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Le premier week-end à Paris !
Le livre de Paris (1)
Publié dans Albayane le 26 - 06 - 2013

Le livre de Paris (1)
C'était un dimanche, je me rappelle bien. Un dimanche qui n'est pas comme les autres jours. Puisque ce dimanche là qui datait de 1982, j'ai décidé pour la première fois de ma vie d'allez vers l'Europe, ou plutôt d'aller vers la France et visiter quelques pays de l'Europe après. Allez en France pour continuer mes études supérieures en sociologie. Cette discipline académique qui m'attirait tant dans les années quatre-vingts.
Ces années qui étaient pleines de rêves. Les rêves d'être un sociologue comme le maitre Abdelkébir Katibi, et d'être en même temps un romancier comme Kateb Yacine .c'étaient bien des rêves .Mais des rêves qui nous poussent, nous les jeunes étudiants marocains dans ce beau temps, à doubler les forces pour être à la hauteur de toutes nos ambitions. C'était bien un dimanche où j'avais pris le train avec un de mes amis pour allez en France. Lui vers Paris , moi vers Strasbourg .C'est pour cela que je décidais d'aller avec lui pour voir Paris et passer un bon week-end entre ses lieux avant de reprendre la route de nouveau pour allez à Strasbourg .Là où mon destin a été écrit .
Le trajet vers la France était plein de belles surprises pour nous, surtout avec la rencontre des belles jeunes femmes européennes .D'abord les espagnoles, puis les françaises. Quelles joies étaient marquées dans nos cœurs et quels plaisirs ardents qui étaient marqués dans nos corps .Ces belles jeunes femmes nous ont rendus fous ou presque fous. C'était le temps de la jeunesse et de la folie comme a dit le célèbre chanteur Aznavour dans ses chansons et surtout dans la chanson « La bohème » où sa voix chaleureuse déclare à tous les jeunes hommes comme nous « On était jeune, On était fou».
Après Madrid, la ville espagnole, voilà Paris, la plus belle ville française de tous les temps, qui nous accueillait avec tant de chaleur, la chaleur qui appartenait à la sympathie non l'autre qui appartenait à l'enfer .Car Paris n'était jamais la ville des autres, elle était depuis toujours la ville de tous. La ville des poètes, des rêveurs, des riches et des pauvres. La ville où tout le monde peut trouver sa joie de vivre et son plaisir de continuer la vie avec tant de rêves.


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