Au-delà de la parité hommes-femmes, le tout nouveau conseil d'administration de la CGEM, tenu le 27 juin 2012, sous la présidence de Mme. Miriem Bensalah Chaqroun, au siège de l'organisation patronale à Casablanca, comprend dans sa nouvelle composition d'importantes personnalités représentant l'élite du capitalisme marocain. On y trouve aussi des membres cooptés, à l'instar d'Ahizoune (télécoms), Lazrak et Sefrioui (immobilier), El Kettani, Saïda Lamrani et Rahou (banques et finances), Alj et Kabbaj (investissement et tourisme), Marrakchi, Fikrat, Loultiti (agro-industrie), Mouline et Amina Benkhadra (hydrocarbures et énergie verte). La liste n'est pas exhaustive. A l'issue de sa première réunion, les membres du conseil d'adminitration ont voté à l'unanimité l'ensemble des résolutions proposées par la Présidente de la CGEM. En effet, le Conseil a été marqué par la présentation et l'approbation à l'unanimité de la plateforme de travail proposée par Mme Bensalah et Salaheddine Kadmiri, qui a présenté, tour à tour, les grandes lignes du programme triennal de la CGEM. Un programme dans lequel la nouvelle présidence joue à fond la carte de la PME. Cette plateforme sera bientôt déclinée en plan d'action détaillé en concertation avec l'ensemble des instances de l'organisation patronale. La priorité de la plateforme de travail de la CGEM consiste notamment à contribuer à instaurer un environnement favorable au développement de l'entreprise marocaine, d'une part par le renforcement du rôle d'interlocuteur incontournable du gouvernement, des partenaires sociaux, des entreprises, des investisseurs... et d'autre part, recenser de manière exhaustive les différentes parties prenantes du développement des entreprises et les modalités d'interaction souhaitées avec chacune d'entre elles. Le développement de l'entreprise marocaine passe non seulement par l'amélioration des facteurs exogènes à l'entreprise, notamment la formation, la fiscalité et le financement, mais aussi en tenant compte des facteurs endogènes à l'entreprise dont la gouvernance, la recherche & développement, la gestion et la performance. Par ailleurs, dans la perspective de recadrage des politiques visant le développement de la PME, le Conseil a approuvé et salué la mise en place de 22 commissions thématiques (au lieu de 18 auparavant). Cette nouvelle voie, comme devait l'expliquer Mme Bensalah, répond essentiellement aux exigences et aux enjeux du plan d'action de la nouvelle équipe dirigeante de la CGEM. Ainsi, outre les thématiques classiques qui font la raison d'être de la CGEM, la priorité sera accordée à la recherche & développement, à la coopération sud-sud, à la formation avec une large ouverture sur l'Université, et à l'éthique dans les affaires. La Communication sera désormais renforcée au sein des instances transversales de la CGEM avec la mise en place d'une Commission dédiée afin d'assurer une harmonisation de la communication et l'implication de toutes les composantes de la Confédération. Côté statut de la CGEM, un comité ad hoc a été institué et aura à harmoniser le règlement intérieur et adapter les statuts de la CGEM à ses nouvelles missions. Idem pour les CGEM Régions, qui sont tenues d'organiser leurs Assemblées Générales Electives avant la date d'échéance des mandats actuels (d'ici fin 2012). Ceci est valable aussi pour les fédérations internes dont les élections se feront également par binôme : Président (e) et Vice Président (e) Général (e). Les candidats, selon la résolution votée par le CA, devront recueillir les signatures de soutien à la candidature de 30 membres de la CGEM à jour de leurs cotisations.