Victime d'une avarie, un avion de la compagnie Atlas Blue a dû rester à Bordeaux. Nuit difficile sur place pour les passagers... Seul cinq d'entre eux ont accepté de poursuivre la route en bus vers Paris, les autres ont dormi à l'aéroport. Le retour du Maroc a été difficile pour les passagers d'un vol Agadir-Paris. Selon une passagère, une cinquantaine d'entre eux ont été contraints à passer la nuit de mardi à mercredi "en tremblant de froid" à l'aéroport de Bordeaux. L'avion de la compagnie Atlas Blue, affrété par Marmara, devait faire escale à Bordeaux pour un atterrissage prévu à l'aéroport parisien d'Orly à 21 heures. Mardi soir, il atterrissait donc à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac... et là, tout se compliquait soudainement pour les passagers, a raconté l'une d'entre eux, Ghislaine El Abid. Rapidement, le commandant de bord leur expliquait que le deuxième réacteur avait "littéralement explosé". Explosion sur un réacteur ou problème de starter ? "Alors qu'on nous a dit au départ que l'incident serait réparé en une heure, nous avons été prévenus que la fin du voyage se ferait en bus jusqu'à Paris, et que c'était notre seule alternative", a souligné la passagère, qui avait acheté son vol sec sur internet. Refusant de terminer leur périple en autocar, hormis cinq d'entre eux, les passagers embarqueront finalement sur un vol Atlas Blue pour Orly... vers 8h30, le lendemain matin. Après une nuit des plus inconfortables... Selon Ghislaine El Abid, les passagers ont passé la nuit "par terre" dans une salle de l'aérogare, avec pour tout équipement "des matelas de camping et des couvertures de survie". En outre, "il n'y a eu aucune présence du tour operator", a-t-elle regretté, précisant que "des passagers censés monter à l'escale de Bordeaux" et qui se rendaient à Agadir via Paris, à bord du même avion et avec le même opérateur, ont eux obtenu une nuit d'hôtel. Les services de communication de l'aéroport ont confirmé le retard, niant toutefois qu'une explosion ait eu lieu sur un des réacteurs de l'avion immobilisé : "Il s'agissait d'un problème de starter sur un moteur", a-t-on expliqué.