Le total des investissements publicitaires au cours de la première moitié du mois sacré s'est élevé à plus de 536,5 millions de dh, annonce l'agence spécialisée « Imperium ». Une augmentation de 45% par rapport à l'année dernière (370,5 millions de dh) qui serait dû à un retour progressif à la vie normale. Tous les médias ont bénéficié de cette hausse. Le numérique arrive en tête avec + 354,5%, suivi par la presse avec + 59,5%, la télévision (+ 51 %), la radio (+ 42 %) les panneaux d'affichage (+ 22%) alors que les cinémas n'est pas inclus dans le classement à cause de la fermeture complète des salles obscurs en raison de la pandémie Covid19. Part du lion pour la télévision Selon Imperium, ces recettes publicitaires, enregistrées pendant les quinze premiers jours du Ramadan, reflètent une reprise de l'économie nationale. En termes d'allocation des budgets publicitaires aux différents médias, la tendance n'a pas connu de changement significatif par rapport au Ramadan 2020. La télévision reste le média le plus populaire avec une part de marché de 64%, soit une augmentation de 2 % par rapport à 2020, suivie des panneaux d'affichage avec une part de marché de 19%, malgré une baisse de 3,5 points par rapport à 2020. La radio a perdu 0,2 % de sa part estimé à 11,2%. Alors que la part du marché de la presse dans les investissements publicitaires a atteint 4,5 %, avec une légère augmentation du numérique de 0,7 % portant sa part du marché à 1 %. Les télécoms, le plus gros investisseur À l'exception de certains secteurs qui ont moins investi cette année, notamment l'immobilier (-68,5%), la culture et le divertissement (-58%) ou les administrations (-29,5%), presque tous les secteurs ont investi davantage par rapport à 2020. Le secteur des télécoms occupe ainsi la première place avec un budget publicitaire de +26% contre -18% en 2020, pour un chiffre global d'environ 118 millions de dirhams. Le secteur alimentaire a retrouvé sa place de deuxième investisseur, avec une hausse de 78,6% contre -44% en 2020, avec un investissement d'environ 92 millions de dirhams. Le secteur de la banque et des assurances arrive en troisième position avec une augmentation de 197,4% et un budget d'environ 53 millions de dirhams. Les secteurs de l'administration, de la construction et des travaux publics arrivent, respectivement, en quatrième et cinquième place. D'autres secteurs affichent également des hausses significatives par rapport à 2020, comme la papeterie et l'informatique (+1684,5%), l'assurance et la finance (+272,4%) ou l'ameublement et la décoration (+202,7 %). De nouveaux annonceurs en 2021 Les budgets publicitaires connaissent une forte augmentation en terme de valeur, puisque 625 annonceurs ont répondu présent au cours des deux premières semaines du Ramadan contre 578 annonceurs en 2020. Plus précisément, la télévision a enregistré l'arrivée de 29 annonceurs supplémentaires, 90 annonceurs ayant choisi de communiquer via ce support, contre 61 en 2020. D'une manière générale, les indicateurs d'investissement publicitaire montrent une très nette reprise dans le secteur de la publicité et de la communication. Durant le Ramadan, les différents médias connaissent une grande affluence de la part du public marocain, ce qui justifie, selon l'agence «Imperium » l'augmentation de la consommation de biens, des services et des médias.