Cinq islamistes armés, trois membres des forces de l'ordre et deux civils ont été tués ces deux derniers jours dans des violences enregistrées en divers endroits du territoire algérien, rapporte lundi la presse algérienne. Dans la région d'Aomar, près de Bouira (120km à l'est d'Alger), des unités de l'armée ont accroché tôt dimanche un groupe basé dans la région, indique le quotidien «Le Soir», qui évoque la mort d'au moins cinq islamistes alors qu'un militaire a été blessé. Selon le journal, l'opération se poursuivait toujours dimanche après-midi. Le même journal rapporte que deux policiers ont été assassinés et un troisième blessé samedi soir dans un attentat perpétré dans le centre d'Aïn Bessam (160km à l'est d'Alger). Un militaire a par ailleurs été tué et 19 autres blessés, toujours samedi soir, alors que leur unité effectuait un ratissage dans les maquis de Béni-Ksila (200km à l'est d'Alger), selon «Liberté». Les victimes ont été la cible d'une bombe artisanale enfouie dans une zone de repli du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC). Ce dernier mine les accès à ses camps afin de ralentir l'avancée des forces de l'ordre. Un jeune de 17 ans est, lui, décédé dimanche dans l'explosion d'un engin artisanal près d'Ouled Slem, dans la région de Relizane (300km à l'ouest d'Alger), selon «Liberté». L'adolescent fouillait un tas de ferraille lorsqu'un tube de métal rouillé, un «heb-heb» (mortier artisanal) encore armé, a explosé entre ses mains. Enfin, un civil travaillant de nuit comme agent de sécurité dans une usine de Bordj Menaïel (70km à l'est d'Alger), a été assassiné samedi par des éléments du GSPC, devant son domicile. Le groupe armé en voulait à son arme.