Grand El Jadida En raison du jeûne, les Marocains ont dû reporter leurs vacances. Maintenant que le Ramadan a bouclé sa boucle, les vacances d'été auront droit de cité en ce début du mois d'août où la chaleur atteint des seuils insupportables. Ainsi, les plages ont repris du service juste après le premier jour de l'Aïd el-fitr marquant la fin du mois de jeûne célébrée vendredi au Maroc et un peu partout dans le monde musulman. Et c'est déjà l'affluence sur les plages, comme nous avons pu le constater à travers plusieurs stations balnéaires d'El Jadida, déjà prêtes à renouer avec la baignade et la bronzette. Les plages jdidies ont enregistré ce week-end une véritable ruée des estivants. Cette grande affluence, due à la canicule a été observée notamment sur le Deauville, Sidi Bouzid et sur El Haouzia où des milliers de baigneurs ont investi ces sites charmants, profitant au maximum de ces deux journées du week- end. Face à cette ruée de baigneurs, et en l'absence de tout communiqué officiel de la Protection civile (une négligeance incompréhensible), les secouristes n'ont pas chômé puisque pour la seule journée du samedi, plusieurs imprudents se sont noyés dont deux n'ont pas été sauvés. D'autres, par contre, ont été sauvés d'une mort certaine au niveau des plages d'El Jadida et de Sidi Bouzid. De milliers d'estivants ont profité, donc, de la montée sensible du mercure, pour envahir la ville d'El Jadida. Cette année, la ville enregistre une affluence inégalable. Les estivants, venus de toute part, l'ont envahie. Un record ! De ce fait, la population d'El Jadida a triplé. Voire quadruplé durant ces premières semaines de ce mois d'août. Les vagues de chaleurs qui ont sévi, ces derniers temps, y sont certainement pour beaucoup. Les estivants, de l'intérieur du Maroc, sont venus à la recherche de la fraîcheur de la mer et de températures plus clémentes. Le jour, les parasols s'étalent par centaines autour d'un fourmillement de baigneurs de tout âge et la nuit, les plages éclairées attirent la grande foule qui profite de ces brises d'air fraiches qui soufflent en ce moment. La grande affluence des visiteurs est aussi perceptible au niveau de la circulation qui devient suffoquante. Le soir, elle devient vraiment impossible. Pour un trajet de 10 minutes, il faut prévoir, en ce temps, plus d'une heure. Un état qui éreinte les policiers mobilisés en très grand pour éviter les embouteillages. Certains évitent de se servir de leurs voitures. Surtout dans toutes les avenues du centre-ville. Et même si la mobilisation des agents de la circulation, renforcés, en la circonstance, par des éléments du corps urbain et des unités d'intervention rapide, est générale, les bouchons et les télescopages sont très fréquents. Les parkings de stationnement n'arrivent plus à contenir l'invasion des voitures. La station balnéaire de Sidi Bouzid et la plage d'El Haouzia sont aussi pleines à ncraquer. Les stations touristiques, à leur tour, affichent le plein. Ils des marocains de l'intérieur, des étrangers et des Rme. Ils viennent, certes, pour bronzer et se baigner. Mais les deux grandioses manifestations internationales, la tenue du prestigieux du Moussem de Moulay Abdellah et de Jawharat Al Hayat, ne sont pas étrangères à cet engouement des visiteurs. Vivre les moments intenses de ces deux événements agréables, il est sûr et certain qu' « on ne bronzera pas idiot ». Les étrangers, ils sont de toutes les nationalités. Des Français (des habituels), des Suisses, des Allemands, des Espagnols, des Anglais et des Suédois. Mais aussi des Japonais, des Turcs, des Coréens, des Chinois et des pays du Golf. La ville et ses voisinages sont débordés. La ville, au grand bonheur des commerçants et des restaurateurs, sont débordés. Et de nombreuses dispositions de sécurité et de propreté s'avèrent plus que nécessaires. Ces lacunes risquent de ternir l'image d'une ville et d'une région disposant de diverses richesses touristiques et culturelles. On ne peut ne pas rendre un vibrant hommage au gouverneur de la province qui a su donner, intelligement, cet élan à cette région touristique, par excellence, qui a su, depuis son investiture, lui insuffler le sang de la renaissance par la mise sur pied de manifestations culturelles, sportives et touristiques lui ont rendu ce rayonnement perdu. Celui d'Abdelkébir Khatibi, Driss Chraïbi, Châbia Talal, Mohamed Afifi et de tant d'autres artistes. Il reste aux collectivités locales de suivre en s'imprégnant dans cet acheminement visant à exporter le produit local.