de Distribution «SDTM» Barid Al-Maghrib aurait obtenu l'autorisation du chef du gouvernement pour le rachat de la Société de distribution et de transport de marchandises et de messagerie -SDTM-. Le prix d'acquisition s'élèverait à 103,1 millions DH et la transaction aurait été conclue via le rachat des parts détenues dans SDTM par la société ONB ainsi que par deux particuliers. Cette opération s'inscrit dans le sillage de la stratégie de développement de Poste Maroc visant le renforcement de son positionnement dans le secteur de la messagerie et la montée en puissance de son activité logistique. Barid Al-Maghrib compte fusionner son pôle AMANA messagerie nationale, couvrant les métiers de la Messagerie Express, de la course urgente, de l'affrètement et de la logistique avec SDTM afin de créer une entité leader du secteur. A noter que SDTM détient 15% des parts de marché, dispose d'un réseau de 35 agences et de 8 plateformes régionales à travers le royaume et possède une flotte de près de 200 véhicules. Près de 4 millions de colis transitent ainsi chaque année par la société qui emploie actuellement 450 personnes. Brasseries du Maroc: repli de 9,4% du CA semestriel à 1,11 milliard DH Brasseries du Maroc -SBM- affiche au premier semestre 2013 une baisse de 13,4% du volume des ventes à 394.534 hectolitres. Le chiffre d'affaires consolidé se replie de 9,4% à 1.119,9 millions DH. Selon les analystes financiers de BMCE Capital, le résultat d'exploitation consolidé se déprécie, quant à lui, de 29,0% à 194,3 millions DH, réduisant la marge opérationnelle de 4,8 points à 17,3%. Pour sa part, le résultat net part du Groupe perd, 30,5% à 127,6 millions DH. La marge nette passe ainsi de 14,9% au S1-2012 à 11,4% au 30 juin 2013. En social, l'EBIT s'effiloche de 24,7% à 170,2, millions DH tandis que la capacité bénéficiaire recule de 17,8% à 169,8 millions DH au premier semestre 2013. Côté perspectives, le Groupe SBM s'attend, expliquent ces mêmes analystes, à un retrait des réalisations 2013 par rapport à 2012. Le premier brasseur du pays semble pâtir de l'effet combiné de l'augmentation de la TIC, du coût du marquage fiscal sécurisé ainsi que de la coïncidence des mois de Chaâbane et de Ramadan avec la saison estivale. Marché obligataire: recours intensif du Trésor au marché intérieur L'argentier de l'Etat satisfait plus de 80% de ses besoins mensuels annoncés en début de période, soit un montant de 12,8 milliards DH. Ce début du deuxième semestre 2013 connaît un engouement intensif du Trésor au marché, constatent les analystes d'Attijari Intermediation. En effet, les soumissions des opérateurs de marché connaissent une nette amélioration, soutenues par des conditions de liquidités satisfaisantes au niveau du marché monétaire. Elles ont atteint, au cours de cette séance, plus de 13,2 milliards DH orientés vers des maturités de la courbe primaire. Cependant, cette souscription s'est opérée avec de légères hausses des taux obligataires qui ont dépassé les 7 points de base pour la maturité 15 ans et 6 pbs pour la maturité 5 ans. Par ailleurs, afin d'augmenter la duration de son portefeuille dans une volonté de s'aligner aux recommandations des grandes institutions internationales, notamment le FMI, le Trésor diversifie ses souscriptions et lève 1 milliard DH sur la ligne 15 ans d'échéance août 2028. Marché monétaire: des taux qui renouent Les taux monétaires se sont nettement détendus cette semaine et reviennent osciller aux encablures des 3,07% soit 5 pbs en moins que la semaine précédente. En effet, après de légères perturbations sans grande incidence sur l'équilibre du marché, les taux renouent avec leurs niveaux d'équilibre, soutenus principalement par les placements de l'argentier de l'Etat et l'interventionnisme de BAM, notent Attijari Intermediation. En effet, le Trésor renoue avec les placements à blanc et avec prise en pension. La moyenne investie quotidiennement ressort à 1,1 milliard DH, un montant qui demeure, néanmoins, inférieur à la moyenne constatée un mois auparavant. A noter que Bank Al Maghrib a satisfait plus de 80% de la demande bancaire à travers les avances à 7 jours. Le montant injecté s'élève à 71 milliards DH, dont 51 milliards à travers les avances à 7 jours sur appels d'offres au taux de 3%, 14 milliards par le biais des opérations de pension livrée à 3 mois et 6 milliards au titre d'une opération de prêts garantis sur 3 mois.