Pour renforcer son attractivité touristique L'activité touristique à Agadir s'est nettement améliorée pendant les sept premiers mois de l'année en cours comparativement à la même période de l'an dernier. La plupart des hôtels classés ont affiché complet durant cet été et le nombre des arrivées a augmenté de 6 %, soit environ 434. 878 arrivées. Le marché national a connu aussi une augmentation de 10 % pour les arrivées (78. 366) et 8,18 % pour les nuitées (242. 307). Par ailleurs, il est à souligner que d'importants investissements ont été réalisés ou sont en cours de réalisation, notamment à la Marina, Founty, Taghazout, Tama ou Anza, Aghroud, la madrague, Tifnit, Aglou, Sidi Ifni et Zagora. Parmi les grands chantiers touristiques entrant dans le cadre du Programme de développement régional touristique (PDRT), il y a lieu de citer la station de Taghazout (plan Azur -Vision 2010) qui sera aménagée par Groupement Colony Capital (USA), Satocan qui prévoit l'ouverture du 1er hôtel de la chaîne RAFELS courant 2008, le village de vacances touristique de première catégorie "Robinson's Club", le Sofitel Thalassa du Groupe Accor (5*) dans la zone touristique Founty II , le Kempinski Royal Palace dans la Zone Founty I et l'Oumnia (5*) dans le secteur touristique et balnéaire. L'investissement privé est estimé à 1 milliard de dirhams et 40 millions de dirhams comme apport de l'Etat. Pour renforcer le produit de base de la station, qui a toujours été le balnéaire, et présenter une offre diversifiée, Agadir est en train de développer un nouveau produit pour relancer le tourisme rural. Il s'agit des Pays d'accueil touristique (PAT) à Immouzzer Idaouatanane, Ouarzazate et Zagora. Des circuits de promenades et randonnées sont mis en valeur dans ces provinces offrant ainsi de nouvelles possibilités aux touristes nationaux et étrangers qui aiment pratiquer le tourisme rural et écologique. Dans la capitale de la région Souss-Massa Drâa, de grands aménagements ont été réalisés ou sont en voie de réalisation par la commune urbaine. Ces projets visent la mise à niveau des espaces publics, des équipements et infrastructures de la ville. C'est dans ce cadre-là que s'inscrivent les projets suivants : l'adoption d'une nouvelle identité visuelle pour la ville, l'aménagement des espaces verts, de la place Tamri au Talborjt et de la place Prince Héritier au Centre-ville, de l'esplanade de l'Hôtel de ville, des allées piétonnières du boulevard Mohammed Cheïkh Sâadi, du barreau Est-Ouest, de la corniche( la plage d'Agadir a obtenu le label Pavillon Bleu cette année), de la Kasbah d'Agadir Oufella, l'illumination nocturne de la kasbah, du mur du souvenir et des espaces verts de l'avenue Moulay Abdallah, la remise à neuf de l'éclairage du jardin Olhão, le revêtement et l'aménagement du Boulevard Mohammed V, etc. En ce qui concerne l'animation de la ville, point faible dans la politique touristique régionale actuelle, une nouvelle approche a été adoptée, dans ce domaine, par le Centre régional de tourisme d'Agadir (CRT) et ses partenaires, notamment la commune urbaine qui dispose aujourd'hui d'un service spécialisé en charge du dossier du tourisme dans la ville. C'est dans cette nouvelle optique que s'inscrivent les activités organisées durant la saison estivale à Agadir. Certes, ce n'est là qu'un début, mais il est très prometteur. D'ailleurs, la commission spécialisée du CRT planche déjà depuis un certain temps sur la question, l'objectif étant d'arriver à avoir un calendrier événementiel annuel avec au moins un grand événement international par mois comme le Festival Timitar, le concert de Tolérance ou Caftan 2007, etc. Cependant, en associant à la réflexion en cours les organismes représentatifs du tissu associatif et les compétences locales, on pourra sortir avec un calendrier bien étoffé où figurent des événements culturels, artistiques et sportifs de tous genres et pour tous les goûts. Car, ce qui a toujours porté préjudice aux actions de ce genre, c'est que les initiateurs, croyant tout savoir, finissent par ignorer les parties concernées à savoir :les associations, ligues, délégations, syndicats et autres groupements culturels, artistiques et sportifs de la ville et de la région. L'exemple le plus frappant dans ce domaine de l'exclusion est celui du Festival Timitar qui continue à leur tourner dos au lieu de les associer à la mise en oeuvre de ce projet artistique qu'on leur demande de s'approprier .