Sur invitation du bureau provincial du PPS à El Jadida, le professeur Houssein Louardi, ministre de la Santé, a animé le Jeudi 02 Aout 2012 à la grande salle des réunions de la municipalité d'El Jadida, une importante conférence-débat sur la nouvelle politique de santé au Maroc. Une assistance nombreuse composée d'élus d'El Jadida, de citoyennes et de citoyens, de médecins du secteur privé et du public, de représentants des médias, de cadres et de camarades du PPS, a participé à cet événement au cours duquel les grandes lignes de la politique de santé ont été passées en revue. Les points forts de cet événement qui fera date. La ville d'El Jadida a vécu le Jeudi 2 Aout 2012 à partir de 22H, en ce mois béni de Ramadan un important événement qui restera marqué d'une pierre blanche et dont se souviendront pendant longtemps les Jdidi qui étaient présents à la conférence–débat animé par le professeur Houssein Louardi, ministre de la santé. Elle a connu une participation importante de professionnels de la santé du secteur public et libéral, des élus , des camarades du P.P.S des représentants d'ONG, de syndicats, d'artistes, d'étudiants des instituts de formation aux carrières de santé, des habitants de la ville d'El Jadida , des représentants des médias. Le camarade Moussafir Mohamed, membre du bureau provincial du PPS à El Jadida a pris la parole en premier, il a tout d'abord souhaité la bienvenue au ministre de la santé qui, malgré un emploi de temps très chargé, a bien voulu répondre à cette invitation, un geste que la population Jdidie apprécie beaucoup eu égard aux enjeux que représente la santé au niveau de cette province qui connaît un développement très important. Prenant la parole, le camarade Anass Doukali , membre du bureau politique a tenu à rappeler à l'assistance le rôle que joue aujourd'hui le PPS dans le champs politique national, un rôle central au regard des actions de proximité qui sont entreprises dans plusieurs domaines, social, économique, culturel... Le secteur de la santé, eu égard à son rôle central est constamment sollicité par l'ensemble de la population à travers toutes les régions du royaume, cet intérêt constant pour ce secteur social demande une maitrise parfaite de tout ce qui touche de prés ou de loin à la politique de santé, comme il demande aussi une maitrise des composantes, des outils, de la gestion des ressources , une vision claire , des stratégies adaptées, en d'autres termes , la gestion du département de la santé nécessite des compétences avérées , une expérience très large et solide dans ce domaine vital , une dextérité reconnue , un comportement exemplaire, de la sagesse , des qualités et tant d'autres que le professeur Houssein Louardi ministre de la santé a bien voulu souligner. Il a tout d'abord remercié l'assistance d'avoir répondu présent au si grand nombre, ce qui témoigne de l'intérêt que chacun accorde aujourd'hui à la santé. Il a aussi tenu à remercier les membres du bureau provincial du PPS pour cette excellente initiative, comme il a aussi rendu hommage à tous les camarades du PPS à El Jadida tout en exprimant qu'il était heureux et honoré d'être parmi eux au sein de sa grande famille politique. Abordant la politique de son département, le Professeur Houssein Louardi à tenu à éclaircir certains points importants car, pour le ministre l'actuelle politique n'est pas partie de rien, précisant que ceux qui l'ont précédé ont fait un travail qu'il convient de respecter. Des acquis à consolider Les principaux acquis dans le secteur de la santé se rapportent à la maîtrise et l'accompagnement des transitions démographiques et épidémiologiques. La première est appréciée à travers 2 indicateurs : le taux d'accroissement démographique qui, en 50 ans, a connu une baisse considérable passant de 2.58 en 1960 à 1.05 %, au même titre d'ailleurs que le taux de fécondité qui est passé durant la même période de 7 enfants à 2.2 enfants par femme. Ces deux indicateurs nous montrent bien que le Maroc a achevé sa transition démographique, ce qui, d'un côté, lui permet de maîtriser son développement ainsi que sa planification territoriale, mais l'expose par ailleurs à de nouveaux défis