Il fut un temps où le vrai public d'un club menait des campagnes de sensibilisations au milieu de la société pour convaincre même les plus désintéressés à venir suivre l'évolution de son club, surtout à domicile pour aider celui-ci à se faire des recettes et pouvoir absorber ses charges. Et sans dépasser le seuil tolérable, les exigences de ce public étaient acceptées puisque légitimes et logiques. Dans de rares cas, ses mécontentements, bien qu'ayant un sens de la responsabilité, n'allaient jamais au-delà de certaines justement pour préserver ses relations avec les autres composants du club. De nos jours, force est de constater que la majorité de certain public est incapable de définir le mobile de son déplacement aux stades. Et comme la totalité, ou presque, du public vienne des quartiers périphériques ou populaires, donc appartenant à une classe sociale diminuée, son comportement et ses inconduites, et des fois ses dépassements, ne sont que la transposition de se qu'elle (la totalité) vit à l'intérieur de ces quartiers. Et ceci appelle cela. L'absence, regrettable d'ailleurs, d'un public appartenant à la classe sociale moyenne a permis l'émergence de son homologue suscité. Et qui trouve dans son déplacement aux stades une occasion pour extérioriser ses ressentiments. Adoptée, sans vergognes, par ceux qui se mettent en tête de tout savoir, cette partie du public est devenue, au fil des mois, un noyau dur des manifestants. Lequel, par une curieuse ironie, croit pouvoir inverser les rôles. C'est sans doute, pour cela, qu'au lendemain de chaque Assemblée générale du club, une campagne de dénigrement est menée contre le président. Quant à savoir comment on est arrivé à ce point de discorde? Même si aucun club n'a vécu cette situation auparavant, les responsables, devant qui, rien ne se passe sans qu'ils ne le voient et rien ne se fait sans qu'ils ne le chassent, n'ignorent rien de l'affaire du KAC-foot. Sachant pertinemment que sans l'implication des autorités locales, des élus à tous les niveaux, des notables et enfin du vrai public du club, le KAC risquerait fort de tout perdre même s'il continue de gagner ses matches dont le dernier à Khouribga devant l'OCK (0-1) pour le compte de la 6e journée du championnat national « pro-élite 1 », victoire qui n'a pas plu à certains « hayahas » qui continuent de demander et la tête du président et celle de l'entraîneur. Ceci dit. Après avoir tout tenté pour déstabiliser la situation du club, prétextant qu'il est mal géré, les opposants au président ne lâchent pas prise. Le huis clos infligé au club n'est qu'une autre façon d'enfoncer le clou pout tenter d'appauvrir davantage celui-ci sans penser aux conséquences. Manquant terriblement de ressources fixes, le KAC n'a rien à se reprocher sur le plan résultats. Avec le 15éme budget des équipes d'élite 1, le club a pu se maintenir, la saison écoulée. Il pourrait faire mieux cette saison. Aux yeux des observateurs neutres, l'important à courir et à rechercher pour le club sont les ressources fixes, une infrastructure à la hauteur des aspirations de toute une jeunesse, et non les battons à mettre dans les roues d'une équipe qui souffre les milles maux de l'indifférence. Le huis clos est une sanction dure pour le club qui n'est pas le seul responsable de ce qui est arrivé lors de la rencontre face à l'IZK. Par le passé, tous les animateurs du club ont toujours tiré chapeau aux services de l'ordre, aux responsables concernés d'éviter tout ce qui risque de semer le doute. A bon entendeur.