Commission de la logistique et des finances pour l'organisation du congrès, de la Commission des statuts, des mandats et du statut du congrès et de la Commission de la Communication et de l'information. Ces commissions, dont tous les membres du CC peuvent faire partie, seront présidées par des membres du Bureau politique comme cela est d'usage dans le cadre des préparatifs des congrès du parti, a-t-il dit. Ces commissions, qui doivent immédiatement commencer leurs travaux, sont appelées à achever l'élaboration de leurs rapports respectifs dix (10) jours au moins avant la tenue de la prochaine session du CC, le 1er mars 2014, et ce dans le but de permettre à tous les membres du Comité central d'avoir le temps de prendre connaissance des rapports. Auparavant, le comité central a observé, sur proposition du secrétaire général du PPS, Mohamed Nabil Benabdellah, une minute de silence à la mémoire de grandes figures africaines, récemment décédées, à savoir Nelson Mandela, tombeur de l'apartheid, ce système cruel d'oppression de la majorité noire africaine en Afrique du sud, et le poète égyptien Ahmed Fouad Nejm, la voix des marginalisés, des misérables et des révoltés. Rendant hommage à Mandela pour sa longue lutte pour la libération de son pays de l'apartheid et la réalisation des valeurs de liberté et de dignité humaines, le SG général du PPS a rappelé que le parti avait toujours soutenu le combat de ce grand symbole de la libération nationale, que 27 ans de prison ne sont pas arrivés à bout de sa capacité de résistance, qu'il a mise au service de tout un peuple, en rejetant toutes les offres de libération conditionnelle qui lui avaient été faites. Le PPS, a-t-il dit, n'avait de cesse d'appeler à sa libération pour lui permettre de guider l'Afrique du sud vers une ère de liberté et d'égalité entre tous ses habitants sans discrimination aucune. Dans sa presse quotidienne, le parti lui consacrait éditoriaux d'Ali Yata et articles, et participait aux campagnes médiatiques appelant à la fin de l'apartheid et à la libération de Nelson Mandela. Dans ce cadre, a-t-il rappelé, la Jeunesse marocaine pour le progrès et le socialisme(JMPS) avait collecté 45.000 signatures dans des pétitions lancées dans le cadre d'une campagne internationale pour la libération de Mandela, organisée à l'initiative de la Fédération mondiale de la jeunesse démocratique (FMJD). «Nous avons certes perdu avec la disparition de Mandela une grande icône de la lutte nationale démocratique pour la liberté, l'égalité, la dignité humaine et la justice sociale, mais nous n'avons pas perdu pour autant ses enseignements, ses leçons et ses messages, qui sont une source d'inspiration», devait souligner Benabdellah. Evolution de la situation politique du pays : la formation du gouvernement et la sortie de la période d'attentisme, un acquis de taille à valoriser Abordant l'évolution de la situation politique du pays, le SG du PPS a indiqué que le Comité central avait raison de souligner, lors de sa 11e session, que le pays a été confronté à une longue période d'attentisme qui a eu des effets hautement négatifs sur l'économie du pays et les conditions sociales des larges couches de la population, étant donné que le processus des réformes a été stoppé et le pays a perdu nombre d'opportunités de progresser. Cette situation a porté un coup dur à la crédibilité du pays dans ses relations avec ses partenaires internationaux et ajouté l'eau au moulin pour dévaloriser encore plus l'action politique et partisane et consacrer l'image négative véhiculée à ce propos. Suite à la décision du CC, le parti a appelé à faire sortir le pays de cette situation d'attentisme pour mettre en œuvre la nouvelle génération des réformes structurelles en cours pour aller de l'avant et défendre les causes du pays et du peuple, a-t-il relevé, ajoutant que le CC avait également raison de soutenir qu'il fallait sortir à moindres frais de la crise gouvernementale pour préserver la stabilité du pays, assurer la poursuite des réformes et activer la mise en œuvre saine du contenu de la nouvelle Constitution. C'est dans ce cadre que le parti a soutenu les négociations engagées pour aboutir à la formation d'une nouvelle majorité et à la mise en place d'un nouveau gouvernement où les femmes sont mieux représentées, a-t-il dit, estimant que la formation d'une nouvelle équipe gouvernementale et de sa majorité parlementaire représente une évolution positive devant ouvrir la voie à la poursuite des réformes attendues aux niveaux économique, social et culturel (réformes des régimes de retraite, de la Caisse de compensation, de la fiscalité) et ce dans la perspective de donner une nouvelle impulsion à l'économie nationale, promouvoir les conditions sociales de l'ensemble des citoyens et mettre en œuvre les dispositions de la Constitution et ce, au service du projet de société démocratique et moderniste fondé sur la liberté, la dignité et la justice sociale. Il s'agit donc d'un acquis de taille, d'autant plus que le gouvernement présidé par le même chef de gouvernement n'est pas obligé de présenter un nouveau programme gouvernemental pour son investiture. En dépit de toutes les insuffisances, le parti a décidé de continuer de participer à cette expérience gouvernementale, qu'il convient de mener jusqu'au bout dans l'intérêt supérieur du pays, a-t-il affirmé, notant qu'il ne reste plus que trois ans pour mettre à jour tous les projets dans le cadre de l'agenda de la nouvelle équipe gouvernementale. Au cours de cette courte période, sont prévues en 2015 des élections locales, provinciales, régionales et législatives concernant la Chambre des conseillers et des élections législatives l'année suivante pour la Chambre des représentants. Selon Benabdellah, des consultations devront avoir lieu dès janvier prochain pour permettre l'adoption au cours de la session parlementaire du printemps des lois électorales et de la loi organique de la régionalisation élargie. Il a par ailleurs estimé nécessaire