Avant chaque nouvelle saison, les responsables des clubs cherchaient le renforcement de l'effectif, les moyens pour assurer les possibilités de réaliser les objectifs fixés dans leur programme annuel et dans une autre mesure : la détente au sein de l'entourage. Ceci chez les clubs qui jouissent de l'intérêt des villes et des provinces qu'ils représentent. Qu'en est-il des autres clubs qui ne bénéficient d'aucun intérêt de la part surtout de ceux qui font fructifier leurs richesses, rien que pour compenser les effets polluants de leurs activités, les industriels et autres détenteurs de fond feraient mieux d'aider l'activité sportive pour contribuer à l'épanouissement du sport et de la jeunesse. Hélas, là où tous ceux qui se rassemblent se ressemblent, on ne se fait que rarement du souci pour l'activité sportive. L'exemple de Kenitra se passe de tout commentaire. Face à l'indifférence et aux entraves qui compromettent dangereusement la vie des associations sportives, les responsables des clubs peinent pour leur assurer la survie. A la misérabiliste des infrastructures sportives s'ajoutent un comportement insupportable d'une partie du public et une prise de position inamicale à l'encontre de certains dirigeants. Au Gharb, on sait que le seul club à pouvoir servir de locomotive pour tous les sports est le KAC (section football) dont les dirigeants se trouvent scandalisés par les fomentations d'une minorité qui s'est constituée en groupe d'opposition au comité présidé par Hakim Doumou. Sans s'embarrasser outre mesure pour le devenir du KAC, les opposants ne courent qu'un but : l'éviction de Doumou de son poste de président, pourtant élu dans les normes lors d'une Assemblée générale du club. Bien que soutenus par la majorité du public qui reste scindé en deux, les responsables du club sont toujours sous la pression des accusations avancées par l'opposition. Une opposition, qui loin de se décourager, fait des procès contre le président du club son occupation quotidienne. N'ayant aucune responsabilité à assumer pour le club, ceux, qui prétendent être les protecteurs des intérêts du KAC, feraient mieux de lui éviter la déconfiture par leurs manigances au lieu d'aider ceux qui, à travers ses accusations, voulaient exploiter la situation politiquement. Comme beaucoup de rumeurs ont circulé sur les causes des mécontentements, la plus répandue laissait entendre que la gestion du club est responsable de malversations. Au milieu d'un environnement qui témoigne que la haine qu'on a contre les personnes risquerait de devenir contre le club. Cette intolérance face à la présence d'un dirigeant changerait en violence. Autour du KAC, le torchon brûle toujours malgré tout. Et ceux qui attisent le feu de la discorde le regretteront sûrement. Parmi les causes supposées, pas une seule n'est pour mériter toutes ces divergences. Accusés, à tort ou à raison, les responsables du KAC mènent un double combat : celui d'assurer au club sa survie et celui de faire face à leurs détracteurs. En rapport avec ces accusations plusieurs points mériteraient de retenir l'attention. D'abord L'Assemblée générale ordinaire dont les travaux ont été validés par la FRMF, était jugée non conforme aux règlements par les opposants au président Doumou. Des opposants qui pour la presque totalité, avaient perdu leur qualité d'adhérents, selon certaines sources proches du club. Ensuite le refus par certains services compétents de réceptionner le dossier pour l'obtention du dépôt légal par les responsables du club, a suscité de nombreuses questions. Cette prise de position de ceux sensés être neutres et protecteurs des intérêts de chacun, était, aux yeux des observateurs, un coup de pouce aux opposants. Même si tout le monde sait que l'éviction du jeune dirigeant du KAC de son poste de président ne pourrait se faire que lors d'une A.G. Tout le monde sait aussi que sa présence au KAC reste vitale. D'où le vrai regain d'attention du public désabusé par tout ce qui provoque la colère autour du club. En attendant de voir la justice se prononcer pour mettre un terme à tout ce qui menace la marche du club, toutes les réactions sont convergentes vers une même question : Quel est le vrai mobile des opposants ? Quant à l'élimination du KAC en Coupe du Trône, devant le FUS de Rabat, détenteur du titre, celle-ci était une conséquence directe de tout un ensemble de facteurs moralement fragilisés par le comportement du public que certains qualifient, hélas, de super. Les joueurs du KAC avaient du mal à retrouver leur jeu. Aussi entre les bancs de touche des deux équipes, les visions étaient différentes : Perspicaces chez les uns, hasardeuses chez les autres. Et pour clore, le KAC qui fait la fierté de tous les kénitréens n'a que faire des faux sympathisants tombés des nues et qui ne savaient rien sur la vie de ce club pour prêcher d'exemple.