Le Maroc participe aux célébrations du 60e anniversaire de l'indépendance de la Gambie avec une délégation militaire de haut niveau    Saraha : Le Kazakhstan se félicite du Plan d'Autonomie    Maroc-Kazakhstan : l'exemption mutuelle de visa entre en vigueur    Les causeries religieuses pour l'année 1446-2025 annulées, annoncent les affaires islamiques    Le chef de la diplomatie marocaine Nasser Bourita attendu à La Mecque pour une réunion ministérielle sur Gaza et la Syrie    En 2002, Washington a proposé à Madrid de restituer au Maroc les Îles Zaffarines et d'autres territoires, selon de nouvelles révélations inédites    Le Comex de l'Istiqlal salue la décision Royale et appelle à un programme d'urgence pour développer le cheptel national    L'Union européenne dévoile les chiffres détaillés de ses échanges économiques avec le Maroc en 2024    Nomination de Idriss AarabI Directeur Général de Tanger Med Port Authority (TMPA)    Maroc: le transport aérien de passagers progresse de 21% en 2024    Crise commerciale : le Maroc et l'Egypte en quête de trêve, le rééquilibrage s'impose (Décryptage)    Delta Air Lines lance une liaison directe Atlanta-Marrakech    TAQA Morocco réalise des résultats annuels 2024 marqués par «une solide performance opérationnelle»    Le bitcoin passe sous les 80.000 dollars, une première depuis novembre    La croissance marocaine attendue en hausse à 3,6 % en 2025, selon la BERD    L'Agence Bayt Mal Al-Qods inaugure les nouvelles cours du campus de l'Université d'Al-Qods à Beit Hanina    Agadir accueille la réunion finale de planification des manœuvres "African Lion 2025"    Le peuple marocain célèbre ce vendredi le 18è anniversaire de SAR la Princesse Lalla Khadija    Zelensky à Washington : un accord au cœur de la rencontre avec Trump    Samedi 1er jour du Ramadan en Arabie Saoudite et plusieurs pays arabes    Le Chef du gouvernement préside une réunion du comité de pilotage du suivi des projets de stades sportifs pour la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030    Botola D1/J23: RSB-WAC , la grande affiche de ce vendredi !    Saisie de médicaments détournés et démantèlement d'un réseau de trafic à Nador    Les prévisions du vendredi 28 février    Le médiateur du Royaume défend la promotion de la participation citoyenne dans la protection des droits environnementaux    Nouvelles informations sur le démantèlement de la cellule terroriste liée au groupe Etat islamique, le silence du gouvernement d'Aziz Akhannouch interpelle    Mobilité durable et sécurité routière : l'Alliance des ingénieurs istiqlaliens trace la voie pour l'avenir    Lancement du programme de soutien aux projets culturels et artistiques pour l'année 2025    Inauguration de la Villa Carl Ficke, Musée de la mémoire de Casablanca    Coupe du Trône : Le tirage au sort prévu pour le 4 mars    Célébration. SAR la Princesse Lalla Khadija souffle sa 18e bougie    Chutes de neige, fortes pluies et rafales de vent attendues dans plusieurs provinces du Royaume    L'Algérie dit non aux "ultimatums et menaces" de la France    African Lion 2025: Réunion de planification finale du 24 au 28 février à Agadir    Le Roi en rééducation après chirurgie, les activités royales durant Ramadan réévaluées    Akhannouch s'enquiert des projets de stades sportifs pour la CAN 2025 et Mondial 2030    CAN féminine 2026 : les Nations africaines en route vers le Maroc    Qualifs CDM 2026 : Voici le programme des matchs des Lions de l'Atlas    Rougeole : Baisse des cas pour la 3e semaine consécutive    La Villa Carl Ficke devient le Musée de la Mémoire de Casablanca    Jazzablanca 2025 : Salif Keïta, Jordan Rakei, Tif et Emel ... aux soirées du Village    Exposition : Les «Moments suspendus» de Milló    Le RS Berkane peut-il continuer à jouer avec son maillot ? Analyse juridique à la lumière des règlements de la CAF et de la jurisprudence du TAS    Les températures attendues ce jeudi 27 février 2025    L'Algérie qualifie les décisions de la France de "sales", mais le régime algérien supprime le mot dans la version française du communiqué du ministère des Affaires étrangères    À Fès, le musée Al Batha des arts islamiques inauguré après sa restauration    Jazzablanca 2025 : Evening highlights at the village, July 6-9    "Des ruines à la créativité": Une exposition à Zurich retrace la reconstruction d'Agadir vers une Afropolis moderne    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le Maroc, un bon risque, selon la COFACE : Le royaume ne perd pas son A4
Publié dans Albayane le 17 - 01 - 2012

2012 sera-t-elle l'année des espérances ? Pourquoi pas ! Des prévisions optimistes nous donnent envie de croire que le Maroc saura, encore une fois, résister aux effets de la crise qui fait mal chez nos partenaires européens.
