Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
La lettre Royale salue la confiance absolue de la BAD dans les choix et la politique de développement du Maroc 48es Assemblées annuelles de la BAD à Marrakech
48es Assemblées annuelles de la BAD à Marrakech «La stratégie à long terme que la BAD vient d'adopter répond tout à fait à l'impératif du renforcement de l'appui aux pays africains. Nous nous en félicitons, et estimons que cette stratégie est à même de promouvoir une croissance inclusive et de faciliter une transition progressive vers l'économie verte. L'inclusivité et la durabilité, érigées par la BAD en priorités absolues, sont les leviers fondamentaux de toute véritable transformation structurelle des économies africaines». Ces propos contenus dans la lettre Royale sont hautement significatifs. Depuis 1970, la BAD a financé plus d'une centaine de projets pour un montant totalisant les 10 milliards de dollars. Dans sa lettre adressée jeudi aux participants aux 48es Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), le Roi Mohamed VI a souligné que l'Afrique peut se prévaloir d'importants atouts. Le Continent, indique la lettre royale présentée par Mohamed Kabbaj, conseiller du Roi, est, d'abord, riche de son vivier humain, avec une population, jeune, en forte croissance et de plus en plus formée...Il est également riche de ses abondantes ressources naturelles dont, en particulier, les hydrocarbures et les minerais. Enfin, «notre Continent est riche de son potentiel de développement économique et social. D'où l'engouement sans précédent pour l'Afrique qui se présente comme une alternative plus qu'attrayante en termes de partenariat et de croissance économique. Dans cette configuration, la voie est désormais pavée pour que l'Afrique s'inscrive durablement dans une croissance inclusive, sous réserve de relever de manière audacieuse les grands défis de notre Continent». Partant du choix du thème central des débats de la BAD, en l'occurrence «la transformation structurelle des économies africaines», le Roi a formulé l'espoir que les recommandations qui sortiront de ces débats aboutiront à la concrétisation d'une vision d'avenir économique et sociale propre, qui permette de renforcer la position des pays africains face à leurs partenaires, et engendre un développement au bénéfice de leurs citoyens. Agir dans le cadre de grands ensembles régionaux, mener une politique d'industrialisation ciblée, se positionner sur toute la chaîne de valeur productive, mettre en place des infrastructures adaptées et favorisant l'intégration dans la carte des échanges régionaux et mondiaux et assurer la sécurité alimentaire en mettant en place un marché agricole africain commun sont autant de chantiers d'un projet ambitieux et complexe mais qui reste à portée de main... souligne la lettre royale. La stratégie à long terme que la BAD vient d'adopter répond tout à fait à l'impératif du renforcement de l'appui aux pays africains... «Nous encourageons la Banque à poursuivre son précieux appui aux secteurs des infrastructures et à soutenir les réformes structurelles nécessaires à la modernisation et la transformation de nos économies et à encourager les partenariats public-privé», lit-on dans le message du Souverain. Les interventions de la Banque au Maroc sont tout à fait conformes aux priorités de la politique de développement du pays. «Nous percevons la continuité remarquable de notre coopération comme la preuve d'une confiance absolue de la Banque dans la pertinence de Nos choix et dans la qualité de la mise en œuvre de Nos projets et de Nos réformes. Il convient aussi d'y voir la preuve de la confiance que le Maroc place dans la Banque en tant qu'allié stratégique, solide et fiable pour l'essor économique et social de notre pays», poursuit la lettre. Et de rappeler que la visite royale, en mars dernier, dans trois pays d'Afrique de l'Ouest et d'Afrique centrale traduit l'intérêt particulier que le Maroc accorde au renforcement des relations de coopération et de partenariats public-privé avec les pays africains frères. De même qu'elle illustre la ferme détermination à parvenir à une intégration régionale plus poussée, à même de garantir la prospérité et le rayonnement de l'Afrique. Le Souverain n'a pas maqué de signaler que le «groupe de la BAD n'aura pas pu réaliser autant d'acquis sans l'appui inconditionnel de ses actionnaires et des donateurs du Fonds africain de développement». L'appel est ainsi lancé à tous les pays contributeurs pour faire en sorte que la prochaine reconstitution du Fonds africain de développement soit une réussite, afin de donner à la Banque les moyens de consolider les multiples actions qu'elle mène avec beaucoup de succès, notamment dans les pays à faible revenu. Et de conclure que «l'Afrique a, plus que jamais, besoin d'une institution financièrement solide et crédible, capable d'apporter, en tout temps, son appui aux pays bénéficiaires, en sachant s'adapter à des besoins évolutifs et qui varient d'un pays à l'autre». En marge des assemblées annuelles de la BAD Forte présence du secteur financier marocain dans 24 pays africains. En moyenne, 25% des investissements extérieurs du Maroc ont été réalisés en Afrique durant les cinq dernières années. Le Maroc ambitionne de signer des accords de libre-échange, notamment avec l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale, ainsi que de développer des conventions de coopération entre les autorités de marché marocain et les bourses d'autres pays de la région, selon Baraka. La coopération actuelle avec la BAD s'inscrit dans le cadre du document de stratégie pays (DSP) qui couvre la période 2012-2016 et qui vise à renforcer la gouvernance et l'inclusion sociale, outre le soutien au développement des infrastructures vertes. Le Président du groupe de la BAD, Donald Kaberuka, a affirmé que la Banque est" fière" d'avoir contribué au financement des programmes d'investissements qui ont permis au Maroc de se doter des infrastructures et des équipements les plus modernes, notamment dans les secteurs des transports, de l'énergie et de l'eau. Kaberuka a relevé que la BAD a décidé de redoubler d'efforts pour soutenir le Maroc dans un environnement international et régional complexe et changeant, et pour répondre aux défis que sont l'insertion des jeunes dans le marché du travail, la réduction du chômage et l'inclusion économique et sociale.