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Onzième édition festival Mawazine : Clôture en apothéose avec deux méga concerts de Mariah Carey et Waël Kfoury
Publié dans Albayane le 28 - 05 - 2012

Deux méga concerts de la star américaine du R&B Mariah Carey et la vedette libanaise Waël kfoury ont eu lieu, samedi soir à Rabat, respectivement aux scènes OLM Souissi et Hay Nahda dans le cadre de la soirée de clôture de la 11e édition du Festival «Mawazine Rythmes du Monde» (18-26 mai). Cette exceptionnelle soirée de clôture a fait vibrer les mélomanes jusqu'au petit matin avec Mariah carey, qui a donné son premier concert en Afrique pour ensuite céder les planches de l'OML à l'artiste marocain, DJ Abdel.
A la scène de Nahda, la star de la chanson libanaise, Waël kfoury a été fidèle à lui même et à son style au grand bonheur de ses fans qui sont venus en masse l'acclamer et l'ovationner plusieurs heures avant même le début du concert.
Fidèle à la sensibilité qui le différencie des autres artistes, Waël Kfoury a enflammé les festivaliers de «Mawazine» en interprétant un bouquet concocté de ses plus beaux succès.
A Salé, la scène a été à l'honneur d'une grande soirée du Rap marocain avec 5 heures de musique non-stop, jouée par 4 groupes de Rap, en ouverture Muslim, l'une des grandes figures du rap marocain, puis Fnaire, Chouftchouf et le groupe Rwapa Crew.
La chanson marocaine a également été à l'honneur avec des concerts notamment de l'un des meilleurs pianistes de sa génération, Marouan Benabdellah et l'Orchestre Symphonique Royal. A la scène de Bouregreg, le public de Mawazine a été au rendez-vous avec une icône de la musique africaine Chiwoniso, alors que le site du Chellah a été animé par un concert donné par le musicien indien Debashish Bhattacharya.
L'édition 2012 a été marquée par l'organisation de huit spectacles de rue qui ont sillonné les principales artères de la capitale, proposant des représentations inédites de différents pays, notamment l'Inde, la France et la Roumanie, outre le pays d'accueil.
Pendant neuf jours de fête, la capitale est devenue le centre du monde de la musique et un lieu de rencontre des cultures.
En rendant hommage à des artistes, organisant des tables-rondes et accueillant les stars du présent et les talents de demain, le Festival Mawazine poursuit une nouvelle fois sa vocation de réunir des milliers de spectateurs, fidèles et curieux autour de la découverte et de l'échange culturel.
Les grands spectacles
de rue, des moments forts et inoubliables
La ville de Rabat a vécu tout au long de la 11ème édition du Festival Mawazine sous le charme et la magie de ses spectacles de rue qui sillonnaient les grandes artères de la capitale offrant aux petits comme aux grands des moments de plaisir, de musique et de danses.
Ce sont huit spectacles de rue qui ont ainsi défilé dans la capitale et transporté, par leurs rythmes et couleurs, les spectateurs dans un monde fascinant et enchanteur. Par des prestations époustouflantes et inédites gravées à jamais dans les mémoires des festivaliers, ces troupes venant de différents pays (Inde, France, Roumanie en plus du Maroc) ont présenté un mélange de musiques, de danses et de chants traditionnels et modernes pour faire découvrir au public leurs cultures et civilisations.
Ravie, la foule a suivi les charmeurs de serpents des Troubadours du Rajasthan, les chorégraphes contemporains de 2k-Far, les musiciens colorés de la compagnie Yourguis, les musiciens de Mahala Rai Banda, les danseurs de Dife Kako, les percussionnistes de Casa Fiesta, l'orchestre de Casbah Fanfare et les funambules de Casa Akrobate.
Venus du Rajasthan, un Etat culturellement très riche dont les traditions reflètent le mode de vie de l'Inde ancienne, les Troubadours réunissent une douzaine d'artistes, musiciens, danseurs et acrobates, qui sillonnent les villages pour célébrer naissances, mariages et fêtes religieuses.
Ces artistes invitent a? decouvrir les trésors caches de cette région dans un tourbillon de couleurs, de sons et d'emotions qui restituent toute la magie de l'Inde.
Reconnaissables à leur musique enrichie de mélodies klezmers et de rythmes indiens et africains, les Yourguis viennent d'un pays imaginaire, le Yourguistan, connus pour ses danseuses échassières et ses musiciens aux costumes rouge et or. Ces voyageurs infatigables parlent une langue aux accents slaves, brésiliens et arabes. Mais pas besoin de les comprendre : à chacune de leur apparition, les Yourguis entraînent le public dans un tourbillon de musique, de danses et de couleurs.
