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Interview Tariq Kabbage : "on nous a fait comprendre qu'il est hors de question d'aller se recueillir et qu'il est hors de question de parler du séisme"
Publié dans Agadirnet le 19 - 03 - 2010

Agadir O'flla : Monsieur le Maire,Tariq Kabbage, bonjour et merci de nous avoir reçu. Nous avons entendu des rumeurs sur le report de la commémoration du cinquantenaire du séisme et de la reconstruction d'Agadir, est-ce que cet événement aura lieu ou pas ?
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Tariq Kabbage : Le programme que nous avons prévu pour la commémoration n'aura pas lieu les 26, 27 et 28 février parce que nous avons rencontré un certain nombre de difficultés. Ce programme est reporté. Nous avons depuis de nombreux mois travaillé sur cet événement. Il y a des délégations étrangères qui ont pris des engagements pour venir à Agadir, soit des gens qui ont participé au sauvetage des victimes du séisme, soit des étrangers qui vivaient à l'époque à Agadir et qui ont aussi leur part de victimes, et puis nous avons des citoyens marocains à l'étranger: au Canada et surtout en Belgique qui à l'époque avait recueilli 300 jeunes. Cette opération avait été conduite avec la participation et le soutien du Croissant Rouge Marocain et de S.A.R. Lalla Malika. Ces jeunes ont été accueillis dans des familles, certains qui ont retrouvé leur famille sont revenus ; certains ont passé deux ou trois ans, d'autres sont restés et ont fait leur vie là-bas ; ils sont devenus des adultes qui espéraient que ce cinquantenaire leur permettraient peut-être de faire le deuil. C'est également le cas de certains de nos concitoyens établis au Canada, de confession juive, qui attendaient cet événement pour faire aussi leur deuil. Nous sommes tout à fait désolés de ce report qui touche aussi les habitants d'origine des quartiers anciens d'Agadir, Talborjt, Agadir Ouflla, Founti, Yahchech, Ville Nouvelle… tous ces gens qui ont souffert et qui ont été marqués à vie, nous avons tous été marqués à vie par ce tremblement de terre. Il y avait à Agadir la tradition de le commémorer tous les quatre ans et de se recueillir. Il y a toujours des manifestations tous les quatre ans. Le cinquantenaire, c'est l'occasion pour nous de nous recueillir mais aussi de parler du futur, du développement de notre ville, de l'aménagement de notre ville, de la qualité de vie dans notre ville. C'étaient des questions de ce genre que nous nous apprêtions à débattre, malheureusement certains n'ont pas voulu que ça se passe comme cela, nous avons eu quelques soucis et nous avons donc décidé le report de cette manifestation.
Heureusement le Croissant Rouge Marocain va organiser une manifestation avec la présentation d'une exposition et d'un film réalisé par un réalisateur Marocco Belge. Cet événement sera réalisé sous la présidence effective de son Altesse Royale Lalla Malika. Nous la remercions pour sa présence.
-A.O. Pour quelle raison ils ont annulé cette manifestation ?
-T.K. Je crois qu'il m'est difficile de m'exprimer sur ce sujet, je dirais tout simplement qu'on nous a fait comprendre qu'il est hors de question d'aller se recueillir et qu'il est hors de question de parler du séisme, poser des questions sur la reconstruction… Donc quand on a vu qu'il y a une mauvaise volonté locale, eh bien, nous avons pris la décision d'arrêter.
-A.O. Est-ce que c'est venu du Ministère de l'Intérieur ou de la Wilaya ?
-T.K. C'est local, avec bien sûr quelques complicités dans certains milieux, certaines personnes de la ville, une minorité.
-A.O. : Pourquoi on persiste ? Chaque fois qu'Agadir veut s'améliorer, il y a quelqu'un qui l'empêche ! Qu'a-t-on contre cette ville meurtrie par le séisme ? Pourquoi d'après vous on se plait ainsi à mettre les bâtons dans les roues d'Agadir.
-T.K. Si on revient au tremblement de terre, S.M. Mohammed V était venu à Agadir le 2 mars, au surlendemain du séisme. Non seulement il était présent sur le lieu du séisme, mais il a aussi manifesté sa solidarité profonde avec la ville d'Agadir. Il était accompagné de ses enfants et en particulier le prince héritier Moulay Hassan Dieu ait son âme et la présidente du Croissant Rouge Lalla Malika. N'oublions pas non plus qu'un an et demi avant, il était venu ici à Agadir en visite officielle avec une manifestation importante de la population. Je me rappelle, j'avais à l'époque neuf ou dix ans, de l'accueil qui était fait à S.M. Mohammed V par les gens du Souss et d'Agadir en particulier. Ils ont manifesté leur attachement et j'ai vu ça en tant qu'enfant et ça m'a marqué. Et puis, il a fait des choix pour la reconstruction d'Agadir que je considère comme des choix très forts pour qu'Agadir se reconstruise en une ville moderne et c'est à lui que nous devons aujourd'hui tous ces bâtiments qui ont été construits, qui ont la marque de cette architecture moderne de la deuxième partie du XXème siècle. C'est à lui que nous devons aujourd'hui les joyaux de cette architecture, il a fait un choix fort, de choisir des jeunes ingénieurs, architectes marocains et étrangers qui ont été fédérés dans une instance qui était le Haut Commissariat à la Reconstruction. Je pense que je dois dire merci, parce qu'aujourd'hui, si Agadir a une âme c'est justement grâce au coeur de la reconstruction. Donc je pense qu'il y a eu des efforts clairs qui ont été faits.
