du taux de contentialité Le secteur bancaire marocain enregistre une croissance des dépôts de 5% entre juin 2012 et juin 2013 contre 2% entre 2011 et 2012. En revanche, les crédits s'affichent en net ralentissement. Les crédits sont en croissance de seulement 3% entre juin 2012 et juin 2013 ( vs +16% entre 2006 et 2011 et +5% entre 2011 et 2012. Du coup, le déficit Dépôt-Crédit atteint 46 milliards DH à fin juin 2013 contre 50 milliards DH à fin décembre 2012 (vs un excédent de 103 milliards DH à fin décembre 2006) De son côté, le ratio de transformation (des dépôts en crédits) atteint 107% au 30 juin 2013 (contre 108% en 2012 et 76% en 2006). Toutefois, le taux de contentialité du secteur bancaire a baissé de 19,62% en 2004 à 4,99% en 2012 grâce à la croissance soutenue des crédits et à l'environnement économique favorable sur la période. En revanche, au terme du premier semestre 2013, ce taux de contentialité s'est dégradé atteignant 5,43% (+44 points de base par rapport à décembre 2012. ... Mais hausse de 1,8% des ressources à 664,4 milliards DH A fin 2012, les ressources des banques commerciales se sont accrues de 1,8% avec un solde de 644,4 milliards DH. La structure des ressources des banques présente une prédominance des dépôts de la clientèle à 91,8% en léger retrait de 20 pdb par rapport à 2011. Cette baisse s'explique par la diminution des DAT de 4,3% à 132,1 milliards DH ainsi que la baisse des autres dépôts et comptes créditeurs de 10,6% à 25,2 milliards DH. La ventilation des dépôts de la clientèle fait ressortir une légère hausse de la contribution des ressources non rémunérées à 54,9% en 2012 contre 54% en 2011. Ceci s'explique notamment par une performance des comptes chèques en croissance annuelle de 4,4% ainsi que la croissance des comptes courants de 2,2% dont la part demeure quasiment stable en comparaison au total ressources soit 15,5%. Les comptes d'épargne affichent une hausse de 7,7% à 81 milliards DH soit 12,6% de la structure des ressources. Les titres de créances émis consolident leur part dans le total ressources des banques commerciales à 51,9 milliards DH soit une croissance de 4,7%. Centrale laitière : progression de 2,7% du CA consolidé à 3.320 millions DH Au cours du premier semestre 2013, Centrale laitière, filiale marocaine du groupe Danone, affiche un chiffre d'affaires consolidé en hausse de 2,7% à 3.320 millions DH. Cette évolution intègre une croissance de 3% du lait et de 3,9% des produits fromages grâce notamment au succès de JEBLY fromage frais, tandis que les produits laitiers frais sont restés constants. A l'opposé, l'excédent brut d'exploitation courant consolidé régresse de 19,7% à 460 millions DH, en raison notamment de l'inflation des énergies et sa répercussion sur les tarifs de transport, suite à l'augmentation des prix survenue en juin 2012; et les charges liées à la mise à niveaux des plateformes industrielles et logistiques. Les analystes de BMCE Capital constatent une dégradation du RNPG qui s'effiloche de 82,3% à 47 millions DH. Cette évolution s'explique, selon BMCE Capital, par la non-récurrence des plus-values exceptionnelles réalisées en 2012, comprenant (i) le produit de cession du terrain Ain Borja de 21 millions DH et (ii) l'encaissement des dividendes des sociétés non consolidées (Les Textiles ainsi que le boni de liquidation de SOGEMO). Profit warning : Fenie Brossette annonce un résultat semestriel négatif La société Fenie Brossette annonce un profit warning pour ce premier semestre 2013. La société annonce dans un communiqué une baisse de 18% de son chiffre d'affaires. Cette situation, indique le communiqué, s'explique par le ralentissement de la croissance économique des activités du secteur du BTP et le manque de liquidités sur le marché, conduisant la société à une plus grande prudence dans l'octroi des crédits clients. De plus, les investissements consentis, dans le cadre de la diversification de ses activités, à Tit Mellil et à Agadir, ont affecté les charges de structure et les charges financières de la société. Sous les effets conjugués de la conjoncture et des investissements, la société prévoit un résultat net négatif. Toutefois, grâce à la qualité de ses partenariats et le renforcement de sa couverture géographique au Maroc et en Afrique subsaharienne, le management de Fenie Brossette demeure confiant quant à la solidité des fondamentaux et la poursuite de son développement sur le court et moyen terme. Zellidja annonce des résultats déficitaires, affecté par SFPZ L'évolution de l'activité de la société Zellidja a été affectée durant le premier semestre 2013 par les difficultés qu'a connu sa filiale la Société des Fonderies de Plomb de Zellidja « SFPZ » dont l'activité est suspendue depuis juillet 2012. Le communiqué de la société, annonçant ce profit warning, indique que SFPZ demeure confrontée depuis le début de l'année 2012 à une conjoncture très difficile liée notamment à la rareté des matières premières aggravée par le changement de la réglementation relative à l'importation des matières secondaires. Ces contraintes ont lourdement pénalisé l'activité de la société engendrant ainsi des résultats déficitaires. Dans ce contexte et compte tenu des difficultés financières de SFPZ, Zellidja prévoit un résultat négatif lié essentiellement à la constatation d'une provision des avances accordées à SFPZ. Par ailleurs, la société continue à soutenir SFPZ afin de faire face à cette situation. Investissement : conférence à Londres sur les IDE dans les pays arabes Une conférence internationale sur l'investissement dans les pays arabes en transition, devait entamer ses travaux ce lundi à Londres. Organisée par la présidence du G8 (Royaume-Uni) dans le cadre du partenariat de Deauville, cette conférence devra réunir des ministres et des hommes d'affaires des pays les plus industrialisés (Etats-Unis, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Canada, Japon, Italie et Russie), de l'UE et leurs partenaires régionaux (Koweït, Turquie, Qatar, Arabie Saoudite et Emirats Arabes Unis). Des représentants des grandes institutions financières internationales et régionales ainsi que des pays de la région MENA doivent aussi prendre part à la conférence de Londres appelée à examiner les moyens de surmonter les obstacles empêchant les investissements dans certains pays arabes notamment ceux qui connaissent une transition politique et économique difficile (Egypte, Tunisie, Libye, Yémen...). Cette rencontre intervient deux ans après le lancement du partenariat de Deauville lors du Sommet du G8 de 2011.