Après Tifariti et Mijik, le Polisario se prépare à faire incursion dans une autre localité marocaine nommée Mhiriz située dans la zone tampon, non loin de Dakhla, violant pour la troisième fois l'accord de cessez-le-feu. Nouvelle dérive suicidaire signée Mohamed Abdelaziz, patron de la chimérique «RASD». Après Tifariti et Mijik, il part soi-disant à «la conquête » de Mhiriz, une localité marocaine située dans la zone tampon, non loin de Dakhla. C'est dans cette localité, proche de la côte Atlantique, qu'il veut organiser une nouvelle «parade militaire» en commémoration de ce qu'il appelle l'anniversaire de «l'Intifada de Zemla», nom d'un ancien quartier au Sahara marocain d'où aurait jailli, selon le Polisario, la première étincelle du «soulèvement de la population sahraouie pour l'indépendance» ( !). Une grosse perle à ajouter au «bêtisier» du chef des séparatistes, qui préfère cultiver l'amalgame historique en présentant cet événement comme une «lutte pour l'indépendance», alors qu'en vérité, ce soulèvement, dirigé par un étudiant unioniste, nommé Mohamed Al Bassiri, était destiné à délivrer le Sahara marocain du joug de l'occupant espagnol. Pour s'en rendre compte, il suffit simplement de se renseigner auprès de la famille Al Bassiri, qui a toujours été en pointe dans le combat pour défendre la marocanité du Sahara. Mais ce n'est pas de cette oreille que le Polisario veut l'entendre, faisant preuve d'une grave cécité historique, conjuguée à une volonté délibérée de cultiver un anachronisme flagrant. En effet, après l'adoption de la résolution 1754 par le Conseil de sécurité, favorable, dans l'esprit et la lettre, à l'offre d'autonomie présentée par le Maroc, dans laquelle l'ONU salue les efforts «crédibles et sérieux» du Royaume pour trouver une issue politique au conflit autour du Sahara, et alors que l'ONU, en la personne de SG Ban-ki moon, ainsi que son envoyé personnel Peter van Walsum, s'évertue à réunir les parties autour de la table de négociations, le Polisario n'a pas trouvé mieux que l'agitation inutile pour se mettre dans «la meilleure situation de négocier» ( !) Ainsi, dès le mois de février 2007, et dans la tentative désespérée de se donner une «légitimité historique», contredite d'ailleurs par la force des faits historiques, le Polisario a multiplié les anniversaires-bidon et les incursions dans des localités marocaines laissées par les Forces Armées Royales, pour ne pas avoir à se trouver en situation de confrontation avec les forces ennemies, et par respect de l'accord de cessez-le-feu signé en 1991, sous l'égide des Nations unies. En l'espace des quatre derniers mois, le Polisario a squatté Tifariti, Mijik et désormais Mhiriz, trois localités marocaines qu'il déclare «zones libérées». Or, c'est avec «des femmes habillées à la manière des sahraouies marocaines qu'il entend réaliser cette pseudo-libération !», ironise Mohamed Talib, un membre du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes. Selon des témoins oculaires, plusieurs femmes à la solde des mercenaires auraient fait circuler «sous le manteau», à Mhiriz, des armes qui devraient servir pour la «démonstration de force» à laquelle les milices du Polisario comptent se livrer dans cette localité, sous le regard (protecteur) du tuteur algérien. Un acte de provocation qualifié d' «irresponsable» et d' «injurieux» à la légalité internationale par plusieurs militants unionistes ; d'après plusieurs Sahraouis marocains, cet acte nécessite «une réaction ferme et énergique de la part des Nations unies». D'autant plus que la Minurso avait déjà présenté un rapport au SG de l'ONU, dans lequel elle fait état de «violations de l'accord de cessez-le feu» de la part du Polisario. Le Sahara au centre de la visite de Ban-ki-moon en Espagne Le secrétaire général des Nations Unies, Ban- Ki-moon, a effectué, mardi et mercredi sa première visite en Espagne, depuis sa prise de fonctions, au début de l'année, à la tête de l'organisation onusienne. Au cours de son séjour en Espagne, Ban-Ki-moon a discuté avec les responsables espagnols de questions figurant sur l'agenda de l'ONU, notamment la question du Sahara marocain. Cette visite intervient au lendemain de la tournée européenne de l'envoyé personnel du SG de l'ONU, notamment en Espagne et en France. Ce ballet diplomatique onusien vise à préparer, en concertation avec Madrid et Paris, proches du dossier du Sahara, les négociations qui se dérouleront le 18 juin à New York entre le Maroc et le Polisario. Ban-Ki-moon a été reçu en audience par le Roi Juan Carlos 1er et a eu des entretiens avec le président du gouvernement, José Luis Rodriguez Zapatero, et le ministre des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos.