Un souci constant du ministère de tutelle L'émission Mouatin Al Youm (Citoyens d'aujourd'hui) diffusée en direct par la chaîne Medi 1 TV le Jeudi 13 Décembre 2012 à partir de 21 H a été consacrée à un sujet qui fait débat depuis un bon bout de temps. Il s'agit de la profession infirmière, de ses spécificités, de ses particularités, de la place de l'infirmier dans le système de santé, de son statut, de sa carrière, du présent et de l'avenir de cette noble profession. Pour débattre de toutes ces questions, l'animateur de l'émission Mouatin Al Youm a invité Mr Said Fekak directeur du cabinet du ministre de la santé, Mr Ali Lotfi de l'Organisation démocratique du travail , Dr Mustapha Chennaoui, du Syndicat national de la santé publique (SNSP) à la CDT, Dr Abdelkader Tarfay Fédération nationale du secteur de la santé, affiliée à l'Union nationale du travail au Maroc (UNTM) et un représentant de la jeune génération des infirmiers sans appartenance syndicale ou politique. Le débat a porté sur des questions pertinentes, les 03 représentants des syndicats de la santé (CDT-UNMT-ODT) ont tous mis l'accent sur la pénurie de professionnels de santé que connaît le secteur depuis un certains temps et qui est exacerbée par les départs à la retraite de plusieurs contingents, en particulier les infirmiers, formulant au passage leurs inquiétudes car cette situation pourrait nuire à la santé des citoyens et à la profession. Il a aussi été question de la concrétisation de certaines revendications toujours en suspens Pour mémoire, un accord entre le gouvernement et les centrales syndicales relatif à l'amélioration des conditions du personnel de la santé avait été conclu le 5 juillet 2011 par l'ancien ministre de la santé. Le recrutement des lauréats des instituts de formation des carrières de santé (IFCS). Le nombre insuffisants des postes budgétaires alloués au ministère de la santé. La décision d'autoriser les infirmiers diplômés de l'enseignement privé à exercer dans le secteur public. Les revendications des différents intervenants ont aussi porté sur l'équivalence du diplôme IDE avec la licence, la conformation des textes réglementaires avec l'IFCS et l'ouverture des cycles de licence, master et doctorat (LMD) en sciences de l'infirmerie... Pour les représentants des différents syndicats quatre éléments sont essentiels et ne peuvent être remis en question : 1 / l'augmentation du budget du ministère et des postes budgétaires afin de pallier l'insuffisance des personnels de santé 2 / l'amélioration de la situation matérielle des infirmiers et des médecins 3 / l'ouverture des cycles de licence, master et doctorat (LMD) en sciences de l'infirmerie 4 / La protection des professionnels de santé pendant l'exercice de leurs fonctions. Le débat a été dans son ensemble fructueux, très instructif, il a permis de faire la lumière sur beaucoup de zones d'ombre. Mr Said Fekak a fait montre d'une grande maitrise des différents dossiers , ce qui n'a pas laissé indifférent les autres parties présentes a ce débat qui ont apprécié les réponses et mise au point du directeur du cabinet du ministre de la santé, qui a agit en homme politique responsable de chaque parole prononcée et de chaque décision formulée face aux responsables des syndicats du secteur de la santé avec lesquels le ministère de la santé entretien des relations basées sur le respect mutuel, l'écoute , la concertation en ce qui concerne tout ce qui touche de prés ou de loin les professionnels de santé. Par ailleurs Mr Said Fekak c'est dit toujours disposé a écouter toutes les parties concernée par le débat qui anime le secteur de la santé, que se soit les syndicats, les associations et même les professionnels de santé qui le solliciteront, le tout pour le plus grand bien de la santé des citoyens. Au sujet des prélèvements sur salaires effectués aux grévistes, Said Fekak a été là aussi clair et il a dit qu' Il est tout a fait normal que ces prélèvements sur salaires soient effectués, c'est logique car on ne peut pas comprendre ni admettre que l'argent soit donner comme ça pour services non rendus , surtout quand il s'agit de personnes qui s'en vont, qui s'absentent pendant 03 ou 04 jours, ils voyagent pendant de longs Week-end dans ces conditions on ne va pas jeter l'argent par les fenêtres et les syndicats comprennent mieux que quiconque cet aspect. Concernant les revendications qui n'ont pas encore été totalement satisfaites, il y a lieu de noter que conformément aux directives du ministre de la santé celles-ci font l'objet d'un intérêt et d'in suivi par une commission chargée de mener à bien ce dossier. Il faut juste un peu de patience, de confiance et au cours de l'année prochaine de bonnes nouvelles seront annoncées aux professionnels de santé. Said Fekak a eu le mérite au cours de cette émission d'avoir apporter des éléments de réponses à plusieurs questions, ce qui bien entendu va changer la donne puisque les professionnels de santé savent maintenant à quoi ils peuvent s'attendre. Le directeur du cabinet du ministres de la santé fidèle à son habitude a fait preuve d'une très grande transparence dans toutes ses réponses, il a même lever le voile sur certaines vérités ce qui a permis a l'assistance de mieux entrevoir et appréhender les véritables enjeux qui animent aujourd'hui ceux qui veulent créer un climat délétère, semer le doute et la discorde dans les rangs de la grande famille médicale, ce qui ne sert personne, ni les malades, ni les professionnels de santé, ni le système de santé dans son ensemble. C'est pourquoi, il s'agit aujourd'hui d'appréhender chaque problème avec calme et sérénité, de discuter de toutes les questions, rien n'est tabou, et rien n'est figé. C'est grâce à la concertation, au dialogue franc, à l'échange entre le ministère et les différents syndicats les plus représentatifs de la profession qu'il sera possible de satisfaire les revendications qui sont légitimes réalistes et réalisables loin de toute démagogie.