Bilan positif de la mi-saison Juste après la fin de la phase «aller» du championnat national de football en Division 1, le Raja de Casablanca a tenu une conférence de presse, mardi dernier, dans son complexe à l'Oasis. Cette rencontre médiatique, la première d'un club marocain au début de la trêve du championnat national qui durera jusqu'au mois prochain, a été consacrée à la présentation du bilan de la mi-saison, présenté par le staff technico-administratif ainsi que le nouveau contrat signé avec Youssef Roussi en sa qualité de directeur sportif chargé des moyens logistiques de l'équipe des Verts. Quatre intervenants ont animé la conférence du Raja, l'entraîneur M'Hamed Fakhir, le manager général Hassan Hormatallah, le nouveau directeur sportif Youssef Rossi et le président Mohamed Boudrika. Au début, M'Hamed Fakhir a donné une lecture technique de son équipe qui a dominé la première partie du championnat. Il a précisé que le premier objectif a été atteint avec le titre honorifique de champion d'automne en totalisant 32 points sur 15 matches, ce qui permet à son équipe de rester dans le parcours de champion du Maroc. «Ça ne sera certes pas facile aux côtés de pas moins de 4 à 5 équipes qui sont de retour et qui ont les moyens d'y aller jusqu'au bout», selon Fakhir. Mais le coach des Verts estime qu'après avoir réalisé le premier sacre de la saison, la Coupe du Trône remportée en novembre dernier, tout en continuant la course en Coupe arabe, il faut rester d'une grande vigilance. «Il faut agir comme si le championnat commencera de nouveau avec seulement 15 matches. Il faut oublier les premiers 15 matches et penser à la seconde et dernière phase que le Raja abordera certes avec un avantage de 2 points d'avance sur son poursuivant immédiat, mais ce n'est guère une marge sécurisante pour arriver à bon port et jouer le Mondial des Clubs qui sera organisé sur le sol marocain en fin d'année 2013». Pour ce, Fakhir croit qu'il est là pour offrir au Raja un second titre national après celui de l'avant dernière saison, mais aussi pour atteindre les objectifs essentiels dont celui de bâtir une équipe compétitive à la hauteur des aspirations du public rajaoui qui a tant souffert lors des années précédentes. Hassan Hormatallah, a parlé en ce qui le concerne, de la méthode de travail pour doter le club d'un véritable management. La plate-forme est sur la voie d'être raffermie pour que toutes les catégories de l'équipe soient bien encadrées et orientées dans le bons sens. «Tout va bien pour le moment, surtout que le travail est collectif et se déroule dans un climat sain», a indiqué le manager général du club qui a confirmé que «tous les encadreurs sont unanimes pour faire un choix collectif des jeunes de différentes catégories. Le choix se fait d'une manière neutre, un entraîneur d'une équipe A juge les jeunes de l'équipe B par exemple et ainsi de suite. Tous les jeunes sont traités sur le même pied d'égalité et sont notés en fin de compte, chacun selon ses capacités techniques, compétitives... Le travail est également énorme au vu du nombre grandissant de ces catégories des jeunes avec 6 minimes, 5 cadets, 4 juniors et 2 espoirs A et B. Des catégories qui disposent, chacune, d'un entraîneur et son adjoint, un préparateur physique, un soigneur, un médecin en plus d'un secrétaire administratif». C'est le système suivi par Hormatallah qui a retrouvé le club des Verts au début de cette saison. Chaque équipe de chaque catégorie devra être bien structurée en fin d'année, c'est l'objectif Number One de Hormatallah qui souhaite instaurer un véritable système professionnel au sein de son club préféré. L'engagement de Youssef Rossi, qui a signé un nouveau contrat avec son club, entre dans ce sens. Il a été présenté comme directeur sportif du club chargé des moyens logistiques. L'ancien international du club, dont le conflit l'ayant opposé au RAJA en début de la saison relève désormais du passé, va travailler en compagnie de l'entraîneur et du manager général. Il va coiffer les deux projets des jeunes et de l'équipe première, deux grands chantiers à réussir. Rossi, un jeune cadre honnête et compétent, a rappelé qu'il sera toujours au service de son club auquel il doit beaucoup. Il a aussi déclaré qu'il est fier de travailler aux cotés de M'hamed Fakhir, son ancien entraîneur, et Hassan Hormatallah... Le Raja semble donc sur la bonne voie. C'est aussi l'avis de son président, Mohamed Boudrika, qui a profité de l'occasion pour donner quelques éclaircissements sur le budget fonctionnel annuel de son club. «Après la première phase du championnat, le Raja a dépensé 2 milliards et demi, une somme qui englobe les recrutements des joueurs et leurs salaires, les primes des matches ainsi que les dettes de la saison précédentes dont les primes de signatures...», a dit M. Boudrika, actuel président du club, avant d'ajouter: «Le Raja va pouvoir terminer la saison avec un budget global de 50 millions DH environ, contrairement à certaines rumeurs qui parlaient d'un chiffre de 7 à 8 milliards de centimes. Au Raja, on ne dépense pas beaucoup mais on ne fait pas, en contrepartie, la politique d'austérité dans un club employant 105 personnes qui coûtent mensuellement 120 millions de centimes....», a conclu le président Boudrika qui reste confiant quant à l'avenir des Verts.