Tourisme : Marrakech élue meilleure destination africaine en 2012 La ville de Marrakech a été élue meilleure destination africaine au titre de l'année 2012 par World Travel Awards, un organisme qui a pour objectif de récompenser l'excellence dans le secteur de l'industrie du tourisme. Choisie par des professionnels de l'industrie touristique dans 171 pays à travers la procédure de vote, la cité ocre succède au palmarès à la ville sud-africaine Cape Town, indique World Travel Awards sur son portail électronique. Créé en 1993, World Travel Awards vise à récompenser et célébrer l'excellence dans le secteur de l'industrie du tourisme et de voyage à travers le monde. A rappeler que la ville de Marrakech avait déjà été élue sixième meilleure destination mondiale par le site de voyage Trip Advisor, suite au vote de milliers de voyageurs à travers le monde. Budgétisation sensible au Genre : conférence internationale à Marrakech Dans le cadre du partenariat entre le ministère de l'Economie et des Finances et l'ONU Femmes, une conférence de haut niveau sur la Budgétisation Sensible au Genre (BSG) sera tenue, les 9 et 10 novembre 2012, à Marrakech. Cette rencontre a pour objectifs d'une part, de marquer une décennie d'engagement du Maroc en faveur de la promotion de la Budgétisation Sensible au Genre, en tant qu'instrument efficient au service de l'égalité et de l'équité de genre et, d'autre part, de consolider les acquis et d'ouvrir de nouveaux horizons au développement de cette expérience dans un contexte mondial marqué par la succession de crises avec des impacts avérés sur l'accentuation des inégalités, notamment, en termes de genre. Ce conclave permettra notamment d'évaluer les expériences et approches en matière de BSG et d'appréhender le rôle de l'Etat, des institutions représentatives ou des collectivités locales dans l'intégration de la dimension genre dans les politiques publiques et dans la gouvernance locale. Méditerranée: investissements étrangers en baisse en 2011 Les investissements étrangers directs (IDE) dans les pays du sud de la Méditerranée ont diminué en 2011, touchés par les différentes situations politiques, selon un bilan de l'observatoire Anima-Mipo. D'un point de vue global, sur les onze pays étudiés (Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Autorité palestinienne, Syrie, Tunisie, Turquie), les niveaux d'investissement étrangers de 2011 sont les plus bas des six dernières années. Leur montant pour 2011 s'élève à 26,5 milliards d'euros, contre 38,5 milliards en 2010, soit une baisse de de 31%. Cette diminution du montant des investissements s'accompagne d'une réduction du nombre de projets d'IDE, avec 647 projets pour 2011 contre 834 pour 2010. L'investissement direct n'est pas le seul secteur touché par les soubresauts politiques de la région, tient également à noter ce rapport. Les revenus du tourisme, des transferts de migrants et, pour une partie des pays de la zone, des exportations, ont également baissé en 2011 Qualité : 16ème édition de la Semaine nationale démarre à Mohammedia Le ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies organise, du 5 au 9 novembre, la 16ème édition de la Semaine nationale de la qualité, sous le thème "Pas de Qualité sans Sécurité au Travail". Initiée en collaboration avec l'Union marocaine pour la qualité (UMAQ), cette manifestation vise à sensibiliser les opérateurs économiques à l'importance du management de la qualité et de la sécurité dans un contexte marqué par la recrudescence des accidents de travail impactant les processus de production de l'entreprise et causant des pertes humaines et financières néfastes pour l'image de marque de l'entreprise, indique un communiqué du ministère. A l'ordre du jour de cette semaine, dont la cérémonie d'ouverture est prévue à Mohammedia, figure notamment l'organisation d'un forum national et de conférences sur les atouts et les contraintes de l'intégration des démarches qualité et sécurité, avec la participation d'organismes de renommée nationale et internationale. Unimer : Saretam porte sa participation à plus de 42 % dans le capital La société Saretam, spécialisée dans la fabrication de conserves de sardines et de maquereaux, a porté sa participation dans le capital d'Unimer, opérant dans le secteur de la conserve et semi-conserve, à 42 %, selon un communiqué du Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM). Saretam, représentée par son président, Said Alj, a déclaré, le 25 octobre 2012, avoir franchi à la hausse, le 17 octobre 2012, le seuil de participation de 33,33 % dans le capital de la société Unimer. Ainsi, suite à cette opération, qui s'inscrit dans le cadre de l'opération de fusion absorption des sociétés Homer et Unimaco par Saretam, cette dernière détient 4.211.840 actions Unimer soit 42,06 % du capital. Saretam envisage, dans les douze prochains mois, de poursuivre ses achats sur la valeur Unimer. Transport public : 24 % des autorisations inexploitées, selon Rebbah Le ministère de l'Equipement et du transport a octroyé 3.681 autorisations de transport public de voyageurs, dont 24 % sont inexploitées. Selon des données présentées, vendredi à Rabat lors d'une conférence de presse, par le ministre en charge du secteur, Aziz Rebbah, 70 % de ces autorisations sont en exploitation indirecte (bail) alors que 48 % des transporteurs ne disposent pas d'autorisation et 83 % exploitent une à deux autorisations. Le secteur assure les déplacements d'environ 350.000 voyageurs par jour et crée 15.000 postes d'emploi, sans compter les postes d'emploi indirects. Le secteur est régi par le décret n 2-63-364 du 17 Rejeb 1383 (4 décembre 1963) relatif à l'agrément des entrepreneurs de services publics de transports par véhicules automobiles et à l'autorisation des véhicules affectés à ces transports. Exploitation des carrières : des Cahiers des charges à partir de 2013 Le ministère de l'Equipement et du transport envisage de mettre en place, à partir de 2013, des contrats-programmes et des cahiers des charges fixant les conditions d'investissement dans les secteurs des carrières et du transport routier, selon une démarche fondée sur l'égalité des chances et la rupture avec l'économie de la rente, a annoncé le ministre, Aziz Rebbah. La mise en œuvre de telles réformes nécessite de prévoir une période de transition pouvant aller jusqu'à trois ans, a précisé M. Rebbah lors de sa conférence de presse vendredi à Rabat. Selon le ministre, "tout investisseur, qu'il soit public ou privé, a désormais accès ouvert aux deux secteurs, pour peu qu'il réponde aux conditions requises par les cahiers des charges en cours d'élaboration par le ministère".