La situation épidémiologique actuelle est la meilleure depuis le début de la transmission communautaire du virus, a indiqué, mardi à Rabat, le coordonnateur du Centre national des opérations d'urgence de santé publique au ministère de la Santé et de la protection sociale, Mouad Mrabet. Lors d'une rencontre avec la presse consacrée à la présentation du bilan mensuel de la situation épidémique (16 mars/12 avril 2022), Mrabet a relevé que le variant Omicron continue de circuler à une faible cadence avec ses sous-mutants BA.2 BA.1. Selon le responsable, la propagation du virus se poursuit à un faible niveau durant cette troisième inter-période ou la période post-vague Omicron, qui se prolonge encore pour sa sixième semaine consécutive, depuis la première semaine de mars 2022, au cours de laquelle 3.138 cas ont été enregistrés, à un rythme de 75 cas par jour, un chiffre inférieur à la moyenne quotidienne enregistrée dans le deuxième période intermédiaire qui a suivi la vague delta, où une moyenne de 127 cas étaient enregistrés par jour. Le taux de positivité pour cette troisième inter-période s'élève à 1%, alors qu'il s'est stabilisé au cours des deux dernières semaines à 1,3%, a-t-il relevé. S'agissant des cas cas graves et critiques, Mrabet a souligné que le nombre total de nouveaux cas admis au sein des services de réanimation et de soins intensifs au cours des six dernières semaines a atteint 232 cas, tandis que 349 patients ont quitté ces services après l'amélioration de leur état de santé. Au terme de cette troisième inter-période, 83 décès ont été enregistrés, à raison de deux décès par jour, a-t-il dit, précisant que les trois dernières semaines ont enregistré le plus faible nombre de décès depuis le début de la transmission communautaire du virus dans le pays, autrement dit, depuis juillet 2020, avec un total de 4 décès seulement, enregistrés au cours des deux dernières semaines. En ce qui concerne la campagne nationale de vaccination, Mrabet a indiqué que le taux de couverture de la troisième dose a atteint 17% de la population, avec un taux de continuité égal à 27%. À cet égard, le responsable a réitéré l'appel du ministère, en particulier aux personnes âgées, les personnes immunofragiles et les personnes atteintes de maladies chroniques, à recevoir la dose de rappel pour augmenter le niveau d'immunité, car le risque de contracter la maladie existe toujours, même s'il reste faible. La possibilité de l'émergence d'autres variants au niveau mondial n'est pas exclue, a confié Mrabet, estimant que le risque de nouvelles vagues reste présent, comme l'a confirmé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans ses récents rapports.