Lors de l'Assemblée générale du Comité Directeur du KAC, tenue le premier juin 2012, Hakim Doumou qui s'est présenté au nom de la section de hand-ball du club omnisports de Kénitra, a été réélu président. Seulement parla tenue provocatrice de cette Assemblée à un moment où toutes les sections n'ont pas encore tenu leur AG, Hakim Doumou a peut être voulu anticiper le refus ou l'acceptation de son éviction de la présidence du KAC-foot, pour faire apparaitre de nouveau le climat litigieux autour du club locomotive de ce comité, en l'occurrence la section de football. Dans sa tentative de tout devancer pour se prémunir contre les réactions toujours possibles, Hakim Doumou ne fait qu'élargir en approfondissant le différend avec certains milieux. Cependant, même si la réconciliation entre le président et ses opposants semble impossible, le problème qui se pose n'est pas d'écarter X ou Y, mais de pouvoir trouver pour le club un comité intègre, compétent et loin de toutes équivoques. Sans contester, ni approuver la tenue de cette Assemblée, sujette à des critiques sur lesquelles nous sommes d'accord, puisque nous ne voyons aucun projet préétabli par ce comité en tant qu'organe sensé promouvoir l'activité sportive dans la ville. Au sujet de cette Assemblée, des réserves nous étaient permises à l'absence de certaines sections, dont la plus importante est celle du foot, les représentants de toutes les autres sections auraient pu attendre la tenue de leurs AG, avant de les engager pour l'avenir. Pour le bon sens, et toute complaisance mise à part, nous pourrions dire que vu l'atout académique dont jouit le président Doumou, il aurait pu gagner l'estime de tous les milieux sportifs. Mais faute d'être bien entouré, le jeune dirigeant était aussi victime de sa bonté. Ces quelques remarques, comme d'autres n'y sont pas pour masquer ce qu'on est en train de rechercher de nos jours pour favoriser les uns aux dépens des autres. Bien que l'on ait commencé par analyser les causes et les conséquences de ce malentendu qu'on aurait pu éviter avant qu'il ne se complique, tout le monde aussi se met en tète de mieux connaitre la scène sportive kénitrienne, même les novices et ceux qui n'ont aucune notion de base. Et c'est à partir de là que se pose le problème de fond pour le choix du bon gestionnaire. Car l'inclusion de ceux que rien ne prédispose pour assurer une telle responsabilité, entraine injustement, l'exclusion des valeurs certaines pour le sport local. Ceci ne veut pas dire que tout le monde est à pointer d'un doigt accusateur. Mais tout simplement pour rappeler aux uns et aux autres qu'il s'agit du devenir du sport de toute une région du Gharb.