Lorsque des instruments traditionnels (accordéons, violons) s'associent à une section rythmique (basse, batterie) et des cuivres de fanfare militaire, cela donne Mahala Rai Banda ! Véritable machine à danser, le groupe se compose d'une douzaine de musiciens et connaît un immense succès en Europe.
Quant à Dife Kako, une expression guadeloupéenne qui signifie «quelque chose qui chauffe», a présenté un show basé sur un langage chorégraphique qui mêle danses africaines et antillaises, musiques traditionnelles et contemporaines, la compagnie a proposé un défilé carnavalesque dynamique et chaleureux.
Accompagnés de percussionnistes des Caraïbes et d'Afrique, des danseurs aux couleurs chatoyantes investissent la ville dans une parade qui s'annonce colorée.
Emmenée par Abderrahmane Khalfa, un Algérois qui a flirté avec les plus grands noms de la musique actuelle (Steve Colman et Renaud Garcia-Fons), la Fanfare de la Casbah s'est fait une spécialité des musiques populaires d'Afrique du Nord qu'elle interprète librement, dans un esprit festif et communicatif. Réunissant instruments à vent (trompettes, saxophones, trombones) et percussions, le groupe enchaîne les airs connus, des mélodies que le public reprend en chœur, sur des rythmes conçus pour danser. Une parade qui vous entrainera à coup sûr dans un voyage festif à travers toutes les musiques du Maghreb.
Née à Casablanca, la troupe Casa Fiesta réunit une équipe de jeunes, percussionnistes et danseurs, qui puisent dans un répertoire riche en métissage pour proposer au public des rythmes du Sénégal, d'Egypte et du Maroc (gnawi, châabi et reggada). Toujours avec le chant et accompagné par le jeu de la capoeira, une méthode de combat inventées par les esclaves africains du Brésil, Casa Fiesta a proposé un spectacle ludique et acrobatique prêt à enflammer tous les publics.
Les stars marocaines ont brillé de mille feux
La chanson marocaine a été à l'honneur vendredi soir au «Festival Mawazine: Rythmes du monde», avec une prestation inédite de la diva Naima Samih et de la star expatriée Laila Ghofrane mais aussi de la jeune et talentueuse Dounia Batma.
A la scène Nahda, une grande foule a réservé un accueil des plus chaleureux et enthousiaste aux chanteuses marocaines. Ce concert, tant attendu par le public de la 11e édition de Mawazine.
La légende inégalable Naïma Samih, a enflammée les festivaliers, en interprétant un bouquet concocté de ses plus beaux succès comme «Amri lillah», «Jari ya jari», «Lkhatem». Sa chanson la plus populaire «Yak a jarhi» a été chantée en duo, durant ce spectacle, avec Laila Ghofrane.
«C'est un honneur pour moi que d'autres artistes interprètent la chanson de Yak A Jarhi», a confié Naima Samih lors d'une conférence de presse tenue avant le spectacle.
Longtemps restée loin des projecteurs, Leila Ghofrane revient au-devant de la scène pour le plaisir de ses nombreux fans au Maroc.
La nostalgie a été au rendez-vous avec ce concert très attendu, avec tous les grands succès de cette chanteuse installée en Egypte.
Leila Ghofrane n'a pas démérité devant un public fin connaisseur, en commençant par deux chansons marocaines «Allah ala bladi» et «Ahla ayam» qui feront partie de son album qu'elle a préparé depuis un an.
Les habitués du Festival Mawazine avaient également rendez-vous avec l'étoile montante de la chanson marocaine Dounia Batma qui a repris avec force et talent des chansons du répertoire de la musique arabe et marocaine comme «Ali gara», «Bared o skhoun», «Magadir», à côté d'une chanson de la défunte Warda, «Ana mali».
Dounia, qui avait terminé deuxième au concours télévisuel de la MBC «Arab Idol», a fait vibrer le public en interprétant aussi «Allah ya moulana» et «Nidaa lhassan».
Dans une déclaration à la presse, la digne héritière des Batma avait dit que «ce qui importe pour elle c'est l'amour et le soutien de ses fans beaucoup plus que l'obtention d'un trophée».
Même deuxième à l'Arab Idol, Dounia Batma se dit fière de son parcours, ajoutant que son expérience dans studio 2M l'a beaucoup aidé.


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