Depuis quelques années, la Faculté des Sciences Techniques, à travers la cellule de langues et de communication, s'efforce de pérenniser un événement para-universitaire. Il s'agit des ateliers de communication et de méthodologie du travail universitaire. La FST en est aujourd'hui à la sixième édition s'étalant sur deux jours, le 17 et le 18 Mai. Le thème arrêté pour l'édition de cette année est « De la formation à l'embauche, quelles compétences pour quels métiers? Le programme de cette manifestation est très varié. En effet, le premier jour de cette activité est dévolu aux conférences plénières prononcées par des chercheurs en communication et des professionnels relevant de divers secteurs. Le doyen de l'établissement, pour sa part, a porté l'accent sur l'importance de la formation en communication. Laquelle formation est considérée comme une valeur ajoutée du cursus universitaire, facilitant soit l'accès au marché du travail, soit la poursuite des études universitaires au-delà de la licence. D'autres communications ont insisté sur l'urgence de revoir les curricula en vue d'adapter la formation universitaire aux impératifs du marché de l'emploi, devenant de plus en plus concurrentiel et sélectif. Quelques imperfections constatées au niveau de l'ingénierie pédagogique ont été relevées et soulignées. Il en ressort que les enseignements de langue et de communication, le module de la culture entrepreneuriale versent dans des tâtonnements, se limitent à des initiations on ne peut plus rudimentaires. Cela pénalise les lauréats des universités à accès libre car ils ne justifient pas d'une véritable formation dans le domaine des langues et de l'entreprenariat. La mise en situation professionnelle n'a lieu que très rarement. Le problème de l'orientation a été également souligné. Les étudiants sont mal orientés et cela constitue l'une des causes de la déperdition universitaire et de la difficulté de réussir l'insertion professionnelle. M. Said karimi, dans sa communication, a approché un autre aspect manquant au niveau de la formation universitaire. Il est question de l'animation culturelle. Sans l'intégration de celle-ci, le développement personnel de l'étudiant reste hypothéqué. Aussi, ne saurait-il apporter sa contribution à la société, en tant qu'acteur social amené à relever des défis culturels. M. Karimi estime qu'il est très judicieux d'intégrer l'animation culturelle dans les formations universitaires. Le deuxième jour s'inscrit dans le prolongement des conférences du premier jour. En effet, des ateliers sont animés par des enseignants de communication : managment d'une activité culturelle dans le contexte universitaire, techniques d'animation de groupe, cas du braistorming, techniques de managment, le Cnowledg managment, la gestion et la promotion de son identité professionnelle grâce au Personnel Branding, techniques de correspondance administrative et techniques relatives à l'entretien d'embauche sont autant d'axes de formation proposés aux étudiants de la FST et de la FPE d'Errachidia.