En ce début d'année, alors que le gouvernement Benkirane s'apprête à dévoiler son programme, le rapport annuel « Risques pays 2012 » de la Coface, rendu public lundi à Paris, vient réconforter notre égoïsme. En matière d'évaluation risque-pays et d'environnement des affaires, la Coface a maintenu la note A4 pour le royaume. Un non événement, diriez-vous. Pas de quoi pavoiser. La Tunisie, qui a donné l'étincelle du « Printemps arabe », dispose, elle aussi, de ce fameux A4. Même l'Espagne et l'Italie, qui ont vu leur note dégradée, en raison des effets désastreux de la crise de la dette et de la forte décroissance économique, sont, à leur tour, classés A4. Alors, où est la différence ?
Théoriquement, il n'est pas facile de se maintenir à sa place en ces temps de dégradation économique et d'incertitude. Dans le cas du Maroc, le maintien de la note A4, est, bel et bien, la preuve que la situation économique de notre beau pays continue d'inspirer confiance. Ce qui n'est pas le cas, par exemple, de l'Algérie et de l'Egypte, dont les notes ont baissé de plus d'un cran à respectivement B et C. Aux yeux des analystes de la Coface, le Maroc est un pays à risque qualifié d'"assez faible". La Syrie, en raison de la crise politique prolongée, se voit dégradée au plus bas niveau avec une note «D», la plus mauvaise sur une échelle qui compte 7 niveaux (A1, A2, A3, A4, B, C, et D)
Dans le cas du Maroc, la Coface dresse un tableau contrasté de l'économie marocaine en 2011-2012 et souligne que l'évolution « dépendra de la mise en œuvre de la nouvelle Constitution, mais aussi de progrès vers une plus grande justice sociale, par le biais d'une réduction de la pauvreté, des inégalités et du chômage ». L'assureur français constate que la croissance a été soutenue en 2011, et que les effets directs et indirects sur l'économie des soulèvements dans divers pays arabes ont "été limités".
En chiffres, la croissance économique du Maroc en 2012 sera de l'ordre de 3% au lieu de 4,3% en 2011. Les analystes de la Coface estiment que l'inflation risque de repartir à 2,5% en 2012 vs 1,3% en 2011 et que le déficit budgétaire resterait élevé à -5% du PIB. Le recours à la dette pour couvrir les besoins de financement de l'économie porterait le taux d'endettement à 53% en 2012 contre 52,6% en 2011 et 48,4% en 2009.
Dans son rapport, la Coface note que l'activité économique du royaume reste «toujours dépendante du secteur agricole et de l'Union européenne, dans le contexte de soulèvements dans le monde arabe». En 2011, la croissance économique a été soutenue à la fois par « une bonne récolte céréalière et une légère progression des recettes touristiques».
En 2012, comme en 2011, la demande interne devrait « continuer de soutenir la croissance, avec une relative vigueur de la consommation privée et des secteurs de la construction et de l'automobile. Néanmoins, notent les auteurs du rapport, «la croissance demeure fragile car tributaire du secteur agricole et donc des aléas climatiques, ainsi que des fluctuations des cours internationaux des matières premières et de l'énergie».
La Coface fait remarquer, par ailleurs, que «les rallonges budgétaires destinées à atténuer les tensions sociales - avec une augmentation des salaires et subventions – (dans la foulée du printemps arabe) risquent d'entraîner un creusement du déficit budgétaire et une hausse de la dette publique. Toutefois, une grande partie de la dette extérieure, essentiellement publique et d'un poids supportable, est remboursable à des conditions concessionnelles, donc avantageuses ».
Les analystes de la Coface mettent en perspectives la résilience de l'économie marocaine. Ils estiment que « dans une situation financière mondiale mouvementée, le pays dispose d'une certaine capacité de résistance à un retrait brutal de capitaux, grâce à des financements peu volatils, un régime de change administré et un niveau de réserves correct. De plus, le système bancaire, le plus développé d'Afrique (hors Afrique du Sud), demeure bien capitalisé et rentable, et l'amélioration de la réglementation prudentielle se poursuit ».
Malgré les efforts et les améliorations enregistrés, le Maroc n'est pas encore parvenu à corriger certaines faiblesses, notamment sa dépendance du secteur agricole et de l'UE, une productivité et compétitivité insuffisantes, la pauvreté et le chômage (des jeunes en particulier) mais aussi les insuffisances en matière d'environnement des affaires. Ce sont là des indicateurs qui méritent d'être surveillés de prés.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.