Le bureau du PNUD au Maroc a initié une collaboration avec « Tahaqaq », la première plateforme numérique au Maroc de lutte contre les fausses informations dans le cadre d'une « expérience mondiale de modération de contenu par le grand public » appelée « Healthy Internet Project ». Il s'agit « d'un partenariat global » entre le PNUD, le média américain TED, et le PNUD Maroc visant à « limiter la diffusion des fausses informations en ligne », indique un communiqué reçu par le journal « Al Oâmk ». Cette initiative a pour objectif de « sensibiliser et permettre aux citoyen(ne)s marocain(e)s de signaler les contenus inappropriés ainsi que les fausses informations circulant sur Internet, par le biais des vidéos, messages, articles ou autres, grâce aux extensions installées sur les navigateurs Chrome et Firefox ». Selon le communiqué, « les laboratoires des accélérateurs du PNUD aident à tester et à valider cet outil ainsi que le concept de modération en ligne participative à travers une série d'expériences et de programmes pilotes dans 8 pays de laboratoires différents, dont notre réseau qui lance aujourd'hui le Healthy Internet Project au Maroc ». Cette solution s'inscrit dans le cadre d'une expérience mondiale innovante de lutte contre la désinformation (fake news) s'appuyant sur la modération de contenu par le grand public (crowdsourcing), ajoute le communiqué. Dans une déclaration au journal « Al Oâmk », Yasmine Laâbi, responsable de communication à « Tahaqaq » a estimé que ce partenariat est une « reconnaissance de l'efficacité des solutions » proposées par cette plateforme depuis plus d'un an d'activité. « Etant donné que les objectifs sont les mêmes : assurer un espace digital sain, et sans fake news, ajoute la responsable « le PNUD Maroc a fait confiance à « Tahaqaq » qui mettra son expertise à la disposition du bureau pour travailler sur un ensemble de solutions pour la sensibilisation contre le danger des fake news. Nous continuerons à exploiter les outils technologiques pour lutter contre la propagation des fake news, pour inciter les gens à avoir cet esprit de vérification avant de partager ».