A la veille du 1er mai, le gouvernement dresse le bilan du Dialogue social    Des députés britanniques appellent Londres à reconnaître la marocanité du Sahara    Les investissements touristiques continuent d'affluer à Taghazout    Trésor : 44,2 MMDH de levées brutes à fin mars 2025    Industries manufacturières : légère hausse de l'indice des prix à la production    Formation aux métiers de la santé: un nouvel acteur entre en scène    Les prévisions du mercredi 30 avril    Averses orageuses, chute de grêle et rafales de vent dans plusieurs provinces    Le Maroc à l'honneur à la foire de Paris du 30 avril au 11 mai    Bourita s'entretient avec le président du Congrès et du Sénat colombiens    Hajj : les Habous appellent à la vigilance    Aéroports marocains : reprise normale des opérations d'enregistrement et d'embarquement    Eurobonds : Le timing de la levée de 2 milliards d'euros était-il opportun pour le Maroc ?    Les ministres des Affaires étrangères des BRICS réaffirment depuis le Brésil leur engagement en faveur d'un monde plus juste face aux turbulences internationales croissantes    Chine-USA : De la politique anxiogène à la politique draconienne    Dépenses militaires : Le Maroc poursuit la modernisation de ses forces armées    CAN(f) futsal Maroc 25 / Ce mercredi : Soirée de la Finale !    1⁄2 Finale LDC UEFA : Barça vs Inter ou l'opposition entre deux styles à l'antipode !    1⁄2 LDC - Asie : Bounou éliminé !    Xi Jinping : La Chine détient les "trois clés" de la renaissance de l'intelligence artificielle    Football africain : la profession d'agent en quête de restructuration face aux défis mondiaux    Ligne de sable, ligne de vérité : quand le Maroc confronte la diplomatie de l'illusion    Le Maroc... Une puissance tranquille qui conduit le développement en Afrique, loin de l'arrogance    Les pays du Sahel saluent l'initiative du Roi Mohammed VI et la considèrent comme une porte d'entrée vers le développement et l'ouverture    Visas : TLScontact renforce ses mesures antifraude    Visas pour la France : TLS généralise l'attribution automatique des RDV    Le marché des anticancéreux est-il une manne pour les laboratoires pharmaceutiques et un gouffre financier pour l'AMO ?    Emploi : Akhannouch préside une réunion de suivi de la mise en œuvre de la Feuille de route    Myriam Bouayad Amine : "Promouvoir la diversité de l'humour et les talents émergents"    L'écrivaine franco-marocaine Leïla Slimani membre du Jury du Festival de Cannes    Madrastna : Des compétitions artistiques régionales dans 12 régions du Maroc    Rabat : le SIEL franchit le cap des 400.000 visiteurs    Rires et révélations : Paul Dewandre revient avec Mars vs Vénus 2.0 au Maroc    Le réseau énergétique espagnol « exclut une cyberattaque comme cause de la panne »    Canada : Le libéral Mark Carney remporte les législatives    Le Burkina Faso salue l'engagement de S.M. le Roi pour la coopération Sud-Sud    Marsa Maroc primée aux trophées de la Fondation Diplomatique    Approbation de 346 documents d'urbanisme depuis le début de l'actuel mandat gouvernemental    Plages : 93% des eaux de baignade conformes aux normes de qualité    Panne d'électricité en Espagne: réunion extraordinaire du conseil de sécurité nationale    USA/Immigration: Donald Trump signe un décret sur les « villes sanctuaires »    Arsenal - PSG : un choc explosif pour une place en finale de LdC    Foot: Le WAC mettra fin au contrat de Mokwena en fin de saison    El Yaacoubi : Les caméras de surveillance et les billets numériques renforcent la lutte contre la violence dans les stades    Quand la panne en Espagne et Portugal rappelle le « kit de survie » européen    SIEL 2025 : Les enfants parlementaires plaident pour une justice adaptée aux enfants    24 pays se donnent rendez-vous au STLOUIS'DOCS    ''Jazzin' Rock'' : Quand le rock se réinvente en jazz à Casablanca    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'hôpital de tous les dangers
Insécurité aux urgences
Publié dans Albayane le 09 - 06 - 2013


Insécurité aux urgences
Le service des urgences de l'hôpital Ibn Sina de Rabat a vécu la semaine dernière des moments terribles, de terreur, de peur quand une bande composée de 15 individus a soudainement fait irruption au service des urgences pour traquer un patient présentant plusieurs blessures sur son corps et qui était venu aux urgences quelques moments plus tôt pour être soigné.
Une situation inadmissible
Les assaillants ont commencés a chercher le blessé au niveau des différentes salles de soins sans tenir compte de l'opposition et du refus des personnels soignants et des citoyens présents aux urgences pour des besoins de soins. Pour cette horde d'une même famille, dont certains étaient armés de longs couteaux, la seule préoccupation, le seul objectif c'est de mettre la main sur le blessé. Ils sont arrivés à le localiser et une confrontation violente s'en est suivie au cours de laquelle le blessé a pu désarmer un assaillant et a lui porter un coups, cette scène digne d'un film de terreur a provoqué un mouvement de panique et d'effroi parmi les patients présents aux urgences cette nuit et les professionnels de santé de garde qui ont vécu des moments difficiles. La situation a été maitrisée grâce à l'intervention des forces de l'ordre qui sont venus sitôt alertés aux urgences ou ils ont aussitôt mis hors de nuire ces agresseurs dont six d'entre eux furent arrêtés et présentés au poste de police de permanence. Selon les informations recueillies après cette arrestation, il ressort que cette rixe qui a causé plusieurs blessés , mais qui aurait pu s'achever par des drames irréversibles résulte d'un malentendu entre le gardien de nuit qui a demandé à un jeune de ne pas garer sa voiture sur une aire réservée à un autre client , ce qui n'a pas plu au jeune qui a agressé le gardien avec l'aide de quelques amis , mais le gardien n'est pas resté les bras croisés et a porté des coups au jeune. La famille de ce jeune a voulu a tout prix se venger et a poursuivi ce dernier à la trace jusqu'aux urgences et ce qui devait arriver, arriva.
