En collaboration avec la fondation du grand Ouarzazate et la participation des conseils, municipal et provincial de Ouarzazate et le financement de l'union européenne, le Conseil national des droits de l'homme (CNDH) vient d'organiser récemment un colloque sur « les oasis de Draa et Tafilalet : culture, histoire et développement : quelle stratégie régionale intégrée ? ». Deux journées bien chargées en conférences, ateliers et interventions d'un panel de 40 experts, spécialistes et chercheurs dans les différents domaines patrimoniaux, historiques, architecturaux et anthropologiques de la région du sud-est du Maroc. Après les allocutions des instances organisatrices, Driss Elyazami, président du CNDH, a révélé le pourquoi de ce colloque. « Nous visons à créer un musée qui préserve la mémoire collective de la région du sud-est « Dra-Tafilalet », connue par une riche diversité ethnique, culturelle et écologique. La première journée de ce colloque qui a eu lieu à l'hôtel Berbère palace d'Ouarzazate, a été entamée par une séance introductive dans laquelle Brahim Akdim, doyen de la faculté des lettres de Fès-Saiss, a présenté son thème sur : « les oasis, actualité et choix de développement dans un environnement pressant », ouvert mais aussi sensible et qui se développe selon un système d'équilibre entre les forces des acteurs intervenants. Pour sa part, Mohamed ait Hamza, membre et chercheur à l'IRCAM, a étalé sous forme d'un reportage photos, le patrimoine architectural oasien en mettant en exergue le processus historiques de construction des kasbah du sud, ainsi que les différents changements que celles-ci ont subi en matériaux de construction, (du pisé au béton armé), et en fonction. La plupart d'entre elles sont devenues des gites, hôtels ou encore des auberges, sans oublier l'adaptation juridique des constructions en pisé à la loi régissant l'habitat au Maroc pour ainsi préserver ce patrimoine et permettre aux populations locales de construire avec un matériaux moins cher et efficace dans un environnement oasien très sensible écologiquement. Grosso modo, le reste des interventions ont tourné autour de thèmes préétablis par les organisateurs de ce colloque, à savoir, l'histoire des oasis depuis le début du vingtième siècle et sociologie des oasis, en évoquant les structures sociales, territoriales et communautaires des oasis du sud-est du Maroc. Toutefois, les potentialités patrimoniales des oasis demeurent cet objectif incontournable pour la création du musée oasien et qui englobe, le patrimoine, naturel, agricole, architectural et archéologique de cette région qui nécessite encore plus d'efforts des siens pour la revaloriser . Aziz Laafou Errachidia Fin de la mission de l'agence japonaise JICA L'agence japonaise de développement (JICA) vient d'achever sa mission dans la province d'Errachidia. Une fin qui a mérité une cérémonie radieuse, après quelques années de travail ardent. Lors de cette rencontre, les responsables de la JICA ont remis officiellement le rapport final de cette mission, consistant un projet d'étude sur le développement rural dans la province d'Errachidia. De l'avis de tous, l'apport de la JICA a contribué amplement à différents axes de développement local. Et c'est en présence de Ihico Obata, représentant résidant de l'agence japonaise (JICA) au Maroc et de l'équipe d'étude de la JICA à Errachidia, que cette rencontre a été tenue récemment à la salle Palestine. Parmi les objectifs de ce projet japonais, qui a débuté en février 2009, reste d'épauler les communes rurales de cette province afin qu'elles puissent procéder à l'élaboration de leurs plans communaux de développement (PCD). Cette initiative a permis d'établir cinq PCD, dans les communes de Gourrama, Amellagou, Ghris alouloui, Sidi Ali et Oued Naam et par la même soutenir la province à élaborer son plan provincial de développement rural, ( PPDR), le premier de son genre au Maroc. La JICA a contribué également au renforcement des acteurs sociaux pour réaliser des projets pilotes par le biais des activités génératrices de revenus, issus de produits spécifiquement de terroir, tels des projets sur le henné et sa commercialisation, les dattes, les olives, le tourisme local, l'économie de l'eau, la lutte contre la désertification, la gestion des déchets solides et la sensibilisation environnementale. A la fin de cette rencontre, il a été procédé à l'approbation du PPDR par les deux partenaires Maroco-japonais en s'engageant au renforcement de la cellule de planification provinciale pour le suivi des plans de développement communaux, à travers la province dans les meilleures conditions. La finalité reste ainsi d'atteindre l'objectif escompté en sollicitant la partie japonaise de poursuivre son aide à ces projets et de renforcer le partenariat de la province avec l'université Moulay Ismail pour profiter de l'expérience des universitaires théoriquement et pratiquement dans les différents domaines de développement. A-L Dans une température négative, la clim pour les responsables seulement !! Depuis le début du mois de janvier, le mercure signale des températures négatives dans la province d'Errachidia. Pourtant, les fonctionnaires de la province et des dépendances n'ont pas le droit de bénéficier de la climatisation. Outre les bureaux qui comptent un effectif avoisinant quatre ou cinq fonctionnaires, d'autres bureaux ont même vu la main mise sur leur poste de climatisation. En effet, quatre d'entre eux ont été surpris récemment, et dans cette vague sans précédent de froid, par l'attitude du Pacha, fraichement nommé dans cette ville. Rendant visite au bureau des quatre fonctionnaires, il a décidé de leur « filer » le poste de climatisation pour l'emporter à une destination inconnue ! La vague de froid qui sévit sur la province d'Errachidia depuis plus d'une semaine, est une réelle occasion pour se plaindre du traitement inégalitaire au sein des services de l'administration publique, en l'occurrence l'administration territoriale, qui applique une politique d'ostracisme à l'encontre des fonctionnaires de cette province. Lesquels n'ont jamais eu droit à un climatiseur qui va permettre de modérer la température dans leurs bureaux ou s'entassent parfois plus de 5 fonctionnaires, sans les moindres moyens. Un facteur qui les empêche bien évidemment d'œuvrer pour une rentabilité, à même d'assurer le bon fonctionnement des services administratifs. Et si les responsables, ou disons le clairement, les agents d'autorités ont droit, à eux seuls, à des bureaux spacieux et dotés de tous les matériels nécessaires, dont l'ordinateur souvent jamais utilisé, nombreuses chaises et la climatisation, les autres « petits » fonctionnaires ne peuvent même pas inviter un usager du service administratif à s'asseoir. Et au lieu d'avoir une climatisation qui leur épargne le froid glacial de ces jours-ci et la chaleur qui les accablera dès le moi de mai, ils sont obligés de cotiser pour se procurer un réchaud, s'ils veulent réchauffer leurs corps déjà abimés par la marginalisation. Anas Azizi Ouarzazate Motions législatives et pétitions populaires au cœur d'un débat associatif Comment présenter des motions législatives et comment présenter des pétitions aux pouvoirs publics ? Telles sont les deux questions auxquelles s'attaqueront les participants à une rencontre qui sera organisé ce dimanche 19 février courant à Ouarzazate. Initiée conjointement par le Forum des alternatives du Maroc et le Réseau des associations de Zagora pour la démocratie et le développement (RAZDED), cette rencontre vise à mettre en œuvre les axes de la constitution relatifs notamment à la dynamisation de la démocratie participative. Ce rendez-vous qui sera animé par des spécialistes tels que Ahmed Tozi et Nadir Moumni, s'inscrit dan le cadre d'une série de rencontres qui se tiendront dans sept autres villes outre que Ouarzazate, en l'occurrence Bouaarfa, Nador, Laayoune, Safi, Azilal, Tanger et Tiznit. Les articles 14 et 15 de la constitution stipulent, en effet, le droit des citoyens à présenter des motions législatives qui peuvent être parrainées par des groupes parlementaires, lesquels les transforment en réelles propositions de loi, ainsi que des pétitions populaires à l'endroit des pouvoirs publics, dans le cas de doléances, d'injustices ou de revendication populaire. L'enjeu de la société civile reste ainsi de traduire dans les faits cette teneur qui ne fera que renforcer la démocratie participative, en tant qu'option démocratique alternative de la démocratie représentative. Il s'agit ainsi d'offrir une opportunité aux centaines de participants de plancher sur ces sujets, et débattre des modalités et des moyens à mettre en œuvre, en ayant présent à l'esprit les expériences internationales en la matière. La réflexion portera également sur un processus de plaidoyer sur ce sujet et sur la mobilisation sociale, afin d'accélérer l'inauguration de la loi organique qui organisera la procédure d'exercer ce droit constitutionnel. A-A Jeunesse et sports : Une vraie gabegie à la délégation d'Errachidia Les fonctionnaires de la délégation de la jeunesse et des sports d'Errachidia ne savent plus à quel saint se vouer. Et pour cause, la mauvaise gestion de leur délégation a atteint son paroxysme. Situation qui empire jour après jour depuis plus d'une année, à cause de l'oreille sourde, de l'ex-ministre Moncef Belkhayate qui n'a fait aucun geste pour remédier à cette situation alarmante et qui bloque la bonne marche de l'administration. L'état des lieux est désolant et la situation a été envenimée, par la démission en bloc des responsables de services, le blocage des projets sociaux sportifs, le retrait de la société civile des activités de la jeunesse et sports, le dépouillement des associations de la délégation de leurs moyens de financer leurs activités quotidiennes : ( salle omnisport 15 mille dhs et 1500 dhs du tournoi du mois sacré de ramadan), le blocage des salaires des cadres assistantes des foyers féminins pour plus de six mois. Tous ses dysfonctionnements ont poussé tous les responsables des services à prendre congé de leurs fonctions, par une lettre, dont Al Bayane possède copie, au gouverneur de la province d'Errachidia, sanctionnée par un sit-in qui a groupé tous les employés de la jeunesse et des sports à travers la province. D'après une source bien informée, le délégué et après avoir vidé la délégation de tout son potentiel humain, fait recours au gouverneur de la province d'Errachidia pour lui venir en aide, en le sollicitant à mettre à sa disposition des fonctionnaires de la province, une demande qui n'est guère à sa place puisque le délégué a poussé des fonctionnaires de la province à regagner leurs postes initiaux, après plus de six ans de travail à la délégation de la jeunesse par une lettre pleine de bobards et indigne d'un « sous-responsable » d'un ministère stratégique. Dans ce cadre, les fonctionnaires et la société civile de la jeunesse et sports, dans cette province se sont adressé au nouveau ministre du secteur Mohamed Ouzzine pour venir au secours de cette délégation par la nomination d'un autre responsable digne de cette nomination et de cette province, combien marginalisée Anas Azizi