Questions orales du GPD à la première chambre Les députés du Groupe du progrès démocratique (GPD-PPS) se sont démarqués par une série d'interventions lors de la séance des questions orales programmées mardi 10 décembre à la première chambre. Les interrogations du groupe parlementaires ont porté sur plusieurs secteurs d'activité notamment l'agriculture, l'infrastructure et le tourisme. Le député Driss Boutaher du Groupe du progrès et démocratie a réagi par rapport à la réponse d'Aziz Akhennouch, ministre de l'Agriculture, on précisant que les prix des engrais et ceux des pesticides nécessaires pour le traitement des maladies et bactéries touchant les cultures dans les exploitations ont connu des hausses inquiétantes. Le député a ainsi invité le ministre du département de tutelle à faire des efforts pour minimiser l'impact de cette hausse sur la communauté des agricultures et des producteurs. Ces efforts a-t-il dit doivent viser beaucoup plus les petits agriculteurs. Driss Boutaher a ajouté que la cherté des coûts des engrais pousse les fellahs à aller s'approvisionner en semences de contrebande ou du moins à utiliser une quantité inférieure de semences certifiées chose qui se traduit automatiquement par la baisse des rendements et de la production agricole et partant par la réduction de sa marge bénéficiaire face à une concurrence de plus en plus acharnée. Dans sa réponse à la question du député PPS, Aziz Akhennouch a indiqué que les prix des engrais sont libéralisés et suivent l'évolution des prix au niveau du marché international. Il a rappelé que les prix au niveau mondial ont connu une baisse variant entre 1 à 15% par rapport à l'année dernière. Cette révision à la baisse varie selon la composition et la qualité de l'engrais et de la distance du marché producteur. Le ministre a expliqué que les conditions climatiques défavorables ont impacté les prix pour les maintenir à la baisse pour les différents engrais produits par les opérateurs privés soit une baisse de 1 à 17%. Akhennouch a par ailleurs précisé que le marché local reste bien approvisionné (importation des différentes génisses de l'étranger) en engrais et que les tarifs restent abordables. Concernant les pesticides le ministre estime que leurs prix ont connu une baisse allant de 30 à 60%. Sur un autres régiste le député Mohamed Ahnine, du groupe du progrès et démocratie a posé une question sur l'état des routes dans la région Nord-Ouest du pays au ministre de l'Equipement, des transports et de la logistique. L'intervention du député Ahnine a porté sur les mesures et dispositions qu'Aziz Rebbah, ministre du département en question devrait engager pour bâtir les ponts dans la région du Nord du pays. Le député a salué les efforts consentis, notamment ceux portant sur la route n°16 reliant Tétouan à El Hocceima que le Roi Mohamed VI vient d'inaugurer. Mohamed Ahnine a positivement évalué le travail réalisé par le ministère dans la région, notamment le programme consacré au monde rural rappelant que la région Tanger-Tétouan a bénéficié de la première tranche de 70 km déjà. Il a également émis le souhait de voir la deuxième et la troisième tranche finalisées incessamment pour éradiquer au désenclavement du monde rural. Dans sa réponse, Aziz Rebbah a précisé que le taux d'investissement pour la construction des routes dans la région du Nord, notamment Tétouan, Laarach, Chefcheoun et Ouazen a totalisé 2 milliards et 293 millions dirhams entre 2010 et 2013 sans compter le tronçon autoroutier. Le ministre a noté que près de 106 ponts dans cette région figurent au programme national du monde rural. Pour le tronçon autoroutier, il a coûté plus de 2 milliards et 600 millions dirhams pour la partie allant de Tétouan à Chefchaouen. Au total se sont plus de 5 milliards et 117 millions dirhams qui ont été investis dans cette région entre 2010 et 2013 pour le développement de la région nord du pays et ce pour relever le degré de compétitivité de la région dans le pourtour méditerranéen. Quant au député Abdellah Hanti, du même groupe parlementaire, il a plaidé pour la mise en place d'une stratégie claire et adapté pour le développement de l'activité touristique dans la région d'Ouarzazate. Il a rappelé que les villes d'Ouarzazate, Tinghir et Zagora restent des zones touristiques par excellence et que la promotion touristique dans cette région est à même de réduire la pauvreté et l'enclavement de ces villes et créer la dynamique économique nécessaire pour assurer le développement de la région. Lahcen Haddad, ministre du Tourisme a précisé dans sa réponse au député du GPD que l'Etat n'est pas le seul investisseur et que la vision 2020 consacre plus de 97% pour les investissements privés contre 3% pour ceux de l'Etat pour la réalisation des projets touristiques.