l'épouse d'Ibrahim Belghazi, l'un des plus proches associés du parlementaire et président de la commune de Charrat (région de Benslimane) Saïd Zaidi (PPS) a adressé une lettre de doléances au roi Mohammed VI pour solliciter la libération de son mari accusé de vol. Selon les sources du journal « Al Oâmk » (rédaction arabophone), cette affaire remonte à 2019, lorsque Said Zaidi a dépose une plainte contre Ibrahim Belghazi alors que dernier avait décidé de prendre ses distances avec le parlementaire et après avoir critiqué sa façon de gérer les affaires de la commune. said Zaidi aurait donc piqué une grosse colère car son allié connaissait beaucoup de secrets sur lui et maitrisait la carte politique et électorale de la région. Durant de longues années et lors des dernières élection, Belghazi a, en effet, été l'un de ses grands soutiens de Zaidi. Il jouissait aussi d'une grande popularité au sein de la commune même s'il réside majoritairement en France dont il a la nationalité. D'après nos sources, l'accusation n'est qu'une sorte de « vengeance ». Dans sa lettre, l'épouse de Belghazi écrit : « Zaidi, mon mari et notre famille étions liés par une solide amitié. Said et son défunt père (l'ex parlementaire de l'USFP Ahmed Al-Zaidi) nous rendaient visite dans notre maison en France ». Cette incarcération est « injuste, et arbitraire. C'est un abus de pouvoir ... Zaidi pensait que mon mari allait se présenter aux prochaines élections, d'autant plus que les habitants de la commune lui demandaient de le faire ». Elle ajoute: «pour empêcher mon mari de se présenter, Said Zaidi a prétendu que son appartement, situé à Oued Achcharrat à Bouznika, a été cambriolé accusant mon mari d'avoir volé 760 milles Dh ». Les enquêtes de la gendarmerie et du procureur du roi n'avait abouti à aucune preuve, précise l'épouse. Mais cela n'a pas empêché l'emprisonnement. « Cela signifie que le plaignant Said Zaidi et sa sœur S. Zaidi, ont des connaissances auprès de personnalités influentes dans le système judiciaire ». Le 14 avril 2021, et après 2 années d'enquêtes, un nouvel élément surgit. Selon l'épouse, deux témoins (un cousin du plaignant et un employé de sa commune) qui n'ont jamais été écoutés auparavant, ni par la gendarmerie de Bouznika, ni par celle de Casablanca sont présentés au juge d'instruction. Ils vont alors accablé le mari et l'envoyer à la prison d'Oâkacha.