en rapport avec la transformation de la pyramide des âges et la forte urbanisation. Quant à la deuxième transition, elle est de nature sanitaire et épidémiologique et s'est traduit par un gain de 28 ans en espérance de vie, ce qui traduit le fait que les Marocains désormais succombent plus à cause des maladies chroniques et des traumatismes qu'à cause des maladies transmissibles qui ont d'ailleurs été éradiquées ou éliminées en majorité. La prédominance des maladies chroniques et des traumatismes dont la charge de morbidité est estimée respectivement à 56% et 11 % au Maroc, nous obligent en tant que décideurs et planificateurs de tenir compte d'au moins 2 observations : La première c'est qu'elles sont déterminées essentiellement par le comportement humain (modes de vie, conduites ...) sur lequel les politiques et les stratégies ont peu d'impact. La seconde observation est liée aux dépenses énormes que supposent la prise en charge de ces maladies chroniques et ces traumatismes qui sont coûteuses et durables. C'est pour cela que nous disons que toute réforme de santé doit nécessairement être accompagnée d'une réforme du financement. La prise en charge totalement gratuite des accouchements et des césariennes au niveau des hôpitaux publics. Le nombre des postes budgétaires connaît une croissance constante pour permettre un plus grand recrutement des différentes catégories de professionnels de la santé. La prise en charge des maladies chroniques, tels le cancer, le sida, l'insuffisance rénale, le diabète, font l'objet d'un intérêt constant. Concernant l'amélioration des conditions de travail des professionnels de santé, la satisfaction de certaines revendications, il est utile de rappeler que rien que pour l'année 2012, le département de la santé a mobilisé 12 milliards de Dirhams dont une grande partie sera consacrée à la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre du dialogue social. Le dialogue est ouvert, d'autres revendications légitimes seront étudiées selon le contenu des cahiers revendicatifs, dans tous les cas le ministre déclare ne ménager aucun effort pour que ce dossier soit réglé, il faut juste que les syndicats fassent preuve de patience. L'autre acquis considérable du Maroc en matière de santé se rapporte à l'accélération de la réduction de la mortalité maternelle 112 pour 100.000 naissances vivantes en 2010 contre 359 en 1980, et la mortalité infanto juvénile 36.2 % en 2010 contre 138 % en 1980. L'importance de cet acquis c'est qu'il soit lié au développement et aux droits humains puisqu'il est question des objectifs 4 et 5 du millénaire pour le développement et dont le compte à rebours s'arrête en 2015. Concernant la mortalité maternelle en 2012, le professeur Houssein Louardi à exprimé sa grande satisfaction puisque celle-ci est descendue pour la première fois sous la barre des 100 décès pour 100.000 naissances vivantes, un chiffre qui nécessite cependant d'être traité avec beaucoup de vigilance en attendant qu'il soit reconnu officiellement par les hautes instances sanitaires mondiales. Des défis à relever Notre premier grand défi en matière de santé est sans aucun doute lié à la difficulté d'accès aux soins. Ce n'est donc pas un hasard si le rapport du cinquantenaire pour le développement l'ait identifié parmi les 5 nœuds du futur au Maroc à côté du savoir, de l'économie, l'inclusion du développement et la gouvernance. Le secteur de la santé est à la fois un secteur social et secteur de services, le rôle des ressources humaines y est fondamental. Nous ne pouvons envisager aucun développement de ce secteur sans leur mobilisation. Or, malheureusement, c'est à ce niveau que le bât blesse, nous sommes dans une situation de déficit qui nous met à côté de pays comme le Yemen, le Djibouti et d'autres pays qui ne sont pas au même niveau de développement que le Maroc. C'est pour cela que les ressources humaines de santé constitueront pendant longtemps le tendon d'achille de notre système de santé. Comme je l'ai dit avant, le financement est certes insuffisant comme vous le remarquer mais il est davantage par rapport à ce qui adviendra puisque la demande de soins et la consommation médicale ne