; des Chinois dans l'agroalimentaire et les domaines viticoles bordelais et dans les ports grecs ; des Indous dans la sidérurgie européenne; des Qataris dans les PME et les banlieues françaises; et jusqu'à un Marocain dans un centre d'appels français... en France, au moment où justement ce pays cherche à relocaliser ses centres d'appels délocalisés. C'est quoi ça ? L'actualité est en transe ! Le monde à l'envers ; L'Europe à vendre !!! A la faveur de la crise, investir en Europe en tant qu'étranger, c'est toujours possible. Est-ce bienvenu ? C'est une autre question. Tant qu'il s'agit des traditionnels investissements occidentaux, ça va. Mais que des investisseurs «émergents» osent «attaquer» et dans des secteurs «sensibles», c'est douteux, voire dangereux. L'opinion publique débite ses désolations : pourquoi viennent-ils ; que cherchent-ils ; notre mode de vie est en danger ; peu importe l'emploi qu'ils vont créer... Quant aux gouvernements, ils n'y vont pas de main morte. Des pressions médiatiques ; des connivences avec les syndicats ; ignorance des avertissements patronaux et des menaces de nationalisations... Le libéralisme ne fonctionne plus en temps de crise. C'est connu. Il ne fonctionne jamais à double sens. Il faut s'en rendre compte. Il est censé rester l'exclusivité de ceux qui l'ont inventé au 19e siècle et utilisé depuis, pour leur servir en exclusivité d'ouvre-marchés, de draine-surprofits... Si ce n'est plus le cas, c'est, au mieux, la guerre économique et, au pire, la guerre tout court. Quant aux émergents, ils doivent se raviser. Leurs pays et leurs zones en développement ont tant besoin et en priorité de leurs investissements. Ils y sont vraiment les bienvenus. Avec de copieux profits en prime. L'investissement libre attendra des jours meilleurs.