Insécurité et violence à l'hôpital
Face a cette agression on ne peut que condamner avec la plus grande fermeté l'insécurité a laquelle sont quotidiennement confrontés certains hôpitaux , plus particulièrement ceux qui sont situés dans des quartiers chauds a forte densité démographique ou se mêle à la fois l'habitat insalubre , le chômage , la prostitution , les drogues , les dealers , un terreau fertile pour des agressions , des disputes à l'arme blanche qui finissent le plus souvent aux urgences les plus proches . Cette agression , la énième du genre dont sont victimes les hôpitaux , pose de nouveau la question de la sécurité au niveau des structures hospitalières. On se souvient tous de l'agression a l'arme blanche perpétrée par trois individus survenue a l'hôpital Moulay Youssef de Casablanca le Mardi 7 Mai 2013 , au cours de laquelle une patiente hospitalisée et une infirmière du service de chirurgie furent délestées de leurs téléphones portables.
Dérive dangereuse
Il est évident que c'est le genre de situation qui interpelle , qui ne peut laisser insensible surtout qu'il s'agit d'un hôpital, c'est pourquoi on déplore qu'un tel déferlement de violence puisse avoir lieu dans un établissement de soins et de surcroit dans un service d'accueil d'urgences, assurant un service public 24h/24, de jour comme de nuit. Il est clair que les services d'urgence, de par leur activités continues, la diversité des cas et des clients auxquels ils doivent faire face dont des accidentés de la route, agressions, ivrognes, drogués , SDF....
Des demandes de soins nombreuses et chacun désire être traité en premier au moment ou il y a un problème d'effectifs en ce qui concerne les médecins et les infirmiers, ce qui induit une charge de travail rebutante a laquelle sont quotidiennement confrontés les professionnels de santé. A la longue et surtout la nuit et face à l'agressivité manifeste dont font preuve certains malades et leurs familles envers le médecin et les infirmiers, le climat fini par devenir très tendu , ce qui abouti fatalement et inévitablement aux injures, aux menaces et même souvent des agressions physiques dont les premières victimes sont les médecins et les infirmiers , ce qui bien entendu pose un réel problème de sécurité au niveau de nos structures hospitalières ..
Le droit à l a sécurité
Il est évident que c'est le genre de situation qui interpelle , qui ne peut laisser insensible surtout qu'il s'agit d'un hôpital, c'est pourquoi on déplore qu'un tel déferlement de violence puisse avoir lieu dans un établissement de soins et de surcroit dans un service d'accueil d'urgences, assurant un service public 24h/24, de jour comme de nuit. Il est clair que les services d'urgence, de par leur activités continues, la diversité des cas et des clients auxquels ils doivent faire face dont des accidentés de la route, agressions, ivrognes, drogués , SDF....
Des demandes de soins nombreuses et chacun désire être traité en premier au moment ou il y a un problème d'effectifs en ce qui concerne les médecins et les infirmiers, ce qui induit une charge de travail rebutante a laquelle sont quotidiennement confrontés les professionnels de santé. A la longue et surtout la nuit et face à l'agressivité manifeste dont font preuve certains malades et leurs familles envers le médecin et les infirmiers, le climat fini par devenir très tendu , ce qui abouti fatalement et inévitablement aux injures, aux menaces et même souvent des agressions physiques dont les premières victimes sont les médecins et les infirmiers , ce qui bien entendu pose un réel problème de sécurité au niveau de nos structures hospitalières ..
Il faut rappeler que ce genre de situation n'existait pas autrefois , c'est-à-dire dans les années 80 et 90 , il y avait toujours un agent de police et un agent des forces auxiliaires en fraction à l'hôpital ou aux urgences , ce qui dissuadé bien des énergumènes qui une fois à l'hôpital considèrent n'avoir que des droits et pas de devoirs, ce qui fatalement fini toujours par créer un climat délétère, des insultes, des injures et des menaces ...
Aujourd'hui malheureusement cette présence synonyme de sécurité, d'ordre, de quiétude n'est plus assurée par les agents de police, ce qui ouvre des brèches à l'insécurité dont pâtissent certains hôpitaux. Devant toutes ces formes de dérapage, de menaces et d'insécurité et de violence, l'administration de l'hôpital est tenue de protéger les professionnels de santé ( médecins- infirmiers ) contre toutes les formes d'agressions, de menaces, outrages, insultes ou attaques dont ils peuvent faire l'objet dans l'exercice de leurs fonctions, mais comme dit l'adage : «la plus belle femme au monde ne peut donner que ce qu'elle a» Il y a des agents de sécurité qui sont employés par des sociétés privées , mais les pauvres ils sont toujours dépassés par les événements car leur pouvoirs d'actions sont limités et eux-mêmes font souvent les frais des excités. Aujourd'hui, il n'est plus permis de rester les bras croisés et de regarder en spectateurs passifs ce qui se déroule sous nos yeux au moment ou les professionnels de santé toute catégorie et grade confondus ne cessent de tirer la sonnette d'alarme sur cette dérive. Il ne s'agit pas de mettre un policier à coté de chaque médecin ou infirmier, ou de poser des caméras partout aux urgences , mais les pouvoirs publics doivent impérativement intervenir et œuvrer à la limitation du phénomène qui commence à prendre de l'ampleur au sein de certains hôpitaux.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.