font qu'augmenter au même titre que les ALD et les ALC. Parmi tous ces défis, celui de la bonne gouvernance est le plus important parce qu'il facilite la résolution des autres. Or la gouvernance d'un secteur social et de service qui souffre de manque dans ses ressources stratégiques n'est pas à la portée de chacun de nous. C'est pour cela que nous devons chercher cette bonne gouvernance dans la transparence, le partenariat et la mutualisation des efforts de l'ensemble des acteurs de notre système de santé. Des insuffisances à corriger Pour illustrer ses propos sur la difficulté d'accès aux soins, le ministre de la santé a tenu à rappeler que le citoyen marocain visite le médecin ( généraliste ou spécialiste) moins d'une fois par an (0.76), contre 1.7 fois en Tunisie et 6.5 fois dans les pays de l'OCDE. Tous secteurs confondus, le Maroc dispose d'une capacité hospitalière d'accueil de 1.1 lits pour 1000 habitants, ce chiffre est doublé en Tunisie et multiplié par 7 dans les pays de l'OCDE. L'accès des marocains à l'hospitalisation est 2 fois à 5 fois moindre que dans les pays de l'OCDE, de même pour la césarienne qui est un geste souvent salvateur, elle est à 7.9 % au Maroc contre presque 26 % dans l'OCDE et ce malgré les progrès réalisés ces dernières années puisque nous sommes passés de 5.4 % en 2003 à 7.9 % en 2010. Accès aux Médicaments : 400 DH/habitant contre 5000 DH/habitant OCDE L'accès à la technologie médicale pose le même problème de même que l'accès aux médicaments est plus de 10 fois moindre au Maroc que dans la moyenne des pays de l'OCDE. L'accès aux soins curatifs est un vrai problème au Maroc et son acuité va augmenter après l'avoir consacré comme un droit dans la nouvelle constitution. Plus de médecins et d'infirmiers Une des explications de la difficulté d'accès aux soins se rapporte au déficit en ressources humaines que connaît le Maroc et ce quel que soit l'indicateur utilisé. C'est un déficit aigu puisque nous disposons de moins de 2.3 professionnels de santé par mille habitants, nous avons besoin de près de 9000 infirmiers et 6000 médecins. Ressources hospitalières, nous disposons de 3.1 lits/médecin Contre 1.6 (OCDE) et de 1.3 lit/infirmier contre 0.75 lit l'OCDE. Aussi bien notre densité médicale que nos ratios de lits par médecin et par paramédicale ne répondent pas aux normes minimales. Capacité de recrutement limitée Le problème N° 1 au ministère de la santé, c'est celui des sous effectifs en professionnels de santé. Malgré le dédoublement des effectifs des infirmiers en formation dans les IFCS et l'avènement de l'Initiative 3300 médecins à l'horizon 2020, notre capacité de recrutement reste limitée, à peine 2.000 poste / an Et c'est malheureusement les zones éloignées et le milieu rural qui en pâtit. Les solutions apportées jusqu'à présent ne permettent pas de relever ce défi. Les services des urgences : une priorité Abordant ce volet très important de notre système de santé, le professeur Louardi en spécialiste des urgences et catastrophes a présenté les nouveautés en ce qui concerne les services d'urgences tant hospitalières que pré-hospitalières : Mise en place d'une filière d'urgences médicales à 3 niveaux Mise en place de 80 unités d'urgence médicale de proximité Amélioration du fonctionnement des SAMU et son renforcement par 15 SMUR (normalisation des ambulances). Normalisation et modernisation des services de réanimation Développement de pôles d'urgences spécialisées (Traumacenter, brûlés, psychiatrie, néonatalogie...). Initiation d'un Héli-SMUR à Marrakech Les centres hospitaliers Concernant le secteur hospitalier et eu égard au rôle central que joue l'hôpital au sein de notre système de santé en tant que rempart contre la maladie, le ministre de la Santé a tenu à rappeler que l'hôpital doit pouvoir sortir de ses murs pour mettre à la disposition des populations des zones difficiles d'accès, des zones enclavées des prestations de soins de qualité. Pour se faire, le ministère de la Santé a organisé des caravanes médicales spécialisées dans les provinces ayant un taux d'hospitalisation de moins de 1.5 %, cela concerne prés de 22 provinces. En plus des 80 unités d'urgences de