pour le gouvernement de présenter dès le début de l'année prochaine une déclaration devant le parlement qui devra faire l'objet d'un débat mais non pas de vote, et ce pour permettre à la majorité comme à l'opposition de faire entendre leurs observations et remarques au sujet des réformes prévues. Il s'est en outre arrêté sur le projet de loi de finances 2014, estimant que son amendement a permis de l'enrichir pour le replacer sur la bonne voie. Il a par ailleurs fait savoir que cette session du Comité central se tient, au moment où le projet de loi relatif à la lutte contre la violence faite aux femmes est soumis au gouvernement, qui a convenu d'en reporter l'examen sur proposition du parti, et ce dans le but d'approfondir le débat à ce sujet, rappelant que le parti va poursuivre son action dans l'objectif d'améliorer le contenu de ce projet conformément au contenu de la nouvelle constitution et des conventions et instruments internationaux ratifiés par le Maroc, en particulier en matière de lutte contre toutes les formes de discrimination et de violence faite aux femmes. La deuxième question concerne la protection du droit à la vie et l'appel à l'abolition de la peine de mort, au sujet desquelles plusieurs initiatives ont été lancées, notamment au niveau du parlement. Le PPS soutient ces initiatives conformes aux dispositions de la nouvelle constitution, a-t-il dit, rappelant que le PPS avait l'audace de soulever cette question dans son mémorandum présenté à la commission chargé de l'élaboration de la Constitution, en soulignant la nécessité pour «la Constitution de garantir le droit à la vie et que personne ne peut être condamnée à mort». En matière d'enseignement, le parti a présenté récemment au Conseil supérieur de l'enseignement un mémorandum comportant les observations du parti sur toutes les questions se rapportant au sujet, a affirmé le SG du PPS, soulignant que le parti œuvre inlassablement pour la réussite de cette expérience gouvernementale visant l'approfondissement de la démocratie et l'amélioration de la pratique politique pour la hisser au niveau du contenu de la Constitution avancée du pays, selon laquelle la compétition partisane et politique, et la présentation des programmes et visions doivent se dérouler dans un climat politique et institutionnel sain et probe. Il s'agit donc de travailler dur pour la réussite de l'expérience actuelle à travers le renforcement de la cohésion gouvernementale et la mise en œuvre des instruments de la majorité tout en s'appuyant sur le soutien de l'institution royale sans laquelle aucun gouvernement ne peut réussir, a affirmé Benabdellah. Pour avoir son mot à dire, le PPS se doit de renforcer sa présence partout au Maroc dans la perspective des prochaines échéances électorales. Pour ce faire, a-t-il dit, il ne suffit pas d'exprimer des points de vue et des positions, mais d'être surtout capable de les traduire en actes. Le parti doit poursuivre sa mission et le combat qu'il mène depuis 70 ans grâce aux sacrifices et à l'abnégation de ses fondateurs et bâtisseurs, qui ont dû faire face à toutes les formes de répression et d'oppression aussi bien au cours de la période coloniale qu'au lendemain de l'indépendance du pays, tels Ali Yata, secrétaire général du parti de 1949 à 1997, a-t-il noté, annonçant qu'une manifestation sera organisée jeudi à Casablanca en hommage aux sacrifices et au combat inlassable de ce grand homme dévoué à sa mission, à son parti et à son pays. Le parti rend également hommage à l'occasion du 70e anniversaire de sa création à des militants de la première heure comme Abdeslam Bourquia, Abdellah Layachi, Abdelkrim Benabdellah, Mohamed Ferhat, Aziz Belal, Abdelhadi Messouak, Simon Lévy, Chouaib Rifi, Mohamed El Kokji (Lefkih), Ahmed El Madi, Mohamed Satti, Maâti Yousfi et la liste est longue. D'autres militants sont encore en vie dont Ismail Alaoui, Abdelmajid Douieb, Omar Fassi, Mohamed Benbellah, Abdelouahed Souhail, Mahjoub Kouari, Taib Chkili, alors d'autres assument toujours leurs responsabilités soit au CC, soit au BP ou au Conseil de la présidence ou au sein d'autres structures du parti. Le parti doit également rester fidèle à sa voie nationaliste et sa lutte acharnée pour la préservation de l'intégrité territoriale du pays et la souveraineté nationale ainsi qu'à son action de masse dans le cadre du respect des constantes du pays et de ses institutions dont en premier l'institution monarchique comme monarchie constitutionnelle démocratique et sociale, une monarchie agissante et réformatrice. Partant de sa position de parti progressiste, démocratique, de gauche et socialiste, la parti a opté pour la voie du combat démocratique, tout en s'appuyant sur la relation dialectique entre la défense de la première cause nationale, le parachèvement des objectifs du processus démocratique, le progrès économique, social et culturel et la stabilité politique qu'il convient de mettre en valeur pour la réalisation des réformes radicales et grands chantiers dont le Maroc avait et a toujours besoin. Il a en outre fait état de la réussite de nombre de manifestations, organisées partout dans le pays dans le cadre des festivités du 70e anniversaire du parti comme ce fut le cas à Casablanca, Agadir, Msouda, Ain Atig et Ouislane, annonçant que d'autres manifestations sont programmées dans d'autres régions comme à Guelmim et Tan Tan. Et le secrétaire général de souligner encore une fois la portée historique du prochain congrès national du parti, qui sera tenu comme le prévoient les statuts du parti qui stipulent que le parti tient tous les 4 ans un congrès national. Il s'agit donc d'un congrès statuaire normal, qui offrira l'occasion de peaufiner et d'enrichir les thèses du PPS et son programme d'une part, et mettre en œuvre les options prises pour mettre à niveau les structures et instances du parti et les organisations et espaces qui en relèvent dans l'objectif ultime de les mobiliser au service du projet sociétal du parti, d'autre part.