Le Groupe Al Omrane et ses filiales régionales à travers le Maroc ont pris l'habitude, depuis plusieurs année, d'enfreindre la loi à travers de nombreux projets faisant perdre au pays du temps et de l'argent public et alimentant des tensions sociales. Incompatibilité avec différentes administration, vices de procédures... nombreux sont, en effet, ces problèmes nécessitant, souvent, l'intervention de différents acteurs publics pour les régler, notamment les collectivités territoriales, l'Agence nationale de la conservation foncière.. etc. A titre d'exemple, il y a quelques mois, Al Omrane a déposé une demande pour l'approbation des plans de construction de ses résidences à «Al Aîne Zarka » (l'œil bleu) dans la ville de Tiznit. Il aura fallu plusieurs réunions avec les services de la province, des collectivité territoriale et ceux de la conservation foncière pour trouver une solution aux infractions commises par Al Omrane et permettre aux propriétaires d'obtenir les clés de leurs maisons en attendant l'approbation des plans. Règle « sacrée » et violation de la loi 25.90 Les documents à la disposition du journal « Al Oâmk », notamment un pv de réunion datant d 2017, prouvent que ces infractions sont devenues une sorte de « règle sacrée » provoquant des retards dans les livraisons des maisons et des tensions sociales. C'est le cas du projet « Tourismo » dans la ville d'El Hoceima où une solution a finalement été trouvée pour délivrer les titres fonciers suite à un accord avec la commune. Idem pour le projet « Villes sans bidonville » à Targuist à El Hoceima avec des difficultés relatives à l'enregistrement des contrats de cession à la conservation foncière.. L'accumulation des problèmes a aussi engendré des retard dans la mise en œuvre du projet « Zaitoune 4 » dans la ville de Khouribga en 2014, notamment en raison d'un litige judiciaire, entre la Commune de Oulad Ibrahim et le ministère de l'intérieur. Au niveau de la ville de Casablanca, on a recensé pas mois de 25 projets qui ont bloqués à cause de problèmes similaires. Les contrats conclus entre Al Omrane et les bénéficiaires des lots de terrain destinés à la construction, avant l'obtention du certificat provisoire et des titres fonciers, constituent, pour rappel, une violation de l'article 33 de la loi 25.90 relative aux lotissements et aux groupes d'habitation qui dispose : « Les actes afférents aux opérations de vente, location et partage, visées à l'article premier ci-dessus, ne peuvent être passés qu'après réception provisoire par la commune, des travaux d'équipement du lotissement ».