En présence d'une vingtaine d'agriculteurs ayant subi les affres des conditions atmosphériques, une cérémonie de remise des chèques à la première tranche des bénéficiaires du produit d'assurance multirisque climatique a eu lieu, lundi dernier, au local de la MAMDA à Agadir. Cette couverture concerne les agriculteurs sinistrés des régions Souss Massa Drâa et Guelmim Smara, évoluant dans les cultures céréalières (blé tendre, blé dur, mais et orge) et les légumineuses (fève, lentilles, petits pois, haricots secs). L'initiative qui a été prise, par le truchement d'une convention signée par l'ex ministre de l'économie et des finances, le ministre de l'agriculture et de la pêche maritime et le président du directoire de MAMDA, vise à préserver les agriculteurs contre les dangers climatiques. Outre la garantie contre la sécheresse dont sévissent pas moins de dix-huit provinces de l'ensemble du territoire national, l'assurance multirisque climatique englobe également l'excès d'eau, grêle, gel, vent violent, vent de sable...D'autres produits agricoles sont pareillement mise en fonction par cette opération, notamment les cultures maraichères, l'arboriculture et autres afin de regrouper toutes les filières dont les agriculteurs bénéficient d'un capital garanti à hauteur de 1450 dirhams pour une cotisation de 26 dhs/hectare seulement, alors que pour les niveaux de garantie supérieurs, les montants de cotisation se situent entre 183 et 368 dirham/hectare. Selon les responsables de la partie assurantielle, l'évaluation des dégâts matériels dus aux effets des multiples supplices naturels a été confiée à des experts en matière de l'assurance agricole pour les régions proclamées sinistrées par le gouvernement. Cette démarche s'inscrit, en effet, dans le cadre de la stratégie nationale « plan vert », visant à atténuer la précarité des petits agriculteurs, à faire face aux changements climatiques et appuyer l'investissement agricole dans notre pays. Selon des statistiques fournies à cet effet par la Mutuelle agricole marocaine d'assurance, il est à souligner que cette assurance s'étend sur 300 mille hectares pour le compte de l'année agricole 2011/2012 et compte parvenir à hauteur de un million d'hectares, à l'horizon de 2015. Cette première campagne a pu, alors, atteindre 300 mille hectares, avec plus de 20 mille agriculteurs bénéficiaires. Cette dynamique de motivation des opérateurs agricoles et d'endiguement des risques climatiques est en passe d'incruster des conditions d'évolution cohérente, équitable, évolutive et performante, tout en tenant compte des spécificités en présence. A ce propos, et pour favoriser la croissance de la totalité des produits agricoles et assurer la meilleure qualité de service, la mutuelle, forte de son expertise dans le domaine de l'assurance agricole, a mis sur pied un système fonctionnel en termes de l'organisation informatique et de distribution, dans le but de mettre en œuvre une université destinée à la formation.