BAM : le taux directeur maintenu inchangé à 3% A l'issue de sa réunion trimestrielle tenue mardi 26 mars 2013, à Rabat, le Conseil de Bank Al-Maghrib a décidé de maintenir le taux directeur inchangé à 3%, compte tenu d'un taux d'inflation modéré de 2,5% en moyenne sur les trois derniers mois. Dans un contexte caractérisé par une balance des risques équilibrée, sous l'hypothèse du maintien du dispositif actuel de compensation, et une prévision centrale de l'inflation (autour de 2%) durablement en ligne avec l'objectif de stabilité des prix, le Conseil a décidé de maintenir inchangé le taux directeur à 3%, précise un communique de la banque centrale. En 2013, malgré l'incertitude entourant l'évolution de l'activité chez nos principaux partenaires et celle des prix mondiaux des produits énergétiques, la croissance devrait se situer entre 4 et 5%, soutenue notamment par la hausse prévue de l'activité agricole. Sur le plan des finances publiques, les données de 2012 montrent un creusement du déficit budgétaire, hors recettes de privatisation, à 7,6%, après 6,7% en 2011, lié notamment à l'aggravation des charges de compensation. En 2013, ce déficit devrait se situer à 5,5% du PIB selon les dernières prévisions, note BAM. Selon le Conseil de Bank Al Maghrib, l'inflation est restée modérée, en dépit des hausses enregistrées ces trois derniers mois où elle s'est établie à 2,6% en décembre et janvier et à 2,2% en février, en liaison principalement avec l'augmentation de 10% en moyenne sur la période des prix des produits alimentaires volatils. L'inflation sous-jacente, qui traduit la tendance fondamentale des prix, est demeurée contenue à moins de 1%. En outre, la décélération antérieure du rythme d'accroissement des prix internationaux des matières premières, notamment ceux des produits énergétiques et alimentaires, continue de se diffuser vers les prix à la production industrielle, dont la progression en glissement annuel est revenue de 1,7% en décembre à 0,6% en janvier. Le communiqué publié à l'issue de cette réunion trimestrielle indique que la croissance est estimée à 2,6% au quatrième trimestre et à moins de 3% pour l'ensemble de l'année 2012. En 2013, malgré l'incertitude entourant l'évolution de l'activité chez nos principaux partenaires et celle des prix mondiaux des produits énergétiques, la croissance devrait se situer entre 4 et 5%, soutenue notamment par la hausse prévue de l'activité agricole. L'output gap non agricole, plus pertinent pour l'appréciation des tensions inflationnistes, devrait évoluer à des niveaux négatifs à court terme, indiquant l'absence de pressions significatives sur les prix, ajoute le communiqué. Atténuation du déficit commercial S'agissant des comptes extérieurs, les données les plus récentes font ressortir, selon la même source, une atténuation de 17,5% du déficit commercial à 27,5 milliards DH à fin février, en liaison avec une baisse des importations (-10,8%) plus importante que celle des exportations (-3%). Les recettes voyages ont augmenté de 2%, alors que les transferts des MRE se sont contractés de 2,9%. En outre, les rentrées au titre des investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 10,2 milliards DH contre 5,3 milliards une année auparavant. Dans ces conditions, les avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib représentent à fin février environ 4 mois d'importations de biens et services. Le Conseil de BAM rappelle, par ailleurs, que la croissance de la masse monétaire fut modérée en 2012. En effet, la croissance annuelle de M3 s'est établie à 2,4% en janvier, contre 3,8% au quatrième trimestre 2012. Celle du crédit est passée de 5,2% à 3,2% et selon les chiffres préliminaires de février, elle s'est accélérée à 3,9%, précise-t-on de même source. Au titre de l'année 2013, la progression du crédit devrait se situer, sur la base des dernières informations disponibles, dans une fourchette de 5 à 6%. Dans ce contexte, l'écart monétaire devrait rester négatif, indiquant l'absence à moyen terme de tensions inflationnistes d'origine monétaire. Le Conseil estime enfin que l'inflation à l'horizon des six prochains trimestres devrait rester globalement en ligne avec l'objectif de stabilité des prix à moyen terme. Elle devrait se situer autour de 2,2% en 2013, de 1,6% au deuxième trimestre 2014 et de 2% en moyenne sur l'horizon de prévision. A l'issue de sa réunion trimestrielle tenue mardi 26 mars 2013, à Rabat, le Conseil de Bank Al-Maghrib a décidé de maintenir le taux directeur inchangé à 3%, compte tenu d'un taux d'inflation modéré de 2,5% en moyenne sur les trois derniers mois. Dans un contexte caractérisé par une balance des risques équilibrée, sous l'hypothèse du maintien du dispositif actuel de compensation, et une prévision centrale de l'inflation (autour de 2%) durablement en ligne avec l'objectif de stabilité des prix, le Conseil a décidé de maintenir inchangé le taux directeur à 3%, précise un communique de la banque centrale. En 2013, malgré l'incertitude entourant l'évolution de l'activité chez nos principaux partenaires et celle des prix mondiaux des produits énergétiques, la croissance devrait se situer entre 4 et 5%, soutenue notamment par la hausse prévue de l'activité agricole. Sur le plan des finances publiques, les données de 2012 montrent un creusement du déficit budgétaire, hors recettes de privatisation, à 7,6%, après 6,7% en 2011, lié notamment à l'aggravation des charges de compensation. En 2013, ce déficit devrait se situer à 5,5% du PIB selon les dernières prévisions, note BAM. Selon le Conseil de Bank Al Maghrib, l'inflation est restée modérée, en dépit des hausses enregistrées ces trois derniers mois où elle s'est établie à 2,6% en décembre et janvier et à 2,2% en février, en liaison principalement avec l'augmentation de 10% en moyenne sur la période des prix des produits alimentaires volatils. L'inflation sous-jacente, qui traduit la tendance fondamentale des prix, est demeurée contenue à moins de 1%. En outre, la décélération antérieure du rythme d'accroissement des prix internationaux des matières premières, notamment ceux des produits énergétiques et alimentaires, continue de se diffuser vers les prix à la production industrielle, dont la progression en glissement annuel est revenue de 1,7% en décembre à 0,6% en janvier. Le communiqué publié à l'issue de cette réunion trimestrielle indique que la croissance est estimée à 2,6% au quatrième trimestre et à moins de 3% pour l'ensemble de l'année 2012. En 2013, malgré l'incertitude entourant l'évolution de l'activité chez nos principaux partenaires et celle des prix mondiaux des produits énergétiques, la croissance devrait se situer entre 4 et 5%, soutenue notamment par la hausse prévue de l'activité agricole. L'output gap non agricole, plus pertinent pour l'appréciation des tensions inflationnistes, devrait évoluer à des niveaux négatifs à court terme, indiquant l'absence de pressions significatives sur les prix, ajoute le communiqué.