Sans pétrole, sans autre ressource «providentielle», pouvant lui générer du pognon, à l'instar de maints pays «chanceux», le Maroc compte sur ses âmes et ses imaginations. D'aucuns diraient que c'est un miracle que notre nation soit toujours «debout», au cœur des crises à agenouiller un chameau. Mieux encore, si ce n'est la profusion des immondes bonnets de détourneurs des deniers publics, des implacables mafieux du blanchiment d'argent, des infâmes dépravateurs ancrés dans les rouages, des ignobles tombeurs de la démocratie et de la justice sociale, de la cime à l'abîme, il y a bien longtemps que notre pays se serait frayé le bon chemin et procuré une place au soleil. Le combat continue, en tout cas ! Avec ses moyens de bord et surtout par le biais de sa stabilité et son label. Il déniche, à bâtons rompus, son modèle pour sa régionalisation, sa démocratisation et sa modernisation. Avec des hauts et des bas ! Non sans résistance, sans opportunisme, sans trouble-fête. Le Maroc met le paquet dans l'expansion, tous azimuts, depuis des lustres. Il sort indemne de l'agitation printanière. Il enfante la meilleure loi suprême de son histoire, dans la quiétude et la sérénité. Il met le cap sur d'autres générations de réformes. Et cela se poursuit, en dépit des chahuteurs et des semeurs de zizanie ! Et depuis nombre de prouesses s'épanouissent au grand jour. Le fameux projet solaire, entre autres, en est un. Le Maroc s'en enorgueillit devant ses compères, partout dans le monde. Le sommet mondial sur les énergies qui s'est tenu, récemment, à Abu Dhabi, était, en fait, une opportunité pour faire état de cette performance inédite. Une réalisation époustouflante de plus de 9 milliards de dollars, susceptible de doter le pays d'un potentiel énergétique d'envergure. Une occasion également, au-delà de ces éloquents acquis, de mettre en exergue ces offres à l'adresse des géants des énergies renouvelables du globe et de mettre à contribution les nouveaux appels d'offres inhérents à la seconde tranche de la centrale thermo-solaire de la ville d'Ouarzazate. Une belle récidive dans le processus de l'appropriation du challenge énergétique qui ouvrira, sans doute, les portes aux battants au développement multidimensionnel. Une manière de s'immuniser activement dans le sillage du renchérissement et de la raréfaction des énergies fossiles. C'est là, en effet, un signe des plus significatifs dans la voie du surpassement vers des meilleurs lendemains. Les récalcitrants et les renégats ne peuvent que s'en mordre les doigts !