Le royaume gagne 10 points dans le rapport «Doing Business 2014» Le Maroc a gagné 10 places dans le domaine de l'amélioration du climat des affaires, selon le rapport Doing Business 2014, (une publication conjointe de la Banque mondiale et de la Société financière internationale) rendu public ce mardi 29 octobre. Le royaume occupe ainsi le 87e rang dans le classement mondial sur le climat des affaires dans le monde au titre de l'année 2014. Au classement général, le Maroc est loin devant le Koweït (104e), le Brésil (116e) et l'Algérie (153e). Il est, toutefois, devancé par la Tunisie (51e), l'Azerbaidjan (70e) ou encore le Kosovo (86e). En haut du tableau, on retrouve Singapour, suivi par Hongkong, et la Nouvelle-Zélande. Le pays le moins favorable aux affaires, selon le même rapport, est le Tchad. Le rapport «Doing Business: Comprendre les réglementations pour les petites et moyennes entreprises«, qui marque, cette année, la 11e édition de la série annuelle constate que le Maroc, qui avait reculé de trois points en l'année précédente, enregistre cette année une amélioration au classement, passant de la 97e à la 87e position. Ainsi, le royaume figure parmi les 29 pays cités dans le rapport de la BM, qui ont réalisé des progrès notables en matière d'amélioration du climat des affaires, se félicité le ministère délégué chargé des affaires générales et de la gouvernance dans un communiqué. Au niveau régional, le Maroc a réalisé la deuxième performance au niveau des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA), qui dans leur majorité ont accusé une régression en matière d'amélioration du climat des affaires. Cette performance, souligne le ministère, est à mettre à l'actif des réformes entreprises par le gouvernement, notamment en matière de facilitation des procédures de création d'entreprises, de transfert de la propriété et du commerce transfrontalier, et d'adoption de la déclaration et du paiement électroniques. A travers ces réformes, le gouvernement entend favoriser un climat économique et administratif apte à renforcer davantage l'attractivité du Maroc en matière d'investissements étrangers et à encourager les investissements nationaux en vue d'améliorer la productivité et la compétitivité de l'entreprise marocaine, tous genres confondus, lui permettant ainsi de contribuer au développement économique du pays et à la création d'opportunités d'emploi. La majorité des réformes a été entreprise dans le cadre du Comité national de l'environnement des affaires (CNEA), présidé par le chef du gouvernement, en partenariat avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et avec la contribution des départements ministériels concernés et des partenaires du secteur privé. Le climat des affaires s'améliorera davantage au pays après l'entrée en vigueur des décrets relatifs aux permis de construire, et l'application à partir du 1er janvier du nouveau décret sur les marchés publics. La BM salue les progrès au Maroc La dernière édition du rapport «Doing Business» du groupe de la Banque mondiale (BM), rendu publique lundi à Washington, salue les progrès réalisés par le Maroc en matière de réglementation facilitant la création d'entreprises, leur enregistrement, et la fiscalité y afférente. «Le Maroc a rendu plus aisé la création d'entreprises en réduisant leurs frais d'enregistrement et en éliminant le capital minimum requis pour les Sociétés à Responsabilité Limitée (SARL)», se félicite ce rapport annuel de référence. L'étude du groupe de la Banque mondiale relève également que le Royaume a facilité le transfert de propriété des entreprises et des sociétés en réduisant le temps d'enregistrement de l'acte de transfert de propriété. Les réformes mises en œuvre par le Maroc en la matière, poursuit-on de même source, ont également facilité la procédure de paiement d'impôts pour les entreprises notamment à travers l'usage d'un système électronique de dépôt et de paiement des cotisations à la sécurité sociale. Le rapport «Doing Business», réalisé conjointement par l'institution de Washington et la Société financière internationale (SFI), filiale du groupe de la Banque mondiale, mesure la facilité avec laquelle il est possible de créer et d'exploiter une entreprise locale dans 189 économies à travers le monde. Cette étude annuelle analyse les réglementations d'une économie qui ont un impact sur les entreprises au cours de leur cycle de vie, ce qui inclut leur création et leur gestion, le commerce transfrontalier, le paiement des taxes et impôts