2013, l'année des réformes ! Le ministre délégué chargé du Budget, Idriss El Azami El Idrissi, a affirmé que l'année 2013 connaitra des réformes effectives sur plusieurs plans dont le succès est tributaire de l'unification des efforts. El Azami a ajouté, lors de l'émission "Qadaya Wa Ara'a" mardi sur la chaine «Al Aoula», que le projet de Loi de finances (PLF) 2013 constitue le prélude pour le lancement des programmes sociaux et économiques, et pour l'amorçage des grandes réformes adoptées par le gouvernement, en se focalisant sur le citoyen en tant que pierre angulaire du développement. Le PLF 2013 constitue également, selon le ministre, une concrétisation de l'exécution du programme gouvernemental puisqu'il se base sur trois orientations, à savoir le développement social, l'amélioration de la compétitivité de l'entreprise et les réformes structurelles nécessaires. Le ministre a souligné que le gouvernement a adopté "une approche participative et consultative dans l'élaboration du PLF et ce, dans le but de répondre aux attentes réelles des citoyens", ajoutant que l'exécutif a déployé un effort "considérable" en ce qui concerne les investissements publics. El Azami a expliqué que le gouvernement suivra une nouvelle optique dans le domaine des investissements publics en vertu de laquelle la priorité sera donnée à l'entreprise et au produit nationaux. Par ailleurs, El Azami a noté que le PLF porte sur le système de contribution de solidarité sur les hauts revenus (25.000 DH et plus) et sur les entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse 20 millions DH. Cette contribution, qui a connu un recul durant ces dernières années, sera destinée au fonds de solidarité sociale, a-t-il précisé. Cela dit, pour les autres intervenants, au cours de cette émission, le gouvernement "ne dispose pas de vision claire et n'a pas adopté une approche participative dans l'élaboration du projet de Loi de finances". Ils ont aussi estimé que ledit projet "n'apporte pas une nouvelle génération de réformes mais consacre le principe de la continuité, pénalise le pouvoir d'achat de la classe moyenne et la compétitivité des entreprises".