Il a été l'une des stars de la journée d'ouverture. Mouloud Meskaoui a surpris par son style, ses rythmes et ses chants. Azalay a été une nouvelle occasion pour se manifester joliment sur la scène de la Kasbah de taourirt. Entretien Comment tu t'es inspiré des rythmes africains ? Je suis né dans une région africaine par excellence, à savoir la zone de Meski (Errachidia) avec ses oasis et ses vergers, ses roches, eaux limpides. Là, j'ai appris à développer mon don, mes talents et mon inspiration. J'avais appris depuis mon bas âge les chansons du Beldi, notamment celles du défunt Baôuth qui reste une figure emblématique de la région du Tafilalet. Comment as-tu développé les rythmes de Beldi ? Si vous avez écouté les mélodies de «Mama Africa», vous allez se rendre compte que j'ai fait un effort pour marier les rythmes locaux du beldi de Tafilalet aux mélodies africaines. Et ce n'est absolument pas difficile, dans la mesure où les liens d'antan, les fusions, les métissages et les rythmes de la musique gnaouie nous inspirent et nous font produire des partitions d'un couleur africaine certaine. Quels sont vos projets ? Je suis entrain de travailler sur des nouvelles chansons qui versent dans le répertoire beldi, mais qui sont aussi coloriées par des airs africains.