proximité, il est prévu le renforcement du SAMU-Obstétrical rural avec 20 nouvelles unités et l'acquisition de 2 Hôpitaux mobiles. L'accueil des malades et de leurs familles au niveau des hôpitaux est aussi une des priorités du professeur Louardi. A cet effet, il est prévu de procéder à la mise en place d'unités d'assistance sociale dans les hôpitaux pour faciliter toutes les procédures administratives. Autre nouveauté de taille celle-ci, c'est la mise en place d'un système de Gestion des RDV par téléphone ou par Email dans les hôpitaux régionaux Elaboration et Mise en place d'un système de Gestion des plaintes (Recueil, traitement et réponse) Diffusion de la charte des patients hospitalisés (droits et obligations du malade) Opérationnalisation de l'accord avec les partenaires sociaux Mise en place de la fondation Hassan II des œuvres sociales Régionalisation de la gestion des ressources humaines Mise en place d'un Référentiel des Emplois et Compétences (REC) Lancement des appels à candidature pour les postes de responsabilité Mise en place des alternatives au déficit en RH Infirmiers polyvalents option dialyse, soins d'urgence, exploration fonctionnelle... Accréditation des écoles privées... Extension des sites de stage : hôpitaux affiliés aux CHU Motivation et implication des personnels de santé Revoir à la hausse le budget de la sante La santé est un droit, c'est quelque chose qui est indéniable, c'est un droit qui est inscrit dans la nouvelle constitution. C'est une excellente chose, c'est un haut degré de civilisation, c'est la plus belle preuve de la démocratie qui prévaut au Maroc. Mais la santé, ce sont des coûts, ces coûts sont de plus en plus élevés, voire même exorbitants. Le Maroc est un pays qui n'est pas riche, mais la santé est un choix de société. D'autres pays ont choisi d'en faire une grande priorité et de lui allouer les ressources nécessaires. La Tunisie et l'Algérie réservent plus du double de ce que réserve le Maroc à la santé en matière de financement que ce soit en part du PIB ou en per capita. Or en matière de santé, quand la solidarité ne joue pas, c'est les ménages qui payent les conséquences avec un grand risque d'appauvrissement, c'est ce que les spécialistes appellent « les dépenses catastrophiques ». Au Maroc les ménages supportent 57 % des dépenses totales de la santé, contre 40 % en Tunisie et 19 % dans l'OCDE, ce qui est un chiffre énorme et qui à lui seul peut limiter l'accès aux soins pour la population. Le Régime d'assistance médicale (RAMED) : un haut degré de civilisation S'agissant du système d'assistance médicale (RAMED), le professeur Houssein Louardi membre du bureau politique du PPS et ministre de la santé, a tenu à rappeler que grâce à la sollicitude royale sans cesse renouvelée pour le secteur de la santé et à la bienveillance dont Sa Majesté le Roi Mohammed VI entoure personnellement tous les citoyens, le RAMED a pu voir le jour Un projet social voulu par le Roi pour son peuple, une action sociale d'une portée immense au service de 8,5 millions de personnes issues des familles défavorisées et en situation de précarité, soit plus de 28% de Marocaines et de Marocains. Ces citoyens peuvent désormais bénéficier pleinement de toutes les prestations offertes au niveau des hôpitaux, des centres de santé et des maisons d'accouchements. Toutes les consultations de médecine générale, des interventions chirurgicales, des greffes d'organes, des produits médicamenteux, de certaines prothèses, des pochettes de sang, des soins et de la chirurgie dentaire et ophtalmologique... Cette démarche est à même de préserver, avant tout, la dignité de tous les marocains qui sera donc en mesure d'accéder aux soins en tant que droit régi par la nouvelle constitution, le citoyen Marocain sera soigné en fonction de ses besoins de santé et non pas selon ses moyens. Ce projet a nécessite une enveloppe budgétaire de 3 milliards de dirhams dont la contribution de l'Etat s'élève à 75%, alors que le reste est assuré par le fonds de la cohérence sociale et les collectivités territoriales. Dans ce sens, l'Etat a pareillement réservé un budget de 1,675 milliard de dirhams pour couvrir les besoins des