Depuis déjà quelques temps, l'acte de bâtir est d'actualité. Un peu partout dans le pays, particulièrement dans les régions métropolitaines, on s'attaque résolument aux constructions anarchiques et non régimentaires. Toutes les parties concernées par les infractions en matière d'édification de logements ou de locaux de commerce, notamment les autorités locales, les organismes de l'Etat, le pouvoir judiciaire, les élus, s'activent pour faire respecter les lois en vigueur et dissuader et sanctionner les contrevenants. Récemment encore, pour faire suite au phénomène de l'effondrement des domiciles des anciennes médinas, en particulier à Casablanca et les villes impériales, le pouvoir public met en avant des mesures de réhabilitation au profit de ces familles frappées par les démolissions. En fait, la sensibilisation sur les bonnes pratiques en matière de construction notamment, comment préserver la qualité et la sécurité des infrastructures (routes, bâtiments, ouvrages d'art, etc...) est de plus en plus de mise. Les acteurs publics se focalisent sur les problématiques liées aux domaines de la construction à savoir la nouvelle réglementation urbanistique, les études géotechniques en milieu sismique, les nouveaux procédés et normes. L'acte d'améliorer la sécurité et la qualité des infrastructures dans différentes zones du pays est vivement favorisé, au cours des débats et des rencontres organisés par-ci par-là .Il est bien clair que cet effort est porté également sur la lutte contre les constructions illicites dont les instigateurs ne sont autres que les spéculateurs et les barons du foncier dans diverses régions du royaume. Il serait loisible d'insister sur l'importance de ces concertations qui s'insèrent dans le souci de mener des campagnes sereines et fructueuses autour de cette problématique. Il convient d'adhérer à une charte d'éthique de l'acte de bâtir, baptisée «charte pour un chantier propre».