-A.O. : Ce nouvel Agadir, de l'après tremblement de terre, est reconstruit principalement grâce aux donations des pays étrangers, beaucoup d'argent a été envoyé à Agadir parmi tant d'autres donations !
-T.K. : Il y a eu aussi la part que les Marocains ont financé, il y a eu la taxe spéciale mise en place à l'époque pour la reconstruction d'Agadir. Agadir a été reconstruit assez rapidement à partir de 1963-64, les premiers bâtiments ont émergé. Je pense qu'il faut positiver, avoir toujours cette vision, nous avons un bel héritage que nous devons protéger, nous avons des bâtiments forts, comme la Mairie d'aujourd'hui, nous avons tous ces immeubles, la poste, l'ancien marché de gros, énormément de bâtiments qui sont des symboles forts de l'architecture moderne. Aujourd'hui notre souci est de protéger ces bâtiments contre tous ceux qui aimeraient les défigurer ou construire en hauteur. Je dois encore dire merci à ceux qui ont permis cette reconstruction.
-A.O. : Justement, ce matin, quelqu'un du parti RNI, un des partisans qui aimeraient raser cet héritage du XXème siècle en question pour y ériger des grattes ciels, nous a dit qu'il était contre le cinquantenaire et qu'il ne participerait pas à cette commémoration car d'après lui, seul le Roi peut décider de la commémoration. Quelle est la position administrative de la commune urbaine et de la ville dans ce cas ?
-T.K. : Chacun est libre d'avoir les interprétations qu'il veut, ce monsieur du RNI peut penser ce qu'il veut, moi je suis un sujet, je suis un citoyen de cette ville, je pense qu'il peut dire ce qu'il veut.
-A.O. : Que dites vous de certains éléments résidents à Agadir mais qui ne sont pas originaires de cette région, ni de cette ville, ni associés au séisme et qui sont malheureusement élus dans des partis d'opposition et qui ont mené une campagne calamiteuse tout en déployant des efforts financiers pour saboter cette commémoration ?
-T.K. : Malheureusement nous, les anciens d'Agadir, nous sommes minoritaires dans notre ville, effectivement certains feraient mieux de s'occuper de là où ils sont élus plutôt que de se focaliser sur Agadir.
-A.O.: Normalement c'est le 29 février qu'on commémore le séisme, une fois tout les quatre ans, cette année nous sommes le 28 février, ne serait-il pas approprié de reporter cet événement au 29 février 2012?
-T.K. : les travaux scientifiques sont juste reportés!
-A.O. : Au cours de l'interview que le Magazine Agadir O'flla a eu avec vous quelques mois avant les élections de juin 2009, vous avez fait beaucoup de promesses sur un tas de projets. En effet, nous avons constaté que ces promesses sur la réalisation de ces projets ont été faites. Quelle est le prochain programme et à quel genre de projets vous allez vous attaquer ?
-T.K. : Nous sommes en train de terminer le plan d'aménagement prévu, le côté de la promenade est presque terminé, nous sommes en train de faire des aménagements dans les quartiers, au niveau des voieries, au niveau des espaces verts, au niveau des espaces sports… Nous continuons donc notre projet et nous allons présenter au mois de juillet pour la prochaine cession les projets pour les cinq années à venir. Ces projets font aussi l'objet de consultation avec les associations et avec la population.
-A.O. : La quasi majorité des visiteurs d'Agadir et surtout les citoyens d'Agadir, (même les opposants intelligents), constatent visuellement qu'il y a des changements positifs, depuis votre réélection et que vous avez réussi à faire retrouver les vraies couleurs d'Agadir du début de sa reconstruction, notamment en revalorisant le mur mémorial et la poste. Cependant beaucoup d'anciens gadiris ont peur que quelqu'un s'accapare de l'ancien Talborjt pour y construire des immeubles, ils pensent même à collecter les pétitions à vous présenter et à présenter à S.M. le Roi pour préserver ces lieux de mémoire. Vous, Monsieur le Maire qu'envisagez-vous pour Talborjt, Founti, Agadir Ouflla et Yahchech ?
T.K. : Nous avons un projet immédiat pour l'ancien Talborjt, nous avons défini une zone qui surplombe la baie et sur laquelle nous allons mettre un espace vert, un jardin botanique qui sera un jardin pour les citoyens de la ville, un jardin qui aura un aspect scientifique et aussi de la mémoire de l'ancien Talborjt. Nous envisageons également des projets pour Founti, Yahchech, Agadir Ouflla, dans le but de mettre en valeur ces lieux où ont vécu nos ancêtres depuis des siècles.
-A.O. Justement toutes les communautés de Talborjt souhaitent que l'Ancien Talborjt devienne un monument de la ville avec ses rues anciennes qui portent leur nom et avec des panneaux indiquant les principaux bâtiments de l'époque entre autre la mosquée, les écoles, les synagogues, les églises et la poste.
-T.K. : Quand on parle d'un projet urbain sur Talborjt, il est clair que les anciennes voies sont là, nous sommes attachés à notre mémoire et nous voudrions que lorsque que quelqu'un se rende dans cet espace qu'il sache que là il y avait la rue Marrakchi, ou que là il y avait telle place ou tel jardin, c'est un peu ça notre mémoire.
-A.O. : D'autre part, on a constaté une amélioration sur la propreté de la ville depuis votre réélection, y a-t-il encore des choses à faire ?
-T.K. : Il y a encore beaucoup à faire pour la propreté de la ville, il faut améliorer le service, et puis surtout qu'on puisse trouver des solutions par rapport aux causes de désagréments que nous vivons. Beaucoup de bacs font l'objet de vandalisme et de destruction, ils sont parfois renversés… Il faut là aussi trouver des solutions pour éviter que tous ces actes continuent à se perpétuer.
-A.O. : Et du côté de la sécurité, que faut-il faire pour assurer les citoyens, est-ce que c'est la police nationale ou faut-il créer une police municipale, car ça devient alarmant aussi bien le jour que la nuit !
-T.K.: C'est un problème qui est très complexe, qui touche la municipalité, la sûreté nationale, l'autorité locale, la justice etc., ce sont toutes ces institutions qui doivent se trouver autour d'une table pour essayer de trouver une solution. Comme vous le savez, Agadir a récupéré un peu la misère du Maroc, beaucoup de gens sont venus ici dans la région à la recherche d'emplois. Cette augmentation démographique intense a son côté pervers, et c'est donc les laisser pour compte du développement qui se retrouve aujourd'hui dans le grand Agadir et qui pose des problèmes.
-A.O. : Il y a ce grand problème de l'enseignement, en ce moment le Conseil Supérieur de l'Enseigne prépare un dossier à soumettre au Roi dans lequel il est supposé d'exclure la langue amazighe de l'enseignement public, ça risquerait de créer de gros problèmes sur l'ensemble du Maroc, que dites-vous de cela ?
-T.K.: Je crois d'abord que l'enseignement de tamazight est un peu en panne. Il faut trouver la solution à cette panne, pourquoi il y a cette panne ?. J'ai, effectivement, été informé qu'il y a quelques soucis et j'espère que l'IRCAM pourra se renfoncer et jouer son rôle dans la propagation de la culture amazighe. Nous sommes ici dans une région de tradition amazighe, effectivement il est clair qu'il faut que cette langue, qui est toujours vivante, puisse continuer à vivre et se renforcer.
-A.O. : Bientôt l'UNESCO va célébrer la journée mondiale de la langue maternelle, quelle sera la position du Maroc, est-ce que ce pays va célébrer la langue amazighe ou la langue arabe ?
T.K.: Nous avons l'Amazighe, nous avons la darija, l'arabe dialectal, ceux sont nos langues, les langues que parle l'enfant dans son milieu. C'est l'amazighe, c'est la darija, voilà les langues que nous connaissons ici.
-A.O.: Ces derniers temps le milieu touristique s'inquiète sur l'avenir de cette industrie à cause de l'annulation des vols directs entre certaines villes d'Europe, notamment entre Paris et Agadir, pensez-vous que ça pourrait affecter l'industrie touristique de la ville d'Agadir?
-T.K. : Il y a une crise du tourisme actuellement, la crise est claire, donc il faut trouver des solutions . Est-ce que cette crise est uniquement internationale ou bien est-ce qu'il y a une responsabilité locale ? Il faut qu'on puisse se pencher et avoir des éléments là-dessus.
-A.O. : Cette année, Agadir a été béni et même baigné par le ciel, il y a eu beaucoup de pluies et les observateurs nationaux et internationaux pensent que l'état du Maroc ne fait rien pour récupérer cette eau perdue bêtement dans la mer et que d'autres nouveaux barrages s'imposent pour récupérer cette eau.
-T.K. : Il faut réfléchir sur ce problème, il faut renforcer la construction d'autres barrages. Maintenant aussi, il faut utiliser des techniques pour stocker l'eau dans les nappes, comment renvoyer cette eau dans la nappe, il y a des techniques. Il faudrait voir les faisabilités de réalimenter les nappes et d'empêcher l'eau de mer de rentrer dans la nappe phréatique, il faut voir aussi toutes les pistes possibles. Il y a aussi la question du reboisement, notamment avec l'espèce qui est l'arganier, qui est originaire de la région, voir comment faire du reboisement sur nos collines pour qu'on puisse recueillir et recréer un couvert végétal.


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