populations, au lieu de 645 millions de dirhams seulement débloqués l'année en 2011 , ce qui dénote le grand l'intérêt qui est aujourd'hui accordé par l'actuel gouvernement à l'égard du secteur de la santé et partant a tout ce qui touche à la santé de nos concitoyens qui peuvent désormais avoir accès à des soins de santé de qualité dans des structures adaptées . Charte nationale sur la santé Dessiner le système de santé à 5 ans, à 10 ans et au-delà Deux types d'intervention ont été identifiés: soit des actions de consolidation ou de renforcement des acquis, soit de nouvelles actions de développement. Un effort de regroupement nous permet de les présenter en 6 axes d'interventions prioritaires. 4 axes sont liés à la raison d'être du système de santé (de 1 à 4). Ils couvrent aussi bien les soins préventifs, curatifs et promotionnels et ils visent la population générale ainsi que les populations vulnérables ou à besoins spécifiques. Le 5e axe se rapporte à la maîtrise et au développement des ressources stratégiques du secteur qui sont au nombre de 3 : les RH, les RF et les médicaments et un axe spécifique à l'amélioration de la gouvernance. La mise en œuvre de notre plan d'action sectoriel est organisé selon 3 groupes de mesures: des mesures d'urgence, qui sont au nombre de 55 et que nous avons déjà engagé dans le cadre de cette loi des finances 2012. Ce sont surtout des mesures de reprogrammation et de réorganisation des services qui tiennent compte des contraintes financières de la loi des finances 2012. Des programmes : au nombre de 13 et qui sont déclinés en 28 plans d'actions spécifiques, chacun a ses objectifs quantifiés et ses actions. Tous ces plans et actions viennent décliner les 6 axes prioritaires identifiés. Les 3e groupes de mesures se rapportent aux actions qui s'inscrivent dans la durée ou qui ont besoin d'un consensus national pour leur garantir une appropriation intergouvernementale. Ce sont donc des mesures de réforme : dans ce cadre entre le débat sur la couverture universelle, la fonction publique de santé, le partenariat public-privé etc. Pour ne pas assumer seul cette responsabilité, nous avons prévu l'organisation cette année d'un colloque national sur la santé pour aborder ces questions de fonds qui donnent de la visibilité à plus long terme (20-30 ans) et qui pourrait aboutir à l'élaboration d'une charte nationale sur la santé. Merci monsieur le ministre A la fin de son exposé, le professeur Houssein Louardi a tenu une fois de plus à remercier toute l'assistance qui a fait preuve d'un très grand intérêt pour le contenu exhaustif de cette conférence menée de main de maitre de bout en bout par le ministre de la santé. Une conférence qui se distingue par sa clarté, la pertinence des thèmes abordés, la cohérence et l'enchainement des différents volets et parties qui constituent la politique de santé. C'est ce qui a retenu l'attention de l'assistance qui a réservé un long moment de stand ovation pour signifie sa satisfaction. Par la suite la parole fut donne à l'assistance qui a tenu à remercier à son tour le ministre de la santé le professeur Louardi pour s'être déplacé en ce mois de Ramadan a El Jadida pour rencontrer la population , écouter les uns et les autres , partager avec les citoyens les problèmes inhérents au secteur de la santé dans la ville d'EL Jadida pour permettre au ministre de prendre des notes susceptibles de lui permettre de trouver les meilleures solutions et réponses à ces problèmes . Pas moins de 32 intervenants ont pris la parole lors de cette conférence-débat, un chiffre qui, à lui seul témoigne de tout l'intérêt qui est accordé à la problématique de la santé au niveau de la ville d'El Jadida. Comme à son habitude le professeur Louardi a tenu à répondre à toutes les questions sans détour, sans fard ni artifice, il a été direct, sans chercher à utiliser la langue de bois, donnant des réponses précises, claires dans la plus grande transparence, ce qui a donné une grande valeur à une telle réunion que les présents n'ont pas manqué d'exprimer au ministre de la santé. C'est aux environs de 2h 30 du matin que le retour vers Casablanca a eu lieu. D'ici là portez-vous bien.