Clôture du FIFM Pendant plus d'une semaine, tous les projecteurs étaient braqués sur la ville ocre. Le rideau est tombé sur ces 9 jours de célébration du 7e art samedi dernier au cours d'une cérémonie de clôture riche en émotions, en témoignages et en récompenses. L'occasion pour les neuf membres du jury sous la présidence du vétéran du cinéma, Martin Scorsese, de délibérer sur les films en compétition au cours de cette 13e édition du FIFM. Le FIFM a été marqué par la projection de 15 films d'origines française, américaine, marocaine, espagnole, scandinave dans plusieurs sites cinématographiques, notamment le palais des congrès, Jemaa El Fna, le Colisée, le Mégarama. Et les acteurs et films qui ont permis à Martin Scorsese et ses poulains d'«ouvrir leurs lèvres et leurs cœurs» furent... Le prix de la meilleure interprétation masculine a été attribué à Didier Michon et Slimane Dizi dans le film Fièvres du jeune réalisateur Hicham Ayouch. Un film qui raconte l'histoire de Benjamin, un jeune adolescent tourmenté de 13 ans à qui sa mère, incarcérée, révèle l'identité de son père. Benjamin quitte le foyer social pour aller vivre avec son père inconnu. C'est à la Suédoise Alicia Vikander dans le rôle d'Erika du film Hotell de Lisa Langseth qu'a été décerné le prix de la meilleure interprétation féminine. L'histoire d'une jeune femme heureuse, mais pour qui un jour la vie n'a plus de sens. Elle décide de tout quitter un jour avec quatre amis pour trouver une échappatoire aux fardeaux de la vie en vivant d'hôtels en hôtels. C'est l'italien Andréa Pallora qui a décroché le prix du meilleur metteur en scène par son film Medeas qui narre l'histoire d'un homme austère et travailleur, incapable de concilier son travail et sa vie familiale. Ce qui pousse sa femme à se renfermer sur elle-même et à s'éloigner de leurs 5 enfants. Le prix du jury a été décerné au Cubain Carlos Machado Quintela pour son film The Swimming Pool. Et la grande étoile d'or du festival a été arrachée par le sud-Coréen Lee-Su-Jin dans le film Hang Gon-Ju qui raconte l'histoire d'une jeune lycéenne qui se retrouve impliquée malgré elle dans une histoire sordide. Ce qui l'oblige à s'inscrire dans un autre établissement où son talent d'artiste est détecté par une de ses camarades. Dans la catégorie des cinécoles, le prix du meilleur court métrage a été attribué à Ayoub Lahnoud et Alaa Akaaboune de l'ESAV de Marrakech par le jury cinécoles présidé par le réalisateur marocain Nour-eddine Lakhmari.