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Des personnalités du monde de la diplomatie, des médias et de la culture à Assilah : Le partenariat euro-méditerranéen et l' implication active des pays de la rive sud
Publié dans Albayane le 03 - 07 - 2012

Des personnalités du monde de la diplomatie, des médias et de la culture, réunis par le 34ème Moussem culturel international d'Assilah, ont considéré que seule une implication active des pays de la rive sud de la méditerranée peut ouvrir de nouvelles perspectives, plus prometteuses, au partenariat euro-méditerranéen. Les mots utilisés par les participants à un colloque sur “les eaux effervescentes de la Méditerranée : crise au Nord et soulèvement au Sud" ne pouvaient pas être plus clairs : la logique d'un nord et d'un sud, d'un dominant-dominé, d'appui et d'assistance, au lieu de partenariat égalitaire, doit disparaitre du vocabulaire des responsables politiques et architectes du partenariat entre les deux rives. Pour Youssef Amrani, ministre délégué aux Affaires étrangères et à la coopération, la sphère euro-méditerranéenne “se présente comme le lieu d'expérimentation d'une relation Nord-sud rénovée, stratégique et, pour tout dire, naturelle". Les changements dans la région ont renforcé le besoin d'inclure des priorités nouvelles et des nouveaux projets dans les relations entre l'Union européenne et ses pays voisins, particulièrement du sud, a souligné M. Amrani. C'est ainsi que le Maroc œuvrera, selon le diplomate, au renforcement de la nouvelle politique européenne de voisinage avec les pays européens sur la base de nouveaux mécanismes et d'une nouvelle vision qui prenne en compte une reconfiguration plus ambitieuse et visionnaire des relations entre les deux rives de la méditerranée. Côté sud de la méditerranée, le ministre a estimé que les pays maghrébins sont appelés à prendre conscience que notre positionnement dans la mondialisation dépendra en grande partie de la physionomie de notre intégration horizontale et de l'ambition des relations que nous allons développer, individuellement et collectivement, avec l'Union européenne.
Au fait de la réalité dans le bassin méditerranéen, Fathallah Sijilmassi, Secrétaire général de l'Union pour la Méditerranée (UPM), a considéré, de son côté, que la conjoncture actuelle, avec son lot de changements au nord comme au sud, offre des atouts indéniables pour le développement du partenariat méditerranéen, notamment dans le cadre de l'UPM. Parmi lesquels, M. Sijilmassi cite que cette Union “présente un important atout de coopération régional, se base sur une approche-projets axée sur des réalisations concrètes et commence à cristalliser une mobilisation de plus en plus accrue chez certains acteurs institutionnels de la région". Toutefois, l'UPM est appelée à relever des défis de perspective politique, de visibilité et de la centralité de la méditerranée dans une vision qui prend en compte la profondeur africaine, a-t-il fait remarquer. Le chercheur et ancien diplomate, Mohamed Larbi Messari, a choisi, quant à lui, de donner sa lecture propre aux perspectives des relations euro-méditerranéennes, à la lumière de l'arrivée de courants islamiques au pouvoir dans certains pays arabes. Une donne qui pose, selon lui, la question des possibilités d'apparition de nouveaux agendas politiques et d'autres visions des choses chez certains partenaires de l'Union européenne. Dès lors, l'Europe se retrouve devant des interlocuteurs nouveaux dans la rive sud, issus des urnes et po rteurs de visions et approches nouvelles, a-t-il fait remarquer, considérant que cette réalité augure de l'ouverture d'une nouvelle page dans les relations entre les deux rives. “En Europe, il y a certes la crise, mais le résultat des urnes est érigé en doctrine qui ne peut être bafouée. Cette même doctrine devra être enraciné dans la rive sud, qui est sur le chemin de la transition démocratique", a-t-il poursuivi, notant tout de même que c'est une question qui nécessite encore du temps. Azzedine Mihoubi, directeur de la bibliothèque nationale et ancien ministre de l'information en Algérie, a mis le doigt, lui, sur les dysfonctionnements du partenariat euro-méditerranéen, qui revêtent, selon lui, un caractère historique et économique, estimant que “l'occident a besoin aujourd'hui de revoir de manière globale sa politique basée sur l'aide". Mettant en garde contre la logique sécuritaire dans tout traitement de la politique européenne de voisinage, M. Mihoubi a souligné qu'il faut passer de “la politique de main mise sur les ressources de la région à celle de développement commun, qui investit dans l'intelligence humaine maghrébine". Dans la conjoncture actuelle, la priorité des peuples de la méditerranée est le “développement juste qui pose les jalons de la stabilité et d'une démocratie mature", a-t-il conclu.Organisé dans la cadre de la 27ème session de l'Université d'été Al Moatamid Ibn Abbad, le colloque est l'un des moments forts de la programmation de ce 34ème Moussem d'Assilah, dont l'union du Maghreb arabe est l'invité d'honneur.

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