Genève, 29/09/06 - Une manoeuvre du "polisario", visant à pemettre à la dénommée Aminatou Haidar d'intervenir jeudi devant le Conseil des Droits de l'Homme (CDH) à Genève, a été déjouée grâce à la vigilance de la délégation marocaine qui a utilisé les règles de procédure pour amener le Président du Conseil, M. Alfonso de Alba, à empêcher l'intéressée de prendre la parole. Le Représentant du Royaume du Maroc auprès de l'Office des Nations Unies à Genève, M. Mohamed Loulichki, qui répondait à l'ambassadeur algérien qui défendait sa protégée, a réaffirmé que "le Maroc a fait le pari de promouvoir les droits de l'Homme sur tout son territoire national, ce qui n'est pas le cas dans les camps de Tindouf où l'Etat algérien est internationalement responsable des violations qui continuent d'être pratiquées à l'encontre des populations qui y sont séquestrées". M. Loulichki a précisé, à l'attention des membres du Conseil, qu'en prenant la parole, l'Ambassadeur d'Algérie a démontré, encore une fois, que son pays est bel et bien partie prenante de la question du Sahara.