Maroc Telecom compte près de 79,7 millions de clients à fin septembre 2024    Groupe CDG : un programme d'investissement prévisionnel de près de 4,9 MMDH en 2025    Bassin du Sebou : Un déficit annuel de la nappe phréatique de 268 millions m3    Evasion : Oukaïmeden, entre solidarité et ressourcement    Tendance : Les robots cuiseurs, bien au-delà des marques...    Présentation des principales mesures fiscales prévues par le PLF 2025    JESA : The solution company for Africa    Innovation et énergie durable au Maroc : l'UM6P inaugure la « Semaine de l'Energie 2024 »    Canada: Contesté au sein de son parti, Trudeau refuse de jeter l'éponge    Tourisme spatial: Une entreprise chinoise vend ses premiers billets pour 2027    France : La justice annule l'exclusion d'un policier au front marqué par la prière musulmane    CAF Awards 2024 : Sept nominations marocaines chez les hommes    Football : Décès de l'ancien international marocain Abdelaziz Barrada    Moroccan stars shine bright in European football : En-Nesyri, Ezzalzouli, and El Kaabi score    La valse des entraîneurs : L'entraîneur, bouc émissaire ou pièce maîtresse ?    Botola D1/ MAT- SCCM: deux naufragés face à face ce soir !    CAN Beach Soccer: Sénégal - Mauritanie en finale; Egypte - Maroc pour le classement    Al-Ahly s'offre sa 15ème Super Coupe d'Egypte    Tanger Med : Mise en échec d'une tentative de trafic de plus de 200 000 comprimés psychotropes    Maroc Telecom améliore son chiffre d'affaires consolidé de 0,7 % à fin septembre    bien-être : La marche, un dosage sur mesure pour une silhouette harmonieuse    Terroir : Vous avez dit infusions anti-rhume ?    Droits de l'enfant : Ghizlane Benjelloun désignée "Personnalité 2024 de l'ONU au Maroc"    Maroc Telecom compte près de 79,7 millions de clients à fin septembre 2024    Bassin du Sebou : un déficit annuel de la nappe phréatique de 268 millions m3    Mode : Quel manteau porter, cet automne?    FIFM : Le cinéaste américain Jeff Nichols, parrain de la 7e édition des Ateliers de l'Atlas    « Chéri, j'ai invité mon ex » : la comédie incontournable de la rentrée théâtrale    Monde: Plus de 700 millions de personnes menacées par les tsunamis    Mozambique. Daniel Chapo président    Le Tchad et la Centrafrique sécurisent leurs frontières    SAR la Princesse Lalla Hasnaa et S.E. Sheikha Al Mayassa Bint Hamad Al Thani président à Marrakech le dîner de gala de la "Fashion Trust Arabia"    Les prévisions du vendredi 24 octobre    Abdellatif Komat : "Cette nouvelle équipe doit redynamiser des secteurs clés"    Conseil de gouvernement : le premier après le remaniement ministériel    Projet de loi sur la grève: les contours du débat devraient se dessiner la semaine prochaine    Sahara : Le projet de résolution US met l'accent sur le rôle de l'Algérie    Plan de la victoire : ce que signifie la paix du point de vue de l'Ukraine    BRICS : L'Afrique du sud échoue à inscrire le soutien au Polisario dans la Déclaration de Kazan    L'écriture du scénario pour enfants au cœur du débat    « Le huis clos est un choix purement économique »    Le Festival des Andalousies Atlantiques d'Essaouira    Genève: Brillante réélection du Maroc au Sous-Comité pour la Prévention de la Torture    BRICS : l'Afrique du Sud prise de panique à l'idée d'une éventuelle invitation au Maroc    Gouvernement Akhannouch II : Plutôt l'espoir que le désespoir    Conférence sur le Liban : le Maroc appelle au respect de la souveraineté du pays    Chambre des représentants : Projet de loi approuvé pour réorganiser le CCM    «Marrakech Folklore Days» : La diversité culturelle à l'honneur à M Avenue    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Statut d'Al Qods: comment j'ai vécu ce mémorable dimanche de la colère à Rabat
Publié dans Al3omk le 08 - 01 - 2018


Par Larbi Alaoui
Ce mémorable dimanche 10 décembre 2017, le calme dominical diurne et serein de la capitale du Royaume a cédé la place, volontairement et avec un émouvant enthousiasme, à la magnifique et indescriptible ferveur populaire.
