Dans moins d'un mois, jour pour jour, le festival Timitar «Signes et cultures» rejaillira avec le panache et la verve qu'on lui sait. Les trois espaces des spectacles prévus à savoir Al Amal, théâtre de verdure et Bijaouane vibreront en début de juillet prochain aux rythmes mélodieux des stars de tous les coins du globe. Durant presque une semaine, des centaines de milliers de spectateurs d'ici et d'ailleurs, aussi bien mélomanes que néophytes, prendront d'assaut les scènes enflammées. Les magies de la musique et les délires de l'engouement scelleront encore une fois l'ambiance estivale où la fête est reine et le génie est roi. Timitar est désormais le berceau de cette rencontre ensorcelante par laquelle les cultures n'ont pas de frontières et les distances s'amenuisent. Des centaines d'artistes de renommée mondiale et des dizaines de concerts à couper le souffle mettront le feu dans les enceintes richement pavoisées en la circonstance. Le programme varié et consistant, minutieusement et savamment préparé par le directeur artistique, Brahim El Mezned, sera là pour combler tous les goûts et les penchants. Le traditionnel et le moderne se côtoieront comme deux gouttes d'eau aux origines diversifiées et aux tendances ramifiées. Des sommités d'ici et d'ailleurs se forceront d'incarner les rapprochements humains et feront frémir les cœurs et les sens de liesse et d'extase. C'est dans cette atmosphère de réjouissance et de détermination que s'est tenue hier matin dans un somptueux palace d'Agadir une conférence de presse pour présenter cette nouvelle édition, tout feu tout flamme. Plus d'une centaine de journalistes de tous bords ont pris connaissance des ingrédients de cette nouvelle manche sous le signe du slogan habituel «Les artistes amazighs accueillent la musique du monde». On a eu, à juste titre, une pensée de reconnaissance à l'adresse de Aziz Akhennouch, ministre de l'agriculture et de la pêche, artisan sans contexte de cette prouesse événementielle de haute facture, depuis déjà presque une décennie. Son apport persévérant pour asseoir ce rendez-vous annuel de grande notoriété universelle est apprécié par tous. Il a alors de quoi s'en exulter, d'autant plus qu'il parvint à mettre en place une structure organisationnelle afin d'institutionnaliser cette manifestation d'envergure. De son côté, Brahim El Mezned, directeur artistique, a surtout mis tout son savoir-faire et son talent pour l'épanouissement de ce événement au point de le hisser dans la cour des grands. Le service d'ordre est, ici, à saluer très vivement pour les tâches sécuritaires très délicates qui consistent à acheminer, avec civisme et abnégation, les flots grandissimes des citoyens vers les différents points de résidence. Pour sa part, le président de l'association Timitar, Abdallah Rhalam qui vient de jeter l'éponge du grand club du Raja de Casablanca n'a pas manqué de souligner la portée sociétale et les retombées civilisationnelles que renferme cette manifestation à la fois festive et instructive. Tous ont donc loué les incidences positives du festival et affiché une volonté manifeste d'aller de l'avant on n'en ménageant aucun effort pour en faire encore davantage une festivité ponctuelle innovante, en particulier le Wali de la région SMD, Mohamed Boussaid qui est en train de vivre sa première année dans cette euphorie, en tant que nouveau responsable et rehaussera, sans doute, son éclat et son pétillement encore de plus belle. Le programme off, mis sur pieds avec finesse et grâce, par Latifa Yacoubi, Secrétaire générale de la région SMD, rendra hommage à des figures emblématiques de la culture et l'art marocains. Place donc à la magie de cette édition tant attendue.