et la protection des investisseurs. Rythme accéléré des réformes Durant la période 2012-13, examinée par l'actuelle édition de «Doing Business», les gouvernements du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord ont continué de faire face à des défis complexes dans l'amélioration de la réglementation des affaires, alors qu'ils sont aux prises avec des troubles politiques et civils. La Syrie est ainsi l'économie dont l'environnement réglementaire s'est le plus détérioré lors de cette période, selon la même source. L'étude de la BM constate, par ailleurs, que les gouvernements à travers le monde ont sensiblement accéléré le rythme d'amélioration de la réglementation des affaires dans 114 économies l'année dernière, une progression de 18% par rapport à 2011-12, créant ainsi les bases pour le développement de l'activité des entrepreneurs locaux. Le rapport a relevé 238 réformes de la réglementation des affaires au cours de l'année dernière, tout en constatant que le rythme des réformes de la réglementation des affaires continue de s'accélérer à la suite de la crise financière de 2008-09. Le rapport note ainsi que de nombreux pays d'Afrique subsaharienne sont engagés dans des réformes visant non seulement à réduire les réglementations contraignantes mais aussi à créer des institutions juridiques plus solides. «Un meilleur climat des affaires permet aux entrepreneurs de développer leur entreprise et de réinvestir dans leurs communautés, ce qui est essentiel à la croissance économique aussi bien locale que mondiale», a déclaré, à cette occasion, le président du Groupe de la Banque mondiale, Jim Yong Kim. Le Maroc a gagné 10 places dans le domaine de l'amélioration du climat des affaires, selon le rapport Doing Business 2014, (une publication conjointe de la Banque mondiale et de la Société financière internationale) rendu public ce mardi 29 octobre. Le royaume occupe ainsi le 87e rang dans le classement mondial sur le climat des affaires dans le monde au titre de l'année 2014. Au classement général, le Maroc est loin devant le Koweït (104e), le Brésil (116e) et l'Algérie (153e). Il est, toutefois, devancé par la Tunisie (51e), l'Azerbaidjan (70e) ou encore le Kosovo (86e). En haut du tableau, on retrouve Singapour, suivi par Hongkong, et la Nouvelle-Zélande. Le pays le moins favorable aux affaires, selon le même rapport, est le Tchad. Le rapport «Doing Business: Comprendre les réglementations pour les petites et moyennes entreprises«, qui marque, cette année, la 11e édition de la série annuelle constate que le Maroc, qui avait reculé de trois points en l'année précédente, enregistre cette année une amélioration au classement, passant de la 97e à la 87e position. Ainsi, le royaume figure parmi les 29 pays cités dans le rapport de la BM, qui ont réalisé des progrès notables en matière d'amélioration du climat des affaires, se félicité le ministère délégué chargé des affaires générales et de la gouvernance dans un communiqué. Au niveau régional, le Maroc a réalisé la deuxième performance au niveau des pays du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord (MENA), qui dans leur majorité ont accusé une régression en matière d'amélioration du climat des affaires. Cette performance, souligne le ministère, est à mettre à l'actif des réformes entreprises par le gouvernement, notamment en matière de facilitation des procédures de création d'entreprises, de transfert de la propriété et du commerce transfrontalier, et d'adoption de la déclaration et du paiement électroniques. A travers ces réformes, le gouvernement entend favoriser un climat économique et administratif apte à renforcer davantage l'attractivité du Maroc en matière d'investissements étrangers et à encourager les investissements nationaux en vue d'améliorer la productivité et la compétitivité de l'entreprise marocaine, tous genres confondus, lui permettant ainsi de contribuer au développement économique du pays et à la création d'opportunités d'emploi. La majorité des réformes a été entreprise dans le cadre du Comité national de l'environnement des affaires (CNEA), présidé par le chef du gouvernement, en partenariat avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et avec la contribution des départements ministériels concernés et des partenaires du secteur privé. Le climat des affaires s'améliorera davantage au pays après l'entrée en vigueur des décrets relatifs aux permis de construire, et l'application à partir du 1er janvier du nouveau décret sur les marchés publics.