Ceci, à l'occasion de la solidarité agissante des R'batis en particulier, et des Marocains, en général, venus des quatre coins du Maroc manifester leur soutien indéfectible à la cause palestinienne et à la sacralité d'Al Qods comme capitale éternelle de la Palestine occupée par les sionistes.
Ce dimanche de la colère, contre le farfelu et malade président yankee, Donald Trump, a commencé très tôt ce matin. Déjà, le parking en face de l'Océan atlantique, près du cimetière Achouhada, a abandonné les voitures des amoureux de la mer, et des amoureux tout court. Il était plein à craquer de voitures, camions, triporteurs, autocars, aux différentes immatriculations de toutes les villes du Royaume.
Peu à peu, tout ce beau monde est venu s'agglutiner place Bab Al Had et s'est organisé selon les composantes politiques, syndicales, de la société civile, pour se diriger vers la belle avenue Mohammed V, rejoint par des milliers de citoyens, toutes classes sociales confondues, et de tous âges, enfants, femmes et hommes, citadins et ruraux, riches et pauvres dans une communion citoyenne, responsable et disciplinée des plus manifestes.
Des cortèges impressionnants ont été formés et ont longé l'avenue, passant devant la grande poste de la capitale, au siège du Parlement marocain et finissant devant la place de la gare Rabat-ville. Noires de monde, mais colorées par les couleurs rouge, verte et blanche des drapeaux palestiniens et nationaux, des cohortes de Marocains, de Palestiniens, de ressortissants de pays arabes ou d'ailleurs, ont scandé à l'unisson des slogans hostiles à l'inénarrable Trump et aux gouvernements de certains pays (suivez mon regard!) qui cautionnent honteusement les théories sionistes. Et, à l'instar de Ponce Pilate, ils se lavent les mains sales de trahison à la cause arabo-musulmane qu'ils étaient censés défendre bec et ongles contre l'occupant sioniste et ses diaboliques et impérialistes alliés.
Jusqu'à 14 heures, l'effervescence r'batie était toujours à son comble. Ce dimanche de la colère était synonyme de symbiose avec le peuple palestinien opprimé et une protestation populaire unanime contre les complots ourdis à son encontre depuis la funeste déclaration Balfour, du 2 novembre 1917, à l'exode palestinien de 1948, aux massacres de Sabra et Chatila, à la guerre des six jours, du 6 au 12 juin 1967.
Depuis, les Palestiniens subissent affronts sur affronts, humiliations sur humiliations, massacres et colonies israéliennes successives, sous l'oeil complice des alliés de l'Etat d'Israël et le sommeil profond des pays arabes. Et la goutte qui a fait déborder le vase palestinien, et de tous ceux épris de paix et de justice, est cette décision unilatérale du bouffon Trump, cautionnée par aussi bien les sionistes de tous bords que par des gouvernements arabes qui ont courbé l'échine devant l'Oncle Sam et Netanyahou.
Devant la gare Rabat-ville, la grande marche en solidarité avec la Palestine, son valeureux peuple opprimé et sa capitale Al Qods occupée , s'est terminée par des chansons patriotiques, surtout libanaises, que de hauts parleurs ont diffusé et dont les couplets ont été repris en choeur, à l'unisson, par des milliers de gorges émues aux larmes, à donner la chair de poule aux plus insensibles. « Droit dans mes bottes, la tête haute, une branche d'olivier dans ma paume et mon linceul sur mon épaule, je marche et je marche, et je marche, wa ana, wa ana amchi », de Marcel Khalifa, entre autres chants glorifiant les sacrifices palestiniens et leurs souffrances quotidiennes..
Et le diapason a été, sans conteste, cette inoubliable et formidable chanson de la diva Fairouz, « Zahrat el madaen » (La fleur des villes), connue par coeur par tous les amoureux de paix de justice et dont les couplets seront fredonnées encore et encore, par des générations, tant que les bottes du Tsahal et des colons sionistes fouleront impunément la terre palestinienne, la ville sainte d'Al Qods et sa mosquée Al-Aqsa.
« Pour toi, ô ville des prières, je prie (...). Ô Qods, ô ville des prières! Nos yeux vers toi se dirigent aujourd'hui (...). Ils étreignent les vieilles églises et font fondre la tristesse des mosquées(...) ». Les prières de tous les opprimés de la Terre, dont les Palestiniens à qui le sionisme et ses sbires ont spolié les terres, seront-elles un jour entendues par la communauté internationale et les instances onusiennes?
Ce dimanche 10 décembre à Rabat était celui de la colère, certes. Mais aussi celui de l'espoir en des jours meilleurs pour que justice soit, enfin , rendue aux Palestiniens et à leur juste cause.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.