- Le Sacré-Cœur accueille 10 photographes marocains et espagnols - Un budget de 2,5 millions de DH «Visions du Maroc» est le thème d'une exposition photographique qui démarre demain 10 mai à l'ex- cathédrale du Sacré-Cœur de Casablanca, pour s'achever le 10 juin. Organisée par l'Institut Cervantès de Casablanca, cette exposition de 100 œuvres verra la participation de cinq photographes marocains et de cinq espagnols. Ceux-ci qui, avec des visions complémentaires, éprouvent le même besoin de transcender les frontières de la géographie et du temps. L'exposition présentera au public casablancais les œuvres de Joseph Marando, Ali Chraibi, Jamal Benabdesslam, Daoud Aoulad-Syad et Bruno Barbey du côté marocain. Côté espagnol, «Visions du Maroc» présentera celles de Toni Catany, Juan Manuel Castro Prieto, Isabel Munoz, José Manuel Navia, Ricky Davila. Comme nous l'explique Larbi El Harti, directeur culturel à l'Institut Cervantès, cette exposition crée un espace d'interaction entre artistes marocains et espagnols, qui ont tous pour but de montrer la diversité du pays, son côté traditionnel mais aussi son aspect moderne. «Visions du Maroc» décrit avec des techniques différentes et des regards personnels les changements et mutations qu'ont connu la société et l'urbanisme au Maroc, permettant de se faire une idée de la réalité sociale, artistique, industrielle, culturelle et anthropologique du pays. Il s´agit aussi de montrer la beauté des paysages, de la nature, celle des villes et des visages. Les œuvres exposées viennent tout droit de Séville, où elles ont été exposées au public sévillanais. Elles resteront pendant un mois à Casablanca avant d'être exposées dans d'autres villes marocaines (Tétouan, Rabat, Marrakech et Tanger). Par la suite, il est prévu d'exporter cette exposition vers d'autres villes espagnoles puis dans plusieurs pays étrangers, pour véhiculer ces visions du Maroc à travers le monde, indique El Harti. Le budget estimé de l'exposition s'élève à 2,5 millions de DH. Si elle a pu voir le jour, c'est en grande partie grâce à l'aide financière de l'Organisme espagnol pour l'action culturelle à l'étranger. C'est aussi grâce à la Commune urbaine de Casablanca, qui a donné son feu vert à l'organisation de l'événement. Les ministères des Affaires étrangères et de la Culture ont également apporté leur soutien.