Les images d'un prétendu mariage homosexuel diffusées sur internet montrant de jeunes Marocains faisant la "noce" les 18 et 19 novembre à Ksar El Kébir (nord du Maroc) n'ont pas été du goût des autorités. Ni des habitants de cette localité selon les images diffusées sur le même blog montrant une manifestation d'opposants qui ont attaqué la maison des "nouveaux mariés". Le ministère public a procédé à l'arrestation de huit personnes qui, pour la presse marocaine, s'adonnaient à une "soirée gnanoua". Selon le quotidien Aujourd'hui le Maroc, "l'organisateur de la fête a précisé aux enquêteurs qu'il voulait juste "réaliser une vision" dans laquelle "une femme leur aurait demandé de s'habiller comme elle et d'offrir un présent au saint Sayed Al Madloum". Pour le journal, "cet acte ne peut nullement être considéré comme un délit si l'on applique le principe universel et fondamental du droit". En vertu du code pénal marocain, seul l'acte homosexuel est pénalisé d'un emprisonnement de six mois à trois ans et d'une amende allant de 120 à 1.000 Dhs. "Et jusqu'à preuve du contraire, organiser une fête privée n'est pas constitutif d'un délit ou d'un outrage aux bonnes mœurs" ajoute le quotidien. Le ministre de l'Intérieur Chakib Benmoussa a réagi mercredi en affirmant que la cérémonie qui a enclenché cet incident est liée "à des rituels de charlatanisme", ajoutant "qu'il n'a pas été établi, à ce jour, qu'il s'agit d'un mariage entre pervertis sexuels". Dans un pays musulman comme le Maroc, les relations homosexuelles sont évidemment interdites